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RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE. Free54 - Public Take Over

RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE. Free54 - Public Take Over

Friday, 30th of June at 18:00 on St Catherine square
Vendredi 30 juin à 18 heures sur la place Sainte-Catherine
Vrijdag 30 juni om 18u op het Sint-Katelijneplein

Bruxelles | sur https://stuut.info

(ENG) RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE.

Free54 - Public Take Over
Friday, 30th of June at 18:00 on St Catherine square

Brussels has changed. Terraces have taken over squares and sidewalks. Public benches are scarcer than ever and drinking alcohol has become illegal, at least on the streets. Those who can spend money are given a privileged place in what was previously considered public space. Today, the city is changing in a non-inclusive way : commercial usage of space is put first over public usage. Public space is shaped according to commercial interests often led by non-local investors. This is slowly but surely pushing away local businesses and people who want to use the city to live.

In the summer of 2015, Marion Lemesre, ex-council member for economy and work, unilaterally decided to allow restaurants at St. Catherine to expand their terraces from the sidewalks to the square. From then on, they grew, thereby completely altering the character of its public space. Benches were removed, and the police stigmatized the youth by conducting frequent checks. Meanwhile, these restaurants received large subsidies from the city to place uniform terraces. This led to a countermovement of youngsters and locals called Free 54 who organized playful gatherings on St Catherine to reclaim the square.

In the end, Lemesre managed to push her policy through with the promise of helping the local economy. A political choice of the city not to listen to the concerns of its citizens. Today, seven years later, six of the seven restaurants are taken over by restaurant chains who, with aggressive economic models and large sums of money, compete the local economy to death. Blind faith in the tourist economy has trampled the public usage of the square. St Catherine is a symbol of how policy has made many of us no longer feel welcome in the public space of Brussels.
We want to fight back for the public usage of urban space in Brussels. Let us transform squares, streets, and corners back into public spaces for and by the people because as residents of Brussels we also have a right to the city.

Friday the 30th of June at 18:00 we are again gathering on St Catherine for a Free for All evening.
Everyone is welcome to come and reclaim the square by chilling, talking, footballing, frisbeeing, meeting friends or strangers, drinking a beverage, playing chess, drawing, playing music, slacklining, rapping, dancing, baking pancakes, and much more.

See you at St. Kat.
Free 54

(FR) RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE.

Free54 - Public Take Over
Vendredi 30 juin à 18 heures sur la place Sainte-Catherine

Bruxelles a changé : l’espace public est méconnaissable. Les terrasses ont envahi les places et les trottoirs. Les bancs publics sont devenus une rareté et la consommation d’alcool est désormais interdite. Désormais, un espace qui auparavant était destiné à tout un chacun est réservé exclusivement aux clients des restaurants et franchises des alentours. De nos jours, Bruxelles devient de plus en plus non-inclusive : l’utilisation commerciale de l’espace public prime sûr son l’utilisation publique. Ces projets d’intérêt commercial sont souvent gérés par des investisseurs étrangers. Ils repoussent peu à peu les petits commerces locaux et les personnes souhaitant simplement profiter de leur ville.

Au cours de l’été de 2015 Marion Lemesre, ancienne échevine du Commerce et de l’Emploi à la Ville de Bruxelles, a décidé de permettre aux restaurateurs de Sainte-Catherine d’étendre leur terrasses des trottoirs jusqu’à la place. Et depuis, elles prolifèrent sans cesse, changeant irrévocablement l’aspect et l’utilisation de cet espace public. Les bancs publics ont commencé à disparaître et les jeunes qui fréquentaient l’endroit furent régulièrement ciblés par des contrôles policiers discriminatoires. Tout ceci alors que les restaurateurs, eux, en plus de se remplir les poches, profitaient largement de subsides, octroyés par la Ville de Bruxelles, pour agrandir et renouveler leurs terrasses invasives. La réponse des habitants du quartier et des jeunes opprimés ne tarda pas : le contre-mouvement « Free 54 » vit le jour. À leur initiative, plusieurs rassemblements ludiques furent organisés, pour réapproprier l’espace public.

Finalement, la politique instaurée par l’échevine Lemesre s’est imposée, avec la promesse de soutenir l’économie locale. Un choix politique de la ville de ne pas écouter les préoccupations de ses citoyens Aujourd’hui, sept ans plus tard, le constat est frappant : 6 des restaurants indépendants avoisinant la place furent repris par des chaînes, dont les modèles d’entreprise, économiquement imbattables, étouffent l’économie locale dans une compétition inégale et sans merci. La confiance aveugle dans l’économie touristique a détruit l’usage public de la place. La Place Sainte-Catherine est devenue le symbole d’une politique asociale qui fait de cet espace public un endroit où beaucoup d’entre nous ne se sentent ni à l’aise, ni les bienvenus.
Nous voulons nous battre pour défendre l’usage public de l’espace urbain à Bruxelles. Retransformons les places, les rues et leurs coins en espaces publics pour et par les habitants ! En tant que résidents de Bruxelles, nous avons aussi un droit sur la ville !

Le vendredi 30 juin à 18h00, nous nous rassemblerons à nouveau sur la Place Sainte-Catherine pour une soirée Free pour tous. Tout le monde est invité à venir se réapproprier la place pour s’y détendre, discuter, jouer au football, faire du frisbee, y rencontrer des amis ou faire de nouvelles connaissances, y prendre un pot, pour jouer aux échecs, y dessiner, jouer de la musique, faire de la slackline, du rap, de la danse, y préparer des crêpes, et bien plus encore.

Rendez-vous à St. Kat.!
Free 54

(NL) RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE.

Free54 - Public Take Over
Vrijdag 30 juni om 18u op het Sint-Katelijneplein

Brussel is veranderd. Terrassen hebben pleinen en trottoirs ingenomen. Publieke banken zijn schaarser dan ooit en het drinken van alcohol is illegaal geworden, of toch op straat. Wie geld kan uitgeven, krijgt een bevoorrechte plaats in wat vroeger als openbare ruimte werd beschouwd. De stad en het gewest veranderen zo op exclusieve wijze : commercieel gebruik krijgt voorrang op publiek gebruik. De openbare ruimte wordt vormgegeven door commerciële belangen die langzaam maar zeker lokale bedrijven wegduwen, samen met de mensen die de stad willen gebruiken om te leven. Wie heeft het zeggenschap over de publieke ruimte, louter de commercie ?

In de zomer van 2015 besloot Marion Lemesre, ex-schepen voor economie en werk, met het schepencollege om de restaurants op St. Catherine toe te staan hun terrassen uit te breiden van de trottoirs tot op het plein. Vanaf dat moment groeiden ze in omvang, waardoor het karakter van de openbare ruimte volledig veranderde. Bankjes werden verwijderd en de politie stigmatiseerde de jongeren door veelvuldig controles uit te voeren. Ondertussen kregen de restaurants stevige subsidies van de stad om uniforme terrassen te plaatsen. Dit leidde tot een tegenbeweging van jongeren en buurtbewoners, Free 54 genaamd, die ludieke bijeenkomsten organiseerde op St. Catherine om de openbare ruimte terug op te eisen.

Uiteindelijk slaagde Lemesre erin haar beleid door te drukken met de belofte de lokale economie te helpen. Een politieke keuze van de stad om niet te luisteren naar de bezorgdheden van haar burgers. Vandaag, zeven jaar later, zijn zes van de zeven restaurants overgenomen door restaurantketens die met agressieve bedrijfsmodellen en grote sommen geld de lokale economie kapot concurreren. Blind vertrouwen in de toeristische economie heeft het openbare gebruik van het plein met de grond gelijk gemaakt. Sint-Katelijne staat symbool voor hoe het beleid ervoor zorgde dat velen van ons zich niet langer welkom voelen in de Brusselse openbare ruimte.
We willen terugvechten voor het publiek gebruik van de stedelijke ruimte in Brussel. Laten we pleinen, straten en hoeken opnieuw veranderen in publieke ruimtes voor en door mensen, want als inwoners van Brussel hebben ook wij recht op de stad.

Op vrijdag 30 juni verzamelen we om 18:00 opnieuw op Sint-Katelijne voor een Free for All-avond. Iedereen is welkom om het plein terug op te eisen door te chillen, praten, voetballen, frisbeeën, vrienden of vreemden te ontmoeten, een drankje te drinken, te schaken, tekenen, muziek te maken, te slacklinen, rappen, dansen, pannenkoeken te bakken en nog veel meer.

Tot op St. Kat.
Free 54

Voir en ligne : Event sur la page Facebook de Free 54


Anciens évènements

RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE. Free54 - Public Take Over

 vendredi 30 juin 2023  18h00 - 05h00
 vendredi 30 juin 2023
18h00 - 05h00
 Place Sainte Catherine - 54,

 

Bruxelles

Notes

  • le 29 juin 2023 à 18:04

    Chasser les plus précaires de l’espace public est une politique violente et irresponsable

    Une carte blanche signée par Christopher Collin (DUNE), Ariane Dierickx (L’Ilot), Edgar Szoc (Ligue des droits humains), Christine Vanhessen (AMA – Fédération des maisons d’accueil et des services d’aide aux sans-abri) et par Laurent d’Ursel (DoucheFLUX)

    ’interdiction de la consommation et de la vente d’alcool frappe une partie importante du centre-ville de Bruxelles mais aussi Schaerbeek, Molenbeek et Saint-Josse, où la répression des consommateurs·rices est accentuée dans certaines zones et les établissements de quartier sommés de fermer leurs portes.

    Depuis le 22 juin, à Saint-Gilles, la consommation d’alcool est désormais également interdite dans un large périmètre de l’espace public. Une quinzaine de rues, parcs ou places sont concernées par une ordonnance de police qui couvre la période du 22 juin au 11 septembre. L’interdiction visée par ladite ordonnance porte en particulier sur la place du Parvis de Saint-Gilles et ses environs, à l’exception des établissements HORECA et de leurs terrasses, qui ne sont pas visées par la mesure.

    Alors que l’arrêté-loi du 14 novembre 1939 relatif à la répression de l’ivresse permet de prévenir les nuisances associées à la consommation, la décision d’interdire d’alcool sur la voie publique relève d’une logique strictement punitive et contre-productive.

    Pis, elle apparaît offrir un traitement différencié aux personnes qui disposent de ressources suffisantes pour fréquenter les espaces publics HORECA. Les conséquences de l’interdiction d’alcool sur la voie publique apparaissent ainsi sensiblement plus lourdes pour toutes celles et ceux qui n’ont pas accès aux établissements HORECA et à leurs terrasses.

    La consommation problématique d’alcool ou de drogues, licites ou illicites, a pour effet de compenser les difficultés liées à un parcours ou à une situation de fragilité sociale, mais aussi d’affronter les conditions de la vie en rue.

    Les constats sont alarmants. Bruxelles dénombre 7134 personnes sans abris, chiffre publié par Bruss’help ce 28 juin, soit 2000 personnes en plus que lors du précédent recensement il y a deux ans.

    Les nuisances, tensions et troubles évoqués, auxquels cette décision voudrait très maladroitement remédier, sont liés au basculement dans l’extrême précarité d’une population toujours plus grande.

    Plutôt que d’appliquer, encore et encore, des règlements stériles, osons garantir un traitement juste et proportionné à l’ensemble des citoyens·nes. Afin d’apporter des solutions éclairées, durables et créatives aux troubles et tensions dans l’espace public, osons compter sur l’expertise du tissu associatif et des professionnels·es du secteur social-santé.

    L’usage dérégulé d’alcool ou de drogues est un problème de santé publique. On ne soigne pas un problème de santé publique par la répression. Ces règlements ne conduisent qu’à déplacer les personnes vers d’autres lieux, ils ne résolvent rien. De plus, cela précarise encore davantage ces publics qui se retrouvent ainsi dans des lieux qui sont plus dangereux pour eux.

    Nous, travailleuses et travailleurs de première ligne, nous appelons les communes à ne pas céder à la tentation de ces règlements violents et discriminatoires.

    via : https://www.lalibre.be/debats/opinions/2023/06/29/chasser-les-plus-precaires-de-lespace-public-est-une-politique-violente-et-irresponsable-CIPPQLKLERHA3CETTY3MZ3AO6Q/

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