Mardi 14 mai dernier, une cinquantaine de militant·es ont bloqué la rue de l’ambassade israélienne dans la commune d’Uccle, à Bruxelles. L’action a débuté à quatre heures de l’après-midi, quand une cinquantaine de militant·es ont décidé de bloquer le début de l’avenue de l’observatoire où se situe l’ambassade. Sur place, les militant·es ont déployé un mur d’environ trois mètres de hauteur sur toute la largeur de la route. Celui-ci était une imitation symbolique du mur qui sépare la Palestine de l’Etat colonial israélien.
Après avoir l’installation du mur, des barricades ont été mises en place par les militant·es qui organisaient l’action. Des banderoles ont aussi été installées afin de donner une visibilité extérieure au blocage. On pouvait par exemple y lire « Decolonization will not be telivised » ou « Escalate for Palestine ». Une partie des militant·es présent·es se sont ensuite accroché·es au mur. Certain·es d’entre elles et eux se sont aussi « arm lockés » afin de ralentir l’intervention policière. Le arm-lock est une technique qui consiste à s’attacher les mains dans des tubes de métal, ce qui empêche la police de scier directement les tubes et ralentit ainsi les forces de l’ordre.
Une fois le blocage lancé aux alentours de seize heures, le bourgmestre de la commune d’Uccle, Boris Dilliès (MR), a directement contacté les forces de l’ordre. Celles-ci n’ont pas tardé à arriver sur place et à déployer un dispositif imposant. Dès dix-sept heures, une autopompe ainsi que cinq fourgons de police et différentes voitures de la police fédérale étaient prêts à intervenir. Ce n’est qu’aux alentours de dix-neuf heures que la police a commencé à arrêter les militant·es accroché·es aux barricades. Les deux premières arrestations ont été violentes. Ces deux personnes arrêtées ont subi de longs placages ventraux après avoir été violemment contrôlées.
Par la suite, l’ensemble des militant·es encore présent·es à l’endroit du blocage ont été arrêtés. Ce n’est qu’à vingt heures, après que la police ait contrôlé l’identité de l’ensemble des militant·es, que toutes les personnes arrêtées ont finalement été relâchées.
Finalement, cette action bien que symbolique, aura permis de bloquer la rue de l’ambassade d’Israël pendant plusieurs heures.
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