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[Espagne] Vitoria-Gasteiz, Commémoration violemment réprimée

[Espagne] Vitoria-Gasteiz, Commémoration violemment réprimée

Il y a 49 ans, le 3 mars 1976, la police franquiste ouvrait le feu sur des grévistes à Vitoria-Gasteiz, tuant cinq ouvriers et en blessant plus d’une centaine. Leur crime ? Ils avaient occupé une église pour exiger de meilleures conditions de travail.

Ailleurs | sur https://stuut.info | Collectif : Secours Rouge

Orchestré par un régime aux abois, le massacre reste une plaie ouverte dans la mémoire ouvrière basque. Ce dimanche 2 mars, un millier de personnes sont descendues dans les rues sous la bannière « s’organiser contre le fascisme et défendre les droits sociaux » pour rendre hommage aux victimes et dénoncer l’impunité des assassins en uniforme. Les forces de l’ordre ont dispersé la manifestation dans la violence, charges, matraques, gaz lacrymogènes ont été utilisés, les manifestants ont riposté par des jets de bouteilles et des jets de pierres. Aucune arrestation ou identification n’a été enregistrée.

Voir en ligne : Secours Rouge

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

14 juin - 07h00 - Paris

Manifestation pour Georges Abdallah à Paris – Départ collectif de Bruxelles et Charleroi

Le samedi 14 juin 2025, Charleroi-Palestine et le Secours Rouge organise un départ en bus pour rejoindre la manifestation organisée à Paris pour Georges Abdallah. Le samedi 14 juin 2025, la manifestation pour la libération de Georges Abdallah revêt une importance particulière. La cour d’appel de Paris donnera sa décision le jeudi 19 juin sur la libération du militant pro palestinien Georges Abdallah détenu depuis plus de 40 ans. Dans ce cadre, le Secours Rouge de Belgique et Charleroi Palestine organise un départ en bus depuis Bruxelles avec arrêt à Charleroi. Le prix pour l’aller-retour est de 30€. Afin de pouvoir adapter le prix pour certaines personnes qui ont peu de moyen, nous proposons un prix solidaire à 35€ ou 40€. Et pour les personnes qui ne peuvent pas se joindre à nous mais aimeraient contribuer, les dons sont les bienvenus afin de pouvoir payer le bus et permettre à certaines personnes de participer à cette mobilisation. Nous serons au festival des résistances ce week-end (vendredi, samedi et dimanche) pour y prendre les inscriptions. Merci de venir avec du cash. Si vous ne pouvez pas passer au festival ou si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter via les emails ci-dessous : Pour le départ de Bruxelles : info@secoursrouge.org Pour le départ de Charleroi : charleroi.palestine@gmail.com Si vous voulez faire un don pour aider à organiser le transport, vous pouvez le faire sur le compte suivant : BE97 0689 3605 2249 Communication : « Don - Bus pour Georges »

Bruxelles Bruxelles | Racismes / Colonialismes |
Extrême-droite / Antifascisme

« Cet hôtel est un centre de rétention » : Un témoignage du front de la lutte contre les expulsions en France, 1999

Ce récit reprend là où le précédent article sur le Collectif contre les expulsions s’est arrêté, en relatant des scènes du mouvement contre les expulsions à Paris à la fin des années 1990. Alors que Donald Trump cherche à consacrer 45 milliards de dollars à l’expansion d’un système de goulag pour détention d’immigrés aux États-Unis, il est crucial d’apprendre comment les habitants d’autres pays ont résisté à la violence de l’État contre les sans-papiers dans un passé récent. Cette histoire vraie est adaptée des mémoires à paraître dans Another War Is Possible (Une autre guerre est possible), un récit du mouvement mondial contre le fascisme et le capitalisme au tournant du siècle. Vous pouvez le soutenir sur Kickstarter jusqu’au 11 avril et suivre l’auteur ici . Le Collectif Anti-Expulsions a explicitement indiqué que notre soutien aux sans-papiers est intrinsèquement lié à nos principes anarchistes. Nous avons souligné que nos intérêts étaient liés aux leurs dans notre désir d’abolir les états et les frontières, de mettre fin à l’exploitation capitaliste du travail, pour la liberté et l’autonomie des êtres humains. En même temps, nous avons travaillé main dans la main avec les collectifs de sans-papiers qui étaient largement autonomes par rapport aux structures des partis ou des ONG et qui accueillaient très favorablement la solidarité sous la forme d’actions directes. Hôtel Ibis de l’aéroport Charles de Gaulle, 23 janvier 1999, midi L’hôtel Ibis de l’aéroport Charles de Gaulle à Paris est à peu près ce que l’on attend d’un hôtel deux ou trois étoiles, accolé à un aéroport. Extérieur terne et architecture de bureau peu spectaculaire, intérieur composé d’hommes d’affaires à l’air maussade et de familles stressées stéréotypées avec 2 ou 3 enfants qui courent dans le hall. Le hall est la seule et unique particularité architecturale de l’établissement. Il s’agit d’une structure de plain-pied avec un toit plat qui relie les bâtiments beaucoup plus hauts où se trouvent les chambres d’hôtel. Ce qui rend cet hôtel unique se trouve à l’intérieur. Et c’est ce qui s’y trouve qui fait la raison pour laquelle deux cents personnes s’apprêtent à franchir les portes principales, à accéder à l’une des tours (avec l’aide d’un camarade entré incognito pour tenir ouverte une porte d’accès stratégiquement importante), à monter les escaliers, à briser une fenêtre et à prendre le contrôle du toit qui surplombe le hall d’entrée. Ce qui rend cet hôtel unique, c’est qu’il témoigne de la nature banale de l’oppression dans la société de consommation capitaliste. Dans cet hôtel, à côté de l’agitation des hommes d’affaires et de la joie des familles européennes blanches en vacances, il y a le désespoir d’autres êtres humains qui sont retenus ici contre leur volonté. Une aile entière de cet hôtel Ibis est une prison, où les sans-papiers sont détenus avant leur expulsion définitive dans un avion d’Air Afrique ou d’Air France. Une prison rendue possible...

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16 juin - 19h00 - L’Antenne Noire

[Projection] One. Two. Three - avec Vincent Meessen

Ce lundi 16 juin, l’assemblée de lutte en solidarité avec le Congo vous invite à une projection de One.Two.Three, un incroyable film qui explore la participation méconnue de révolutionnaires congolais au mouvement de l’Internationale situationniste en mai 68. Le film sera suivi d’une discussion avec son réalisateur Vincent Meessen. Rendez-vous à 19h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1, 1000 BXL) ! « Un spectre hante le monde : l’Internationale situationniste ». C’est par cette allusion à la première phrase du Manifeste du parti communiste que l’Internationale situationniste, mouvement révolutionnaire et dernier mouvement international d’avant-garde de la modernité occidentale, s’est inscrite de manière provocante dans l’histoire à venir. L’Internationale situationniste a laissé une empreinte aussi radicale qu’indélébile sur le monde des idées et des formes. Elle a fondamentalement changé la compréhension de la relation entre l’art, la politique et la vie quotidienne, par son rôle instrumental et décisif lors des événements de mai 68, et par sa critique et son détournement des formes du spectacle marchand. Honni, l’art a été sa première cible, et nous savons que depuis lors, les artistes ont continué à débattre et à se battre avec cet héritage critique. Dans One.Two.Three, Vincent Meessen commence par contourner le piège de la mythologie situationniste, qui consacre Guy Debord comme héros et épicentre d’une révolution. Au contraire, l’ouvrage revisite une partie de l’histoire de ce mouvement qui avait été ignorée jusqu’alors. Le point de départ est la découverte, dans les archives du situationniste belge Raoul Vaneigem, des paroles d’un chant contestataire que le situationniste congolais Joseph Mbelolo Ya Mpiku avait composée en mai 1968. En collaboration avec Mbelolo et de jeunes musiciennes de Kinshasa, du producteur musical Vincent Kenis (Congotronics), Meessen a produit une nouvelle interprétation de la chanson. La représentation cinématographique fragmentée de l’œuvre offre une traduction spatiale de cet arrangement collectif de subjectivités. Le labyrinthe multicolore d’Un Deux Trois, le club de rumba qui a abrité le célèbre orchestre OK Jazz de Franco Luambo, figure emblématique de la modernité artistique au Congo, offre un cadre idéal pour une dérive musicale. Sur fond de rumba congolaise, genre populaire et hybride par excellence, d’architecture vernaculaire menacée et de rhétorique révolutionnaire du passé, le film met en musique le récit de rencontres inattendues et l’une des formes qui en est issue : la chanson de Mbelolo. Transformé en espace expérimental par des musiciennes qui, au fil de leurs pérégrinations, tentent de s’accorder les unes aux autres, le club devient une chambre d’écho des impasses de l’histoire et des promesses inachevées de la théorie révolutionnaire. Et tandis que Mbelolo Ya Mpiku redécouvre la chanson qu’il avait perdue, des soulèvements populaires éclatent à Kinshasa juste à l’extérieur des murs...

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