Dans la continuité des « lois antiterroristes » et des dernières lois sécuritaires (lois dites « anti-casseurs », « Sécurité Globale » ou encore « Séparatisme ») et plus largement de la politique du contrôle permanent, la politique de l’État continue sur sa lancée avec la Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur (LOPMI). Ces dernières années, le cadre législatif n’a cessé de renforcer le pouvoir des forces de l’ordre et les modalités de contrôle social : nouvelles missions aux polices municipales et agents de sécurité privée, autorisation de prise de signalétique forcée (empreintes et photos), surveillance numérique, etc. Face aux politiques d’austérité à venir (réforme des retraites, de l’assurance chômage, …) et aux luttes sociales correspondantes, la réponse est encore celle du musellement autoritaire de toute forme de contestation.
C’est dans ce contexte que la LOPMI, véritable « fourre-tout sécuritaire » ciblé, donne le ton pour la mandature actuelle, et ce jusqu’en 2027 : l’idée est d’occulter tous les problèmes sociaux par toujours plus de répression. Cette loi, adoptée au Sénat le 18 octobre puis par l’Assemblée nationale le 22 novembre, et promulguée le 24 janvier dernier. [...]
Suite de l’analyse sur point de rupture
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