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[Conférence-Débat] Médor, sauce à part

[Conférence-Débat] Médor, sauce à part

Médor défend un journalisme d’intérêt public. Construit en coopérative depuis 2015, le média publiera bientôt son 30e numéro trimestriel papier.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : DK

Depuis 2019, Médor propose aussi une offre éditoriale élargie qui s’appuie sur une plateforme web rendant sa relation aux lectrices et lecteurs plus participative.

Quitte à repenser le fonctionnement d’un média, Médor a opté dès le départ pour un graphisme entièrement réalisé avec des logiciels libres, une majorité des textes et illustrations libres de droits, la rédaction en chef tournante.

Pour la mise en forme, pas d’InDesign dans le processus, mais bien une application appelée HTML2PRINT (du langage HTML pour l’impression).

L’équipe vous propose une visite de ses outils et processus. L’occasion de questionner les rapports texte/images dans le cadre de l’enquête et du récit journalistique et les frictions entre formes d’écritures et formes de dessins.

Cette conférence-discussion se fera avec Olivier Bailly, Alexandre Leray et Ludi Loiseau. Olivier Bailly est pilote journaliste, Alexandre copilote visuel, metteur en page et coordinateur web, Ludi membre du CA et copilote visuel.

Informations pratiques

Date :

  • Lundi 9 janvier
  • 17h : Accueil/Permanence
  • 18h30 : Conférence suivie d’une discussion.

Lieu : Le DK, Rue de Danemark 70b à Saint Gilles (proximité place Bethléem)

Informations : info@ateliers-dk.be

Ateliers du DK

Chaque 2e lundi du mois, les ateliers de réflexion et d’action critiques sur le numérique au DK, se proposent d’aborder des sujets en lien avec le numérique (par exemple, sur les algorithmes, le capitalisme de surveillance, les impacts écologiques, etc.) et d’explorer des manières de faire alternatives (découverte d’outils libres et éthiques, dégooglisation de smartphones, protection des communications, etc.)

Ces soirées se dérouleront en deux parties :

  • Dès 17h, accueil, bar, permanence et moment de rencontres ’libres” et informelles. Venez poser vos questions, discuter de vos idées et proposer vos projets. Ce moment pourra être l’opportunité de partager des ateliers en petits groupes, de découvrir des logiciels et de rencontrer différentes associations qui s’engagent pour un numérique émancipateur.
  • À 18h30, présentation suivie d’une discussion ou atelier thématique.
  • N’hésitez pas à nous faire des propositions à l’adresse info@ateliers-dk.be.

Voir en ligne : Medor, sauce à part


Anciens évènements

[Conférence-Débat] Médor, sauce à part

 lundi 9 janvier 2023  17h00 - 21h00
 lundi 9 janvier 2023
17h00 - 21h00
 le DK,

 

Rue de Danemark 70b
1060 Saint Gilles

Notes

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[Zine] Le Seum n°12 est sorti !

Le seum est un petit journal anarchiste-communiste (ou l’inverse ah ah) gratuit et distribué partout où des camarades sont motiv’ pour le faire. Ici, vous trouverez le lien du dernier numéro et l’édito ! Le seum va sur ses 5 ans. On a commencé tout feu tout flamme, entre deux confinements mais encore porté par l’élan des GJ – on voyait se lever à l’horizon de tous les continents de nouveaux soulèvements. Et si on devait résumer le propos du canard depuis, ce serait : souffler sur des braises brûlantes. Et, avec d’autres, on a soufflé. Mais cela n’a pas suffit, pas pour le moment. Et la période est au reflux, à la contre-révolution, la guerre, la catastrophe. Notre époque est marquée par cette chute vertigineuse des possibles tolérables par le régime capitaliste ; toutes les probabilités sont contre nous. En ultime conséquence, les capitalistes états-uniens montent des plans pour se réfugier sous terre dans des bunkers ou partir sur Mars tandis que le parti communiste chinois nous promet 100 000 ans de servitude industrielle. Mais dans ce journal, nous ne nous résignerons pas au règne du probable. Un petit doigt nous dit qu’il ne recouvre pas le réel, qu’il existe une force absente de ces calculs mécaniques. Un camp sur lequel personne ne mise un centime – et à juste titre, car si nous gagnons, c’en est fini de l’argent. L’improbable victoire des prolétaires, des gilets jaunes, des perdantes, des zéros. Et c’est la seule voie de sortie. Et quand on fera le compte enthousiaste de notre temps pour ceux qui encore ne sont pas nés, mais qui s’annoncent avec un visage plus généreux, nous seront les gagnants nous qui avons le plus souffert de lui. Car être en avance sur son temps c’est souffrir beaucoup de lui Mais c’est beau d’aimer le monde avec les yeux de ceux qui ne sont pas nés encore Et splendide de se savoir déjà victorieux alors que tout autour de soi est encore si froid et si sombre Écrivait un poète révolutionnaire du Guatemala, Otto René Castillo, il y a plus d’un demi-siècle… Bonne lecture ! Le journal est disponible en pdf ici.

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[brochure] La fable du chardon et du bouquet

Chardon a le seum. À mesure qu’elle étend son regard autour d’elle, elle ne constate qu’injustice, exploitation et désolation. Une énième loi sécuritaire, de nouvelles personnes noyées en Méditerranée, une femme violée toutes les dix minutes, et des milliards d’animaux en cage. Elle a le seum, et bien l’intention d’en découdre avec ce monde qui la fait gerber. Alors elle et ses potes commencent à traîner dans le milieu squat/anarchiste/féministe/anti-autoritaire ; un joyeux bordel qui ne prend pas le temps de se définir et qui bouillonne de réflexions comme de propositions concrètes pour nourrir leurs envies d’agir. Au fil de ses aventures, Chardon entend, et constate, que le pouvoir qu’elle exècre tant existe aussi entre elle et son entourage, qu’il n’est pas l’apanage des institutions, mais qu’il est tristement reproduit dans leur milieu, et dans les relations qu’elle construit. Qu’elle le subit par endroits, et qu’elle le fait subir à d’autres. Alors elle a d’autant plus le seum. D’abord envers ses potes mecs surtout, même si elle apprend vite que les choses sont plus complexes. Chardon est une meuf blanche, mais elle pourrait être brune, neuroatypique ou non, cis ou non binaire, classe moyenne ou prolo, elle se retrouverait quoi qu’il en soit quelque part dans la chaîne alimentaire des oppressions systémiques : en position d’être opprimée par certain.es, et d’en opprimer d’autres. Alors au seum qu’elle construit envers les personnes qui ne veulent pas entendre parler d’oppressions systémiques, ou qui n’en font pas assez, s’ajoute une envie d’être elle–même attentive aux dominations qu’elle reproduit. Elle apprend à nuancer ses propos, à ne pas voir tout noir ou tout blanc. Elle se veut cohérente, et ses aspirations anti-autoritaires la poussent, logiquement, à ne pas vouloir faire partie du camp des oppresseurs. Alors elle lit beaucoup sur le sujet, et apprend qu’elle a des privilèges, liés à sa naissance ou à son parcours de vie, et qu’il convient d’en faire quelque chose, si elle se veut juste et cohérente. Elle apprend aussi qu’elle peut être l’alliée de certaines luttes, et que c’est aux premier.es concerné.es de décider ce qui est pertinent à faire ou à dire pour lutter contre leurs oppressions propres. Tout cela lui semble bien logique, bien qu’un peu catégorique. Elle voit bien d’où vient cette idée, et fini par la faire sienne, même si le fait que certaines personnes ne puissent pas donner leur avis la met aussi mal à l’aise. Mais elle a elle-même constaté la quantité de relou.es donneur.euses de leçons qu’il faut bien pouvoir faire taire. Chardon décide alors qu’elle sera une bonne alliée, en plus d’être actrice d’une lutte plus générale contre les institutions, et le sexisme. Elle découvre le concept d’appropriation culturelle, coupe ses dreads et questionne ses activités, comme le yoga ou le massage chinois. C’est vrai qu’en tant qu’occidentale elle n’est pas vraiment légitime à pratiquer des activités que sa culture...

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