8 personnes sont décédées en 2023 en lien avec des interventions de la police, 3 en cellule et 5 par balles (Source : Observatoire des violences policières). Ce qui place la police belge parmi les polices les plus dangereuses en Europe si l’on compte le nombre de morts par million d’habitants (Source : Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, rapport 2022). Mais la mortalité liée à la police n’est que la partie visible de la violence et du racisme qui semble affecter la police. Les discriminations et la violence ciblent majoritairement les personnes racisées, qui subissent des contrôle au faciès, d’humiliantes fouilles à nu, des vérifications d’identité répétées et des violences verbales et physiques… Les 3000 plaintes au Comité P par an, dont 40% pour des violences physiques, semblent ne rien changer. Le nombre de morts a doublé en 2023 par rapport à la moyenne des 10 années précédentes. Conséquence flagrante : aujourd’hui 7 jeunes sur 10 à Bruxelles se sentent en insécurité lorsqu’ils voient un policier (Source : Etude Conseil de la Jeunesse de la VGC, 2021).
Comment agit-on pour que la police fasse preuve d’exemplarité ? Comment mettre fin à cette insupportable impunité dont semblent bénéficier les policiers violents et racistes ?
Le 21 mars à l’IHECS, dans le cadre de la campagne électorale, nous interrogerons les partis francophones sur les mesures qu’ils comptent défendre pour mettre fin à ces violences illégitimes à l’égard des citoyens et citoyennes.
Avec la participation de Caroline Désir (PS), Sophie Rohonyi (Défi), Gilles Van den Burre (Ecolo-Groen) et Nabil Boukili (PTB).
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