Cette rencontre sera co-animée par Nicolas Marion, travailleur de l’ARC-Action recherche culturelle, afin de pouvoir situer le point de vue d’Arthur Moreau notamment sur le plan de l’associatif et du culturel en Belgique.
Après le livre : Te plains pas c’est pas l’usine, exploitation en milieu associatif, le livre d’Arthur Moreau permet de s’attaquer à un tabou :
le manque de structures collectives dans les milieux du travail dit progressistes ainsi que les liens de subordinations qui les traversent.
Ce livre propose autant des pistes de réflexions que des outils.
« C’est le premier symptôme
du patron de gauche que
j’ai constaté : que ce soit
par convictions politiques,
par pudeur ou par bonnes
intentions, le patron de
gauche n’assume pas qu’il est
un patron. Il en refuse aussi
bien le terme, l’étiquette, que la
fonction et les responsabilités
qui en découlent. »
« Les pires patrons, c’est les patrons de gauche », a longtemps
répété son père syndicaliste à Arthur Brault-Moreau. Ce
dernier lui rétorquait à chaque fois qu’il existe des patrons
véreux partout, jusqu’à ce que sa première vraie expérience
professionnelle le mette face à la triste réalité : s’ils récusent
le terme de « patrons », les patrons de gauche n’ont rien des
alliés des salariés qu’ils déclarent être.
Ni étude scientifique, ni enquête gonzo, ce livre écrit sur
le ton revendiqué d’un guide de développement personnel
est plus exactement un guide de développement collectif. Il
propose des outils utiles à saisir la dimension structurelle
du patron de gauche au-delà de la personnalité de ceux qui
l’incarnent et à surmonter cette situation – outils qui, loin
de se substituer aux modes d’organisation traditionnels de
défense du droit des salariés comme le syndicalisme, viennent
les compléter efficacement.
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