« La solidarité avec la Palestine, une cause antiraciste et anticolonialiste, est plus que jamais vivante à Bruxelles », écrivait Samidoun Bruxelles dans ses flyers. Le Festival l’a démontré. Un message politique clair, la libération de la Palestine de la mer au Jourdain et le soutien à la résistance palestinienne sous toutes ses formes, a mobilisé des centaines et des centaines de personnes.
C’était un Festival populaire, jeune, festif et combatif et solidaire également avec les travailleurs de Delhaize.
Voilà quelques-uns des messages qu’on pouvait lire sur les réseaux sociaux :
- « La Place Bethléem se trouvait samedi en Palestine »,
- « Un événement impressionnant pour la libération de la Palestine, organisé par Samidoun, le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens »,
- « Quelle force de mobilisation et pouvoir d’organisation ! Décidé il y a à peine trois semaines et un si grand succès »,
- « Aujourd’hui, au cœur de Bruxelles, beaucoup de monde au Festival Résistance pour célébrer la résistance palestinienne, soutenir les prisonniers palestiniens, exiger la libération de Georges Abdallah et appeler au boycott d’Israël ! ».
Voilà donc un événement culturel qui a donné du punch pour continuer la lutte. Merci à Samidoun !
Le Festival était soutenu par le Collectif Palestine Vaincra, Zin-TV, Europalestine, Revolutionaire eenheid, Masar Badil, Classe contre Classe, le DK, Bruxelles Panthères, la Plate-forme Charleroi-Palestine, la Fronde, De-Colonizer, Front d’Action révolutionnaire, Secours Rouge et ILPS. Une vingtaine de bénévoles, mobilisés par Samidoun, super-disponibles, assuraient la bonne organisation.
Les concerts de Lowkey, rappeur britannique engagé, OslooB & Issa Mourad, des Palestiniens originaires du camp de Chatila au Liban, d’Achille, jeune rappeur bruxellois et la debke palestinienne ont alterné avec les interventions de Samidoun, Masar Badil et le Collectif Palestine Vaincra et ont créé une super-ambiance.
Une activité était prévue pour les enfants, de très nombreux stands proposaient de la lecture et des pistes pour continuer les mobilisations, une magnifique expo de Johan Depoortere, photographe et ancien journaliste de la VRT, présentait sur les grilles entourant la place plusieurs photos des villages détruits lors de la Nakba.
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