Audi 2024

Extrême-droite / Antifascisme

Le site de l’usine d’Audi transformé en usine d’armement ?

En soutien aux travailleur·euses en lutte, le rassemblement contre l’Arizona de ce dimanche 13 avril est organisé sur le site d’Audi En septembre dernier, nous apprenions que l’usine du fabricant automobile Audi allait fermer ses portes à Forest. A cause de cette fermeture, plus de 3 000 personnes ont perdu leur emploi alors que certain·es y travaillaient depuis des années. De plus, la majeure partie des employés n’a a reçu que des indemnités de misère, très loin d’être à la hauteur des normes qui auraient dû être en rigueur. Dans le sillage de ce drame social, le nouveau ministre de la Défense Théo Francken (NVA) a récemment annoncé qu’il souhaitait reconvertir l’ancien site du constructeur en usine d’armement. Cette envie présentée par le politicien d’extrême droite flamand, intervient alors que la Belgique envisage de faire monter son budget national alloué à l’armement de 1,3% aujourd’hui à 2,5% de son produit intérieur brut d’ici 2034. Cette augmentation fait également écho aux pressions portées par l’OTAN et notamment les USA, pour que chaque pays membre contribue dans le budget de l’armement. Si ce sont plus de 50 millions d’euros qui sont dépensés pour le secteur de la Défense par la Belgique en 2025, c’est le chiffre mirobolant de 400 millions d’euros de dépenses publiques allouées à ce même secteur qui est espéré par notre gouvernement pour l’horizon 2029. En effet, dans le contexte de guerres militaires et économiques qui sont aujourd’hui menées par l’Occident et ses alliés, de nombreux pays comme la Belgique se lancent dans une course effrénée au « réarmement ». Il est désormais question pour les pays occidentaux de renforcer plus que jamais le budget alloué à l’armement tout en envisageant la potentielle reprise d’un service militaire obligatoire. À côté de cet investissement massif dans le secteur de la défense, l’Arizona poursuit les économies massives de budgets alloués à l’ensemble des secteurs sociaux. L’accord de gouvernement Arizona annonce des mesures particulièrement dures, comme l’instauration de la politique migratoire la plus stricte jamais appliquée en Belgique, ou encore une forte diminution des allocations de chômage. Ce processus de militarisation dans lequel la Belgique est lancée n’est que le reflet des politiques d’extrême droite qui composent notre gouvernement. En bref, les convoitises autour du site d’Audi dans la commune de Forest présentent à merveille le projet économique et politique promu par des multinationales comme Audi et nos autorités. D‘un coté des politiques d’entreprises toujours plus cruelles, qui n’hésitent pas a licencier des travailleurs sans respecter leurs droits, puis de l’autre des gouvernements qui profitent de la casse sociale pour instaurer leur projet de société : celui d’un état qui investit massivement dans l’armement tout en coupant dans les budgets des aides sociales En soutien à la lutte des travailleur·euses d’Audi, le troisième rassemblement contre le (...)

Bruxelles Bruxelles |
Médias

Distribution/Rencontre Zine Crash-Test #1 + Futur/NoFutur ?

Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test, et tout peut s’arréter, c’est le principe du crash. La distribution commence. mag-a-zinne@proton.me CRASH-TEST #1 zine de 56 petites pages en Noir et Blanc aux couvertures à couleurs variables mag-a-zinne@proton.me Un stock de zine est disponible au Boom Café. Leur vente à prix libre servira à l’impression de nouveau exemplaire ou de prochain numéro. PDF à imprimer soi même Voici des liens vers le PDF si vous souhaitez gérer vous même des impressions : pdf version page par page pdf version livret Les fichiers du CrashTest#0 (décembre 2024) sont toujours disponible ici LA SUITE !? Jeudi 16 janvier au Boom yaura des Crash-test#1 et les bouts de l’équipe pour discuter et inventer la suite ou organiser la distrib. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Distribuer, faire la promo du trucs, trouver de nouvelles personnes qui pourrait aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter sur un meilleur axe mais vers le même mur. Vous pouvez envoyer vos propositions ou contributions pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc), ya pour l’instant 4 personnes plus ou moins présentes dedans. Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf Crash-Test #2... DEADLINE du moissonnage pour le 7 février : Donc pour y participer, il faut prendre contact avant la deadline. Si t’envoi des trucs trop tard et que ça ne parle pas d’évènement à venir, ça sera pour le zine d’après, ou d’après, ou d’après etc Distribution de CrashTest#2 le jeudi 13 février au Boom café. Qu’on se le dise, car ça ne rigole plus, même si c’est rigolo, ce n’est pas que ça. à bien tôt ça vas être super

Bruxelles Bruxelles | Belgique Belgique |
Économie / Anticapitalisme

Audi Forest, il reste 15 jours de lutte, « Ce sont des vies qui sont en jeu »

Appel des intérimaires, des sous-traitants et des travailleur·ses à venir les soutenir au 201 boulevard de la deuxième armée britannique ! Le 9 juillet 2024, la direction d’Audi Brussels a annoncé la délocalisation de l’usine de Forest au Mexique. Celle-ci menace directement l’emploi et la vie de plus de 4 000 personnes. Après 5 mois de lutte, le combat des travailleur·euses du site d’Audi à Forest rentre dans sa dernière ligne droite : d’ici la fin de janvier, les négociations des indemnités seront terminées. Des travailleur·ses avec une santé brisée – après des années de travail au sein de l’usine – voient leur indemnité baissée à 20 000 euros, là où une lutte triomphante pourrait les faire repartir avec 100 000 euros. Durant ces deux dernières semaines décisives pour les travailleur·ses, ces dernièr·es appellent à se joindre à elles et eux tous les jours, au 201 boulevard de la deuxième armée britannique. « Audi a tout mis en œuvre pour casser la résistance et éviter la mauvaise publicité : retenir les informations, mentir, diviser. Toutes les stratégies pour nous désunir, les travailleurs d’Audi d’un côté, les sous-traitants et les intérimaires de l’autre. Nous séparer ça arrange bien les patrons, parce qu’ils ont prévu d’en avoir fini avec nous pour Noël, d’être bien contents en famille, félicités par leurs actionnaires de les avoir enrichis, et de bien en profiter. Pendant que nous ici on n’a pas été payés. […] C’est la dernière ligne droite. Viens, ramène toi, ramenez vous ! » Communiqué des travailleur·ses 1. »Diviser pour mieux exploiter » : Cela fait des années que la direction de l’usine d’Audi à Forest prépare cette délocalisation. En organisant l’éclatement des travailleur·ses, de leurs avantages, ainsi que de leurs conditions de travail au sein de l’usine. Cette division vise à diminuer la solidarité entre les ouvrier·es de l’usine, et donc leur capacité à résister face aux manœuvres patronales, tout en ayant pour objectif de réduire le coût du travail (diminution du salaire pour les sous-traitants et les intérimaires, moins d’avantages pour ces dernier·es, plus de contrôle pour les travailleur·ses Audi interne, …) et donc d’augmenter les profits de l’entreprise. L’éclatement de la chaine de production entre différentes entreprises a pour résultat que les employé·es partagent moins les mêmes espaces, les mêmes conditions de travail, les mêmes horaires, etc … Concrètement, cela diminue la capacité d’organisation de ces dernier·es en réduisant les espaces et le temps de rencontre entre eux. Cette division permet aussi aux employeurs de tenter d’opposer les intérêts des différents groupes d’ouvrier·es (en leur faisant différentes propositions et en les faisant travailler selon différentes conditions). Cela rend alors le choix d’une stratégie unitaire de lutte plus compliquée. Des conditions de surveillance graves sont également imposées au sein de l’usine pour empêcher la propagation des mouvements de...

Bruxelles Bruxelles |
Médias

Lutte d’Audi, dernière ligne droite : les sous-traitant•es et les travailleur•ses appellent à les soutenir 201 boulevard de la Deuxième armée britannique à Forest

Depuis le 9 juillet dernier, les sous-traitant•es et ravailleur•ses de Audi (Forest) et les travailleur•ses sont en lutte à la suite de l’annonce de délocalisation de l’usine. Cette délocalisation menace directement l’emploi de plus de 4 000 personnes, risquant de les plonger dans la précarité. Depuis le 24 août les travailleur•ses de chez Audi se rassemblent tous les jours devant l’usine, en protestation. Ils et elles bloquent la rue en se relayant jour et nuit, et ce malgré le délaissement des syndicats et les fausses promesses de la direction ainsi que des autorités politiques. Le 23 décembre, une manifestation réunissant des centaines de personnes a eu lieu en soutien aux travailleur•ses. Aujourd’hui, la lutte des travailleur•ses d’Audi rentre dans sa dernière ligne droite. Ils et elles ont besoin de soutien tous les jours sur le piquet de grève (201 bld. de la Deuxième armée britannique à Forest). Les travailleur•ses ont également besoin de soutien financier. Une cagnotte a été ouverte en ligne pour les soutenir. Voici le lien pour faire un don : papayoux.com Pour retrouver plus d’informations au sujet de leur lutte et suivre les nouvelles, leur compte Instagram @travailleursaudienlutte. Sur Tiktok @Sami_city24.

Bruxelles Bruxelles |
Médias

6 façons de soutenir concrètement les travailleureuses d’Audi et pourquoi

Les travailleureuses d’Audi continuent à lutter pour une prime de départ légale et digne !!! 1. Tout les dimanches des AG ouvertes ont lieu pour décider de la suite du combat, viens participer à 17h au 201 boulevard de l’armée britanique ! 2. Une cagnotte en ligne est ouverte, partage cette cagnotte partout et contribue financièrement à la lutte !! 3. Un tract sera imprimé, n’hesite pas à passer en prendre (ou à l’imprimer chez toi) et en distribuer partout à Forest et autour !! 4. Une page Insta a été crée, abonne toi, partage et suit leur combat aussi sur insta 5. Tu as du bois ? Amène-le un feu de la revolte est allumé tout le temps pour se rechauffer et montrer qu’iels sont là ! 6. N’hésite pas à passer n’importe quand les rencontrer, leur faire un coucou, leur amener des petit trucs à manger, etc... tout soutien est bienvenu !! Que veulent les travailleureuses ? Voici un tract avec leur revendications : Depuis le 9 juillet 2024, la veille des vacances, Audi a annoncé la délocalisation de l’usine au Mexique. Ce qui représente la fin de 4000 emplois. Et la galère pour autant de gens. Parce qu’il y a des familles derrière, des enfants, des loyers, la santé foutue en l’air. Face à ce drame social, depuis le 24 août 2024, nous, les travailleurs, ouvriers, sous-traitants, et quelques délégués syndicaux, on s’est rassemblés devant l’usine pour affirmer notre désaccord et revendiquer nos droits : le préavis légal ET l’extra-légal ! Un dédommagement digne pour compenser le drame social dû aux licenciements massifs. La prime de 400 000 euros annoncé par les patrons dans les médias est un mensonge ! On parle d’un cas en particulier d’un employé qui est là depuis 47 ans avec un salaire de 8000 euros En réalité la plupart des travailleurs, ont 17 ans d’ancienneté, après la taxes enlevée, ils n’obtiendront que 30 000 euros de prime, ce qui est misérable au vu des années de santé sacrifiées pour les patrons d’Audi. Maintenant, ça fait plus de 4 mois que nous sommes là, jour et nuit. Parce que nous voulons être écoutés : on se relaye, on s’entre-aide, on entretient le feu. Mais là, nous ne sommes pas assez nombreux face à ce qu’Audi a préparé. Audi a tout mis en œuvre pour casser la résistance et éviter la mauvaise publicité : retenir les informations, mentir, séparer. Toutes les stratégies pour nous désunir, les travailleurs d’Audi d’un côté, les sous-traitants et les intérimaires de l’autre. Nous séparer ça arrange bien les patrons, parce qu’ils ont prévu d’en avoir fini avec nous pour Noël, d’être bien contents en famille, félicités par leurs actionnaires de les avoir enrichis, et de bien en profiter. Pendant que nous ici on n’a pas été payés ! Est-ce qu’on va accepter ça ? Est-ce qu’on va se laisser manipuler ? Est-ce qu’on veut le minimum ? Ou on veut le maximum ? On doit être nombreux ici, unis ici, pour être écoutés. On a besoin de toi, tu as besoin de nous. Si on est plein ici les...

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

[Radio] Actions contre les violences faites aux femmes et diversité de genre et au soutien travailleurs sous traitants Audi en lutte

A l’émission Tranche d’anar de ce mercredisoir 18 décembre à 20h30 nous avons prévu de mettre en lumière les actions contre les violences faites aux femmes et diversité de genre. Et aujourdhui on est le 18 décembre qui est la journée internationale des migrant.es déclaré par l’ONU en commémoration et commémorant l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille du 18 décembre 1990. Mais selon nous il faut dénoncer tous les jours la politique migratoire meurtrier méner par les états membres des Nations unies ! Ni frontières, Ni nations, liberté de circulation. Donc ce soir nous vous diffusons d’abord le son de l’action devant le centre fermé pour les femmes à Holsbeek qui a eu lieu le dimanchematin 24 novembre et ensuite les prises de paroles et performances avant le départ de la manifestation de lutte contre les violences faites aux femmes et diversité de genre qui a eu lieu dans l’après midi le 24 novembre. La première performance a été effectuée par le comité des femmes sans papiers. On terminera l’émission avec un appel au soutien aux ouvriers sous traitants d’Audi qui continue la lutte avec un campement devant l’entreprise Audi et l’agenda militante annoncé sur stuut.info jusqu’à la prochaine émission de Tranche d’anar le 1 janvier 2025. Pour plus d’info et demande de donation financière pour la lutte contre Audi : Depuis le 9 juillet 2024, la veille des vacances, Audi a annoncé la délocalisation de l’usine au Mexique. Ce qui représente la fin de 4000 emplois. Et la galère pour autant de gens. Parce qu’il y a des familles derrière, des enfants, des loyers, la santé foutue en l’air. Maintenant, ça fait plus de 100 jours que nous sommes là, jour et nuit. Parce que nous voulons être écoutés : la rue est bloquée, on se relaye, on s’entre-aide, on entretient le feu. On doit être nombreux ici, unis ici, pour être écoutés. On a besoin de toi, tu as besoin de nous. Si on est plein ici les jours qui viennent, Audi, les pouvoirs publics, ils vont nous écouter. https://stuut.info/Appel-a-soutien-des-travailleurs-d-Audi-5267 Lien vers la cagnotte : https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/soutien-travailleurs-en-lutte-fermeture-audi

Belgique Belgique |
Économie / Anticapitalisme

Appel à soutien des travailleurs d’Audi

Depuis le 9 juillet 2024, la veille des vacances, Audi a annoncé la délocalisation de l’usine au Mexique. Ce qui représente la fin de 4000 emplois. Et la galère pour autant de gens. Parce qu’il y a des familles derrière, des enfants, des loyers, la santé foutue en l’air. Face à ce drame social, depuis le 24 août 2024, nous, les travailleurs, ouvriers, sous-traitants, et quelques délégués syndicaux, on s’est rassemblés devant l’usine pour affirmer notre désaccord et revendiquer nos droits : le préavis légal ET l’extra-légal ! Maintenant, ça fait plus de 100 jours que nous sommes là, jour et nuit. Parce que nous voulons être écoutés : la rue est bloquée, on se relaye, on s’entre-aide, on entretient le feu. Mais là, nous ne sommes pas assez nombreux face à ce qu’Audi a préparé. Audi a tout mis en œuvre pour casser la résistance et éviter la mauvaise publicité : retenir les informations, mentir, séparer. Toutes les stratégies pour nous désunir, les travailleurs d’Audi d’un côté, les sous-traitants de l’autre. Nous séparer ça arrange bien les patrons, parce qu’ils ont prévu d’en avoir fini avec nous pour Noël, d’être bien contents en famille, félicités par leurs actionnaires de les avoir enrichis, et de bien en profiter. Pendant que nous ici on n’a pas été payés ! Est-ce qu’on va accepter ça ? Est-ce qu’on va se laisser manipuler ? Est-ce qu’on veut le minimum ? Ou on veut le maximum ? On doit être nombreux ici, unis ici, pour être écoutés. On a besoin de toi, tu as besoin de nous. Si on est plein ici les jours qui viennent, Audi, les pouvoirs publics, ils vont nous écouter. C’est la dernière ligne droite. Viens, ramène toi devant chez AUDI ! Tu connais le chemin. Viens montrer qu’on dit NON à leurs cacahuètes ! On veut notre plan social ! [Note : La date du rassemblement du 10/12 dans la vidéo est passée, mais l’appel à venir sur le blocage devant chez Audi à Forest reste valable, plus que jamais !]

Bruxelles Bruxelles |
Économie / Anticapitalisme

Audi : La direction ne cherche plus de repreneur, les travailleur·ses la « séquestre »

C’est une pratique syndicale que nous n’avions plus l’habitude de voir en Belgique depuis plusieurs années. Ce mercredi, alors que la direction d’Audi avait précédemment annoncé n’avoir trouvé aucun repreneur et mettre fin à ses recherches, les travailleur·ses ont mis en place un important blocage sur le site de production. Iels ont fait irruption dans les locaux de la direction, qui leur « promettait des cacahuètes comme indemnisation » selon un délégué syndical, avec l’intention que tout le monde y reste le temps qu’un accord allant dans le sens des travailleur·ses soit trouvé. C’est ce qu’on appelle une « séquestration sociale ». Une pratique du mouvement ouvrier presque oubliée. Images filmées par les ouvrier•es de chez Audi et relayé par la RTBF et L’Avenir. Fichier vidéo Mais cette séquestration sociale n’a pas duré longtemps comme l’ont expliqué les travailleur·ses qui étaient pourtant resté·es pacifiques durant les négociations : la police anti-émeute manifestement prévenue à l’avance, a violemment réprimé les travailleur·ses à coup de matraque, puis a escorté la direction en dehors de l’usine. A l’issue de cette violente confrontation, un délégué syndical a été blessé. D’après certains manifestant·es, les policiers auraient défoncé la porte bloqué par les ouvrier·es avant de matraquer tout le monde. Your browser does not support the video tag. Pour rappel, c’est plus de 4 000 personnes qui perdront leur emploi à cause de la fermeture de l’usine. Car en plus des 3 000 travailleur·ses de l’usine principale, ce sont 1 000 personnes qui travaillent pour des sous-traitants d’Audi Brussels. Dans ce contexte, les sous-traitants de l’usine sont particulièrement lésés et menacés par la fermeture, alors qu’une partie d’entre eux ont déjà été licenciés depuis cet été. En se mettant en grève, iels ont stoppé l’entièreté de la production dans le but d’obtenir des clarifications et des compensations quant à la fermeture. Cette grève a mis au chômage technique le reste des ouvrier·es de chez Audi. Les travailleur·ses appellent à venir les rejoindre sur les blocages et lors de leurs actions. La direction d’Audi Bruxelles a annoncé que la prochaine réunion de délégation syndicale, qui devait se tenir le 19 novembre au sein de l’usine était annulée. « C’est un nouveau manque de respect de la direction. Après avoir eu recours aux forces de l’ordre contre ses travailleurs, contre la concertation sociale, cette même direction annule sans explication la réunion de délégation syndicale plan social de mard [19] prochain. Nous ne tolérerons pas cette annulation et nous mettons en demeure la direction pour qu’elle revienne autour de la table pour fournir des explications pour mercredi dernier et pour discuter du plan social et ce dès ce mardi 19 novembre 2024 comme convenu« , a commenté la CNE Industrie. Sources : (...)

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Audi Bruxelles : La mobilisation monte d’un cran face à l’annonce du licenciement de 3.000 personnes

Le direction de Audi Bruxelles annonçait le 9 juillet dernier sa volonté d’interrompre précipitamment la production du SUV électrique Q8, dernier modèle encore assemblé sur le site de la commune de Forest à Bruxelles. La fermeture de l’usine pourrait mettre en péril l’emploi de 3.000 travailleur·ses. Face à ce futur licenciement de masse et le silence de la classe politique, les ouvrier·es intensifient la pression sur la direction depuis ce mercredi 4 septembre. La semaine dernière, les travailleur·ses ont intensifié leur mobilisation en redoublant d’invintivité afin de faire plier la direction. Lors de la reprise du travail début septembre et l’annonce qu’aucun modèle de véhicule ne serait attribué à Audi Brussels par le groupe Volkswagen, les ouvrier·es se sont mis·es en grêve. La direction refusant de clarifier son plan de fermeture, les syndicats avaient confisqué, jeudi, les clés de 300 voitures prêtes à l’exportation, et ce tant qu’ils n’obtiendraient pas d’éclaircissements sur leur avenir. Le lendemain, les travailleur·ses mobilisé·es recevaient la visite du puissant syndicat américain United Auto Workers (UAW) et de celui européen IndustriAll, preuve de soutien et de l’écho international de la mobilisation. La direction bruxelloise défend un manque de rentabilité et une « situation économique extrêmement tendue » pour défendre son plan de fermeture. Pourtant, rappelons-le, ce sont 6,3 milliards de profits en 2023 pour le groupe Audi. En parallèle, le groupe Audi Brussels aurait reçu 157,7 millions d’euros d’argent public depuis 2018 d’après la FGTB1. Pour la Secrétaire générale du syndicat de la CSC, Marie-Hélène Ska, on a « cru longtemps qu’accueillir une entreprise créait de l’emploi comme par miracle. Donc on a déversé beaucoup de subventions. Par exemple, chez Audi à Forest, les coûts des salaires représentent 13 % des coûts de production d’Audi. Donc dire que les salaires sont trop chers, que la main-d’œuvre coûte trop cher, c’est n’importe quoi aujourd’hui. » 2 Depuis, la direction a imposé la fermeture de l’usine et suspendu les salaires des travailleur·ses pourtant en incapacité de reprendre le travail. Refusant jusqu’ici de discuter avec les représentants syndicaux, la direction a finalement accepter de se rendre à une réunion de concertation ce mercredi après-midi. Toutefois, après trois heures d’échanges, la réunion aurait dégénéré, les conditions de la direction paraissant complètement folles et ne répondant toujours pas aux intérêts des travailleur·ses.3 La tension monte du côte des ouvrier·es face à l’incertitude de leur avenir dans l’usine, et ce malgré les suspensions de salaire et les menaces de poursuites judiciaires faites par la direction de l’usine. Encore une fois, les enjeux de rentabilité du capital priment sur les intérêts des travailleur·ses. La fermeture de l’usine Audi Bruxelles s’inscrit dans la continuité des politiques libérales et la délocalisation des secteurs industriels vers des pays jugés...

Bruxelles Bruxelles |

Suivre tous les articles "Audi 2024"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info