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[Palestine] Deux prisonniers du FPLP réarrêtés par l’occupation israélienne

[Palestine] Deux prisonniers du FPLP réarrêtés par l’occupation israélienne

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Mardi 6 mai, les forces israéliennes ont arrêté plusieurs prisonniers palestiniens récemment libérés. En particulier, elles ont pris pour cible deux militants originaires de Naplouse : Wael Jaghoub, dirigeant du FPLP condamné à la perpétuité et libéré le 25 janvier dernier dans le cadre de l’accord d’échange Toufan al-Ahrar, et Thaer Hanani (à droite sur la photo), un autre membre de l’organisation de gauche palestinienne qui avait été libéré le 30 juin 2024 après avoir purgé 20 ans de prison.

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Extrême-droite / Antifascisme

Solidarité avec Kyiv bombardé

Update de la situation des civiles affectés par la guerre de la Russie en Ukraine. Appel à la solidarité internationale avec le mouvement de résistance. ENGLISH BELOW 10 juillet 2025 En Ukraine, le bombardement des villes et des civils s’est intensifié ces dernières semaines. L’attaque aérienne la plus importante contre l’Ukraine depuis le début de l’invasion à grande échelle a eu lieu il y a tout juste une semaine, avec une attaque de plus de 700 drones et 60 missiles. C’est maintenant la deuxième nuit consécutive que Kiev est attaquée avec des centaines de drones et de missiles balistiques, provoquant des explosions, des incendies et des destructions, faisant des dizaines de blessés et deux morts (9-10 juillet). La Russie continue de produire des armes, y compris des armes chimiques, et de viser des civils. Le nombre total de civils tués en Ukraine depuis 2022 s’élève à 13341 personnes, dont 710 enfants. Alors que les soi-disant « pourparlers de paix » se déroulaient au début du mois de juin, la délégation russe a finalement reconnu l’enlèvement d’enfants ukrainiens, que l’Ukraine dénonçait et dont elle réclame toujours le retour1. Dans le même temps, le plan de Poutine visant à anéantir le peuple et la culture ukrainiennes et son intention de poursuivre l’invasion sont explicites. Dans son discours du 20 juin 2025 à St-Peterborough, Poutine a déclaré que « partout où le pied d’un soldat russe se pose, c’est une terre russe »2. Au mépris de ses propres soldats qui meurent en masse. Face à cette guerre colonialiste de la Russie, le peuple ukrainien continue de résister et de lutter pour son autonomie. De l’entraide locale à l’armée, le mouvement de résistance prend de nombreuses formes, et les militants anti-autoritaires participent à cette lutte contre l’impérialisme. Les efforts pour soutenir les personnes affectées par l’invasion russe sont continus : aide humanitaire, aide aux animaux, soutien aux proches ou aux camarades sur la ligne de front, coordination, transport, aide médicale, etc... La solidarité internationale est nécessaire. Restez informé.es et soutenez votre groupe local, par le biais des syndicats internationalistes3, des Solidarity Collectives4, du RESU5 (Réseau Européen de Solidarité avec l’Ukraine) qui a un groupe en Belgique6. 1 > https://kyivindependent.com/russia-admitted-to-taking-ukrainian-children-during-latest-peace-talks-zelensky-says/ 2 > https://kyivindependent.com/all-of-ukraine-is-ours/ 3 > https://solidaires.org/ 4 > https://www.solidaritycollectives.org/en/ https://www.instagram.com/solidaritycollectives 5 > https://ukraine-solidarity.eu/ 6 > https://www.solidarity-ukraine-belgium.com/ EN 2025, 10th of July In Ukraine, the bombing of cities and civilians is intensifying the past weeks. The largest aerial attack on Ukraine since the start of full-scale invasion was just one week ago, with an attack of more than 700 drones and 60 missiles. And now is second night...

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Racismes / Colonialismes

Des espaces publics confisqués aux quartiers populaires

À Anderlecht, l’été 2025 laissera un goût amer à des milliers de Bruxellois·es. Alors que la chaleur envahit la ville, que les terrasses se remplissent et que les parcs devraient être des havres pour les familles, les enfants et les jeunes privés de vacances, certains quartiers populaires se retrouvent littéralement bouclés et militarisés. En effet, les ordonnances de police se succèdent dans la commune : Place Clemenceau complètement fermée et grillagée, le quartier du Peterbos interdit aux non-résident·es sous peine d’amendes de 350 euros, commerces, bars et restaurants de Cureghem contraints de baisser rideau dès 1h du matin : les restrictions se normalisent. Ce qui était présenté comme temporaire, le temps de « rétablir la tranquillité », devient un mode de gouvernance sécuritaire permanent des quartiers populaires. Ces mesures, renouvelées sans cesse depuis plus d’un an sous couvert de lutter contre le trafic de drogue et les « nuisances », n’ont plus rien d’exceptionnel : elles sont devenues la norme. Et sous cette normalité imposée se cache une réalité inquiétante : la progressive transformation des quartiers populaires en zones de contrôle, où la liberté de circuler, de se retrouver, de vivre ensemble est sacrifiée. Des chiffres sont brandis en gage d’efficacité : des centaines de procès-verbaux dressés, des véhicules fouillés, des logements perquisitionnés, et même des opérations coup de poing mobilisant près de 900 policiers au Peterbos en une seule matinée. Pourtant, ces démonstrations de force et opérations de communications posent question : si le trafic persiste malgré l’arsenal répressif, ne faudrait-il pas repenser la stratégie plutôt que d’assiéger des quartiers entiers ? Les criminologues sont unanimes sur la question : la répression policière n’a jamais résolu ni la question du trafic, ni celle de la consommation. Elle vise avant tout à donner l’illusion que les autorités agissent. En parallèle, nos prisons débordent : en Belgique, la moitié des détenu·es sont incarcéré·es pour des faits liés aux drogues. Un chiffre bien au-delà de la moyenne européenne, qui s’élève à 19 % selon les données du Conseil de l’Europe du 31 janvier 2022. Ce recours systématique à la répression produit un autre effet pervers : le déplacement des trafics et de la violence vers les quartiers voisins. Ainsi, Le Soir titrait le 20 février 2024 : « Plus les forces de l’ordre harcèlent les bandes actives dans le trafic, plus ces dernières sont obligées de se déplacer vers d’autres zones. ». Derrière une sécurité de façade, les besoins fondamentaux restent eux, ignorés. Dans ces cités déjà marquées par la précarité, ces restrictions frappent en premier lieu les enfants et les jeunes. Pour beaucoup, l’été est synonyme de vacances à la maison, faute de moyens pour partir. Leur seul échappatoire : les parcs, les places, les rues où l’on se retrouve, où l’on tue le temps, où l’on construit son identité au contact des autres. C’est justement...

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