Le centre fermé de Merksplas est situé dans une zone très protégée, où prison et centre fermé se font face. Le contact visuel avec les sans-papiers est impossible depuis l’extérieur. Les barrières sont énormes. Les fenêtres sont fermées. Les militant.es ont crié leur rage et diffusé de la musique.
Depuis plusieurs années, les conditions à l’intérieur de ce centre sont dénoncées. Par exemple dans ces articles [1] [2]. Dernièrement, un détenu était entré en grève de la faim et avait été mis à l’isolement. Il était père de trois enfants et possédait un titre de séjour français. Il était de passage en Belgique et a été arrêté car il n’avait pas ses papiers sur lui.
Après le décès de cette personne, des révoltes ont éclaté à l’intérieur du centre. La police est intervenue massivement et a emmené une vingtaine de sans-papiers.
Ce samedi 25 mars, les militant.es voulaient donc soutenir les personnes enfermées et leur donner un peu de baume au cœur en diffusant de la musique depuis l’extérieur. La police n’était pas du même avis et a procédé au contrôle d’identité de toutes les personnes présentes au rassemblement.
Depuis le centre fermé, les personnes sans-papiers ont remercié pour le courage donné. Pour une fois, iels se sentent moins seul.es. Solidarité avec les sans-papiers !
Les frontières assassinent.
L’État est complice.
A bas les centres fermés ! A bas les frontières !
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