Expulsions, violences, meurtres,… c’est la réalité subie par les peuples autochtones depuis que des institutions telles que l’UNESCO ou le WWF cherchent à naturaliser des zones d’Afrique et d’Asie.
Cette démarche -autrement appelée colonialisme vert- repose sur l’idée reçue et raciste selon laquelle les peuples autochtones détruiraient l’environnement dans lequel iels vivent. Iels sont donc illégalement expulsé·e·s de leurs terres au nom de la conservation, pour créer des parcs nationaux et d’autres aires protégées. Or, 80% de la biodiversité se trouve dans le territoire des peuples autochtones et iels en sont les meilleur·e·s gardien·ne·s, les expulser est totalement inefficace. Si nous voulons vraiment sauver la biodiversité, les droits des peuples autochtones doivent être au cœur des luttes environnementales.
Participe aux échanges autour de la construction d’un modèle de conservation qui respecte réellement les droits humains et s’attaque aux véritables causes de la perte de biodiversité et de la crise climatique.
PROGRAMME :
- 19h30 : accueil et petit bar → prévoir du cash
- 20h : introduction avec Martin Léna (chargé de plaidoyer pour Survival International) suivi d’un focus sur la situation en Inde avec Siddamma Edwards (activiste indienne qui travaille avec les communautés irulas et avec les travailleurs·euses sans droits sociaux du Tamil Nadu).
MODALITÉS :
- jeudi 5 octobre
- à Mundo-b (26 rue d’Edimbourg 1050 Ixelles)
- gratuit, inscription via https://quinoa.be/evenement/le-colonialisme-vert/
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