Lundi 26 mai à 20h, nous accueillons Elio Possoz pour une présentation d’un récit d’anticipation Les mains vides publié aux éditions la Volte, dans la collection EUTOPIA, dédiée aux nouvelles utopies .
Dans la seconde moitié du XXIe siècle, le climat s’est déréglé, le pétrole est un souvenir et pourtant, parfois, quand un membre d’un village anarchiste subit une séparation amoureuse, il lui faut bien partir, chercher un autre endroit où passer l’été caniculaire, traverser des lieux où tout le monde ne roule pas tout à fait pareil.
Les vagues de canicule arrivent et tu dois quitter ton foyer. Tu as besoin de partir, d’aller voir de l’ailleurs pour réparer ton corazon brisé. Enfourche ton vélo et va, enchaine les kilomètres, quitte tes montagnes à la recherche d’une belle communa pour passer la Torpeur. Rencontre, explore, discute et prends soin. Des autres, du vivant, de toi surtout. Le fol Horhizome est fort et fragile, il relie les anarchies entre elles, qui fleurissent différentes sur leur fondement commun : l’ordre, sans le pouvoir. Roule et traverse, prends garde aux Verticaux, mais nourris-toi de la friction, elle remplira ta carte et tes dessins. Mets l’eau à chauffer, fais tes infusions d’encre.
Alors que les utopies s’enclosent souvent dans des îles (des planètes, des tours, des souterrains), les sociétés sont ici pleines de trous, composent avec le voisin, bricolent et font avec. Hommage à Ursula Le Guin, cette eutopie se fait fiction-sacoche, journal de voyage qui tente de se saisir de la crise climatique pour en exprimer un possible désirable, dans une échappée à la fois politique et intime.
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