Des rencontres printanières antinucléaires et anti-autoritaire auront lieu du mercredi 17 au mardi 23 avril 2024 à Bure (55). Au programme : assemblée plénière antinucléaire, promenades, plein d’ateliers, tables de presse, spectacles et 2 soirées concerts (les 20 et 23) ! Venez, ça va être super !!
Pour être certain.es d’avoir les dernières informations sur la lutte à Bure et les rencontres printanières, le plus simple est de consulter bureburebure.info ! Plus précisément, les informations pratiques sont sur cet article et le programme est sur celui-là.
Nous nous adaptons aux emplois du temps et besoins de toustes, donc certains ateliers du programme qui suit ne sont pas encore confirmés et risquent de changer de place ou d’être annulés. D’autres arriveront plus tard ou pendant l’évènement.
Le programme
On met ici le programme synthétique visuel. Pour des infos plus précises, allez sur bureburebure !
Et on a également prévu de laisser de la place pour une programmation autogérée :) Donc venez avec vos idées et vos envies ! Si vous voulez proposer d’avance un créneau pour un atelier, contactez nous sur semaine-antinuc2024 [at] riseup [point] net
À noter qu’on fera une soirée boom le samedi 20 soir et qu’on finira la semaine par une soirée boom boom le mardi 23 avril de 21h à 3h du matin !!
Infos pratiques
Les informations pratiques actualisées et plus précises sont aussi sur bureburebure.info.
On vous résume ici les informations principales :
- Pour nous aider à anticiper la logistique, c’est cool si tu te pré-inscris via le formulaire de pré-inscription. C’est anonyme, pas obligatoire, pas engageant mais ça nous donne des repères sur combien de personnes souhaitent venir.
- l’accueil sera à la maison de résistance de Bure dès le montage (à partir du 13 avril donc) au 2 rue de l’Église, 55290 Bure. Plus d’infos sur les différentes façons de venir à Bure sur cette page.
- De nombreuses tâches de vie collective et quotidienne seront autogérées par les participant.es.
- on mangera de l’excellente nourriture végétalienne cuisinée par nos ami.es allemand.es de Freiburg !
- il y a possibilité de poser sa tente sur place et de garer des camions aménagés. Il y aura également plus d’une centaine de places en dortoir et il y a moyen de nous contacter si vous avez des besoins spécifiques !
- les possibilités en douche sont limitées sur place mais on se débrouillera pour que chacun.e puisse se laver :-).
- La lutte à Bure (et la lutte antinucléaire) est soumise à du fichage. Il y a une présence policière sur le territoire de la Meuse. Si au quotidien les contrôles sont peu fréquents, on s’attend à ce qu’il y en en ait sur cet évènement. Mais ne laissons pas la répression nous empêcher de nous organiser ! Il y aura un numéro de téléphone infotrafflic qui sera publié sur bureburebure peu avant le début de l’événément.
- l’événement est à prix libre (et il n’y a pas de distributeur sur place). Le prix coutant de l’événement devrait être autour de 7 euros par personne par jour (plus d’infos sur place).
Pourquoi ces rencontres antinucléaires ?
L’industrie nucléaire francaise avance actuellement à pas de géants.
Le projet de poubelle nucléaire CIGEO [1] s’accélère avec les récentes annonces de fouilles archéologiques et d’expropriations à partir de janvier 2024 (permises par la validation de la Déclaration d’Utilité Publique).
L’enfouissement des déchets sert surtout à maintenir et accroître la production nucléaire en france. Vote de la « relance », projets de construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires, allongement de la durée d’exploitation des réacteurs déjà en « fin de vie », formation d’ingénieurs du nucléaire dans les écoles, « taxonomie européenne » [2] , etc…
À quoi s’ajoute le fait que nous n’avons jamais été aussi proches d’une guerre nucléaire depuis la fin de la guerre froide, et la france est le dernier pays de l’Union européenne à produire et détenir la bombe atomique.
Dans ce contexte militaro-industriel, la course à la productivité ne semble pas prête de s’interrompre d’elle même. Bure et ses alentours, territoire rural que le projet CIGEO veut détruire, devient un lieu stratégique pour construire nos luttes, car en s’opposant à sa poubelle, on s’oppose à l’industrie nucléaire dans son ensemble.
Depuis Bure, on pense qu’un temps de rencontres antinucléaires sur des bases anti-autoritaires et anti-capitalistes doit avoir lieu pour accompagner cette volonté de structuration des oppositions et donner de la force aux résistances.
Post-scriptum
Pour toutes questions, contactez nous à [semaine-antinuc2024 [at] riseup [point] net
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