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Rassemblement Justice pour Sourour

Rassemblement Justice pour Sourour

Rassemblement Dimanche 14 mai à 14h place Poelaert.

Bruxelles | sur https://stuut.info

En ce jour de fête des mères, mobilisons-nous pour Sourour, mère aimée et aimante, décédée aux mains de la police. Apportons toustes une fleur en sa mémoire, et en soutien à toutes les mères et les enfants endeuillé•es suite à des violences policières.

Sourour Abouda a perdu la vie dans un commissariat de la rue Royale à Bruxelles le 12 janvier 2023. Cinq mois plus tard, les résultats d’autopsie n’ont toujours pas été révélés, et absolument rien n’a été fait par l’État pour soutenir la famille.

Le comité P - La police des polices - à jusqu’ici eu la ferme intention de garder l’affaire entre leurs mains, mais à partir du 9 mai, la famille va porter l’affaire devant un juge d’instruction et se constituer enfin partie civile.
Cette affaire sera donc jugée par une instance indépendante.

Nous sommes au début du combat qui lui rendra justice.

Nous connaissons les noms de Samira, Mawda, Adil, Mehdi, Ibrahima,... Au-delà de ces victimes dont les noms ont pu émerger et être prononcés, plusieurs dizaines de personnes sont mortes sans qu’on en parle et sans personne pour les défendre en Belgique. C’est le cas de Ilyes Abbedou et Mohamed Amine Berkane, deux jeunes Algériens morts dans le même commissariat que Sourour en 2021.
Ou bien même, Imed, nouvelle victime décédée de violences policières en date du 23 mars dernier…

Sourour était une maman aimante. Sourour était une fille aimée. Sourour était connue et appréciée à Bruxelles. Son nom résonne fort, et la révolte collective ne fera que grandir. A travers le combat pour lui rendre justice, nous voulons nous battre pour tous les autres. Pour que le racisme, les violences policières et l’impunité des agents de l’Etat cessent.

Justice pour une mère,
Justice pour Sourour,
Justice pour toustes.

Soutenez la famille financièrement dans sa lutte via
la cagnotte mise en place par le @mouvement.pac
ou bien via l’IBAN suivant :
BE8487779458 0159,
avec en communication « Justice pour Sourour ».

Retrouvez de nombreuses affiches en 3 langues sur le site internet de Justice pour Sourour. A imprimer, diffuser, coller à volonté.

Voir en ligne : Site internet Justice pour Sourour


Anciens évènements

[Rassemblement] Justice pour Sourour

 dimanche 14 mai 2023  14h00 - 16h00
 dimanche 14 mai 2023
14h00 - 16h00
 Place Poelaert,

 

Bruxelles

Notes

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Décès de Sourour Abouda : la police met en place une tactique d’épuisement

Le 12 janvier 2023, Sourour Abouda, belgo-tunisienne et mère d’un enfant de 19 ans, est décédée dans une cellule de dégrisement du commissariat fédéral rue Royale. De nombreuses zones d’ombres entourent encore ce décès, et la famille de Sourour cherche des réponses aux multiples questions que soulève la version policière des évènements. Face à cette quête de vérité, la police et la justice ont mis en place une tactique d’épuisement et de pression sur les proches de Sourour. Il s’agit d’une stratégie policière classique pour décourager les familles de victime d’investiguer sur la mort de leur proche. Dans ce cas-ci, les avocat·es n’ont toujours pas eu accès au dossier complet et à l’intégralité des images des caméras, comme témoigne le frère de Sourour, qui explique « On aimerait juste avoir tout ce dossier, c’est juste ça ». Soumaya, soeur de Sourour, insiste aussi sur le fait que les violences policières ne s’arrêtent pas aux victimes, mais qu’elles s’étendent aux proches. Ainsi, la police a refusé l’organisation une marche blanche, avant de proposer que la marche se greffe à une manifestation sur l’Ukraine, qui a lieu le même jour. Tout un symbole du mépris et de la condescendance policière. Depuis, un rassemblement a été toléré mais les forces de l’ordre ont expliqué vouloir le déloger si l’évènement Facebook comptait plus de 500 personnes. La tactique d’épuisement ne s’arrête pas là. Les forces de l’ordre ont conseillé à la famille de ne pas faire de contre-autopsie (dont les frais reviennent intégralement aux proches de Sourour), alors que le rapport de la première autopsie n’est toujours pas révélé. Par ailleurs, plusieurs médecins légistes ont refusé de se livrer à une contre-autopsie ; seul un médecin de l’université d’Anvers a accepté … pour plusieurs milliers d’euros. La famille a fini par se tourner vers la Tunisie, où un médecin a fait une autopsie complète, dont les résultats ne sont pas encore connus. De plus, la famille de Sourour n’a pas eu de moment de deuil. Ils et elles ont directement dû entreprendre un combat pour la vérité, parce qu’ils et elles faisaient face à un appareil policier distant et peu enclin à donner des réponses, au même titre que la justice. Allan, le fils de Sourour, a dû quitter l’appartement que sa mère louait une quarantaine de jours après le décès. Rien n’a été entrepris par les autorités pour l’aider à trouver un autre logement et à subvenir à ses besoins. Autre exemple : la première version des policier.ères parlait d’un suicide par auto-étranglement. Quelques temps après, la magistrate en charge de l’affaire contactait la famille pour expliquer que l’hypothèse du suicide était écartée et que des lésions avaient été constatées sur le corps de Sourour, mais qu’elles ne seraient pas liées au décès. Dans la foulée, la magistrate partait en congé. Elle est restée incontactable pendant six long jours, laissant à nouveau la famille dans le flou. La police et la justice créent des zones...

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