N’attendons pas que la répression s’abatte de plein fouet avant de prendre des mesures. Un point souvent mis sur le côté par les collectifs en lutte est la sécurité numérique, par manque de temps, d’énergie ou de connaissances. Une culture de la sécurité et une compréhension des outils informatiques peuvent contribuer à empêcher les forces de répression de connaître nos activités, mais aussi nos vies, nos relations, etc. Ces connaissances constituent un avantage considérable qu’auront nos adversaires pour identifier les suspects et mener une surveillance ciblée.
De plus, nous avons vu émerger ces dix dernières années un marché mondial de logiciels espions prêts à l’emploi (Pegasus, Predator, etc.) qui permettent aux gouvernements de surveiller leurs citoyen·nes et leurs adversaires étrangers, et ce plus facilement qu’à l’époque où ce travail nécessitait des compétences techniques poussées. Les entreprises israéliennes occupent une place prédominante dans ce marché. Nous proposons donc d’explorer les liens entre ces entreprises, les universités, l’armée et les services de renseignements israéliens (Unité 8200).
Cette conférence abordera les enjeux liés aux smartphones et à la surveillance. Nous aborderons également différentes stratégies de réduction des risques qui permettent de complexifier le travail de la police et ainsi de mieux nous protéger.
En espérant vous voir nombreux et nombreuses !
LIEU : Bâtiment Walid Daqqa, Université Populaire de Bruxelles (Campus Solbosh, bâtiment B)
Jeudi 06 Juin, 18h.
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