
Image de la contre-manifestation.

Cortège d’extrême-droite protégé par la police anti-émeute.
Cette manifestation a regroupé des groupes aux lignes politiques fascistes de différents pays européens et a rassemblé 300 à 500 manifestant·es d’extrême droite. En réaction, différents contre-rassemblements ont été organisés par des groupes antifascistes, en plus d’une manifestation légale. En tout, 24 arrestations ont été faites par les forces de l’ordre et la manifestation d’extrême droite s’est finalement bien tenue. Des images choquantes ont révélé des personnes effectuant des saluts nazis en plein espace public.
Après l’annonce de cette manifestation, différentes organisations étudiantes et des syndicats avaient demandé son annulation, mais Bourgmestre Mathias De Clercq ne l’a pas fait annuler. Pire encore, un dispositif policier sans précédent était présent pour protéger cette manifestation malgré les différents propos à caractère à racistes et haineux qui y ont été divulgués. Par ailleurs, il a été remarqué qu’une unité antiterroriste de la police fédérale (DSU) a été déployée dans le cadre du maintien de l’ordre de cette manifestation. Tout au long de la manifestation, la police locale, appuyée par des brigades de police spéciale, a protégé l’ensemble des rues par lesquelles la manifestation passait.

Intervention des forces spéciales de la police fédérale (DSU), ces unités sont censées être déployées pour les menaces terroristes.

Cortège de la manifestation d’extrême-droite.

Image de la contre-manifestation.
Une contre-manifestation légale a été organisée en parallèle, celle-ci a permis de rassembler entre 1 000 et 1 500 de personnes. Plusieurs centaines de contre-manifestant•es étaient également présent•es en dehors de la manifestation déclarée.
Au moment où le cortège du NSV a pris les rues de Gand, différents groupes composés de militant·es antifascistes, en dehors de la manifestation déclarée, ont tenté de bloquer l’avancée du cortège. La première tentative a vite échoué après l’intervention des forces de l’ordre et de nombreuses autres tentatives ont eu lieu par la suite. Les contre-manifestants ont partiellement réussi à ralentir la progression de la marche principale en mettant le feu à des poubelles et en lançant des projectiles vers les manifestant.es d’extrême droite.
Une femme aurait été violemment frappée en pleine rue par un manifestant d’extrême droite alors qu’elle s’indignait par le passage de ce cortège dans l’espace public. Différents témoignages présents sur les réseaux sociaux rappellent la différence de traitement qu’ont eu les forces de l’ordre en fonction des manifestant·es auxquels ils étaient confrontés. La femme a reçu des coups sous le regard de policiers impassibles. Les manifestant·es du même cortège faisaient des saluts nazis, tandis que les contre-manifestant·es se sont fait poursuivre et arrêter une partie de la soirée.
Source :
- Une manifestation d’extrême droite vire à la confrontation à Gand : plusieurs personnes « masquées » arrêtées, RTL, 28/03/2025. Disponible en ligne ici https://www.rtl.be/actu/regions/flandre/une-manifestation-dextreme-droite-vire-la-confrontation-gand-plusieurs-personnes/2025-03-28/article/744174
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