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Les mains vides

Les mains vides

Bruxelles | sur https://stuut.info

Lundi 26 mai à 20h, nous accueillons Elio Possoz pour une présentation d’un récit d’anticipation Les mains vides publié aux éditions la Volte, dans la collection EUTOPIA, dédiée aux nouvelles utopies .

Dans la seconde moitié du XXIe siècle, le climat s’est déréglé, le pétrole est un souvenir et pourtant, parfois, quand un membre d’un village anarchiste subit une séparation amoureuse, il lui faut bien partir, chercher un autre endroit où passer l’été caniculaire, traverser des lieux où tout le monde ne roule pas tout à fait pareil.

Les vagues de canicule arrivent et tu dois quitter ton foyer. Tu as besoin de partir, d’aller voir de l’ailleurs pour réparer ton corazon brisé. Enfourche ton vélo et va, enchaine les kilomètres, quitte tes montagnes à la recherche d’une belle communa pour passer la Torpeur. Rencontre, explore, discute et prends soin. Des autres, du vivant, de toi surtout. Le fol Horhizome est fort et fragile, il relie les anarchies entre elles, qui fleurissent différentes sur leur fondement commun : l’ordre, sans le pouvoir. Roule et traverse, prends garde aux Verticaux, mais nourris-toi de la friction, elle remplira ta carte et tes dessins. Mets l’eau à chauffer, fais tes infusions d’encre.

Alors que les utopies s’enclosent souvent dans des îles (des planètes, des tours, des souterrains), les sociétés sont ici pleines de trous, composent avec le voisin, bricolent et font avec. Hommage à Ursula Le Guin, cette eutopie se fait fiction-sacoche, journal de voyage qui tente de se saisir de la crise climatique pour en exprimer un possible désirable, dans une échappée à la fois politique et intime.

Voir en ligne : https://www.librairie-par-chemins.be/non-classe/les-mains-vides

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

16 juin - 19h00 - L’Antenne Noire

[Projection] One. Two. Three - avec Vincent Meessen

Ce lundi 16 juin, l’assemblée de lutte en solidarité avec le Congo vous invite à une projection de One.Two.Three, un incroyable film qui explore la participation méconnue de révolutionnaires congolais au mouvement de l’Internationale situationniste en mai 68. Le film sera suivi d’une discussion avec son réalisateur Vincent Meessen. Rendez-vous à 19h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1, 1000 BXL) ! « Un spectre hante le monde : l’Internationale situationniste ». C’est par cette allusion à la première phrase du Manifeste du parti communiste que l’Internationale situationniste, mouvement révolutionnaire et dernier mouvement international d’avant-garde de la modernité occidentale, s’est inscrite de manière provocante dans l’histoire à venir. L’Internationale situationniste a laissé une empreinte aussi radicale qu’indélébile sur le monde des idées et des formes. Elle a fondamentalement changé la compréhension de la relation entre l’art, la politique et la vie quotidienne, par son rôle instrumental et décisif lors des événements de mai 68, et par sa critique et son détournement des formes du spectacle marchand. Honni, l’art a été sa première cible, et nous savons que depuis lors, les artistes ont continué à débattre et à se battre avec cet héritage critique. Dans One.Two.Three, Vincent Meessen commence par contourner le piège de la mythologie situationniste, qui consacre Guy Debord comme héros et épicentre d’une révolution. Au contraire, l’ouvrage revisite une partie de l’histoire de ce mouvement qui avait été ignorée jusqu’alors. Le point de départ est la découverte, dans les archives du situationniste belge Raoul Vaneigem, des paroles d’un chant contestataire que le situationniste congolais Joseph Mbelolo Ya Mpiku avait composée en mai 1968. En collaboration avec Mbelolo et de jeunes musiciennes de Kinshasa, du producteur musical Vincent Kenis (Congotronics), Meessen a produit une nouvelle interprétation de la chanson. La représentation cinématographique fragmentée de l’œuvre offre une traduction spatiale de cet arrangement collectif de subjectivités. Le labyrinthe multicolore d’Un Deux Trois, le club de rumba qui a abrité le célèbre orchestre OK Jazz de Franco Luambo, figure emblématique de la modernité artistique au Congo, offre un cadre idéal pour une dérive musicale. Sur fond de rumba congolaise, genre populaire et hybride par excellence, d’architecture vernaculaire menacée et de rhétorique révolutionnaire du passé, le film met en musique le récit de rencontres inattendues et l’une des formes qui en est issue : la chanson de Mbelolo. Transformé en espace expérimental par des musiciennes qui, au fil de leurs pérégrinations, tentent de s’accorder les unes aux autres, le club devient une chambre d’écho des impasses de l’histoire et des promesses inachevées de la théorie révolutionnaire. Et tandis que Mbelolo Ya Mpiku redécouvre la chanson qu’il avait perdue, des soulèvements populaires éclatent à Kinshasa juste à l’extérieur des murs...

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