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(Nadia Geerts/CAL/WBE) VS (Mouhad Reghif/Bruxelles Panthères)

(Nadia Geerts/CAL/WBE) VS (Mouhad Reghif/Bruxelles Panthères)

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COMMUNIQUÉ – Bruxelles Panthères

Le 25 juin 2025, la justice belge a décidé de renvoyer notre frère Mouhad Reghif devant le tribunal correctionnel pour… avoir écrit :
 « J’emmerde tout ce qui est suprématie blanche ».

Pendant ce temps-là, la veille, la même chambre des mises blanchit quatre policiers impliqués dans la mort de Mehdi Bouda, 17 ans, fauché par une voiture de police à 98 km/h.

Deux poids, deux mesures. C’est ça, le racisme d’État.

 

Introduction

C’est à notre tour de partager notre analyse et nos commentaires sur l’arrêt de la chambre des mises en accusation (CMA) du 25 juin 2025 au sujet de la plainte de Nadia Geerts contre Mouhad Reghif et neuf autres personnes.

L’arrêt acte la décision de la chambre de renvoyer six des dix inculpés, dont Mouhad, devant le tribunal correctionnel (TC).

Nous ne nous prononçons pas sur les décisions qui concernent les autres inculpés.

Nous nous en tenons à la décision de renvoyer l’un de nos fondateurs devant le TC pour « calomnie envers une personne ayant un caractère public » (sic).

Nous n’allons pas non plus nous étaler trop longuement sur Nadia Geerts, ersatz belge de Caroline Fourest, la célèbre serial-menteuse islamophobe hexagonale.

Chacun sait, ou devrait savoir, qu’elle fait partie d’une nébuleuse de militants et militantes soi-disant laïques et « universalistes ».

Une nébuleuse composée de sionistes et d’islamophobes rabiques comme, entre autres, Fadila Maaroufi, de l’observatoire de zinzins, Joël Kotek, professeur à l’ULB, Marcel Selles, influenceur sur X, Viviane Teitelbaum, présidente sioniste du conseil communal d’Ixelles et sénatrice cooptée du MR, le mouvement raciste, Djemila Benhabib et Sam Touzani, deux des cautions arabes des sionistes et des islamophobes et beaucoup d’autres, beaucoup trop.

Nous sommes gré à Nadia Geerts pour ses répugnants tweets de ces derniers jours qui prouvent que tout ce que nous avons toujours pensé et dit de ses positions politiques est exact.

Voici ce qu’elle a tweeté le 27 juin pour défendre son collègue détraqué sioniste génocidaire qui a dit qu’à Gaza les enfants mangent des crêpes au au nutella.

 

 

La décision de renvoyer Mouhad devant le TC est incompréhensible et choquante.

Nous allons analyser et politiquement commenter plusieurs aspects de cette décision à ce stade et dans ses suites.

D’abord l’arrêt lui-même, plein d’erreurs matérielles manifestes et d’interprétations et de décisions pour le moins surprenantes.

Nous exposerons ensuite quelques éléments de contexte sur le déroulement des audiences devant la CMA. Si nous n’allons pas jusqu’à dire, comme nous l’avons lu ici et là, qu’il y aurait accointance entre la plaignante, sa défense et la « justice », il y a des faits qui méritent sans aucun doute d’être portés à la connaissance du public.

Après cela, nous traiterons de la réaction à l’arrêt de la CMA des avocats de la plaignante et du CAL, qui s’est porté partie civile avec elle, les Uyttendaele père et fils.
À notre connaissance, les avocats de WBE ne se sont pas prononcés.

Enfin, nous parlerons de la manière dont nous voyons et envisageons la suite de la procédure et le futur procès devant le TC, procès qui n’aura sans doute pas lieu avant de nombreux mois, voire de nombreuses années.

Nous conclurons par des commentaires politiques sur la décision de la CMA du 25 juin en comparaison d’une autre décision de la même CMA prise la veille, le 24 juin d’une part, et sur un article du Soir publié le même jour que l’article sur la décision de la CMA pour la plainte de Geerts et qui présente l’état de délabrement généralisé de l’appareil judiciaire et les sentiments de ceux et celles qui en font partie, d’autre part.

 

Arrêt de la CMA du 25 juin renvoyant Mouhad devant le TC

Nous ne sommes pas juristes et nous ne reviendrons donc pas sur l’argumentation juridique avancée par la CMA pour refuser la qualification de délit de presse et donc de ne pas renvoyer l’affaire devant une cour d’assise mais devant un TC.
Nous affirmons en revanche que TOUTE l’argumentation et TOUTE la présentation des faits qui amènent la CMA à renvoyer Mouhad devant le TC, à part un seul point, sont matériellement absolument totalement fausses.

Le seul point correct est celui sur la temporalité des tweets de Mouhad sur le réseau social qui n’était pas encore celui de Musk, le gars qui n’a pas fait un salut nazi, selon le MR et le centre Jean Gol.

Dans la partie sur la qualification du chef d’accusation de « calomnie » (A2), il est dit que les propos reprochés aux inculpé.e.s pour ce point ont été publiés entre le 15 et le 24 janvier. C’est exact en ce qui concerne Mouhad.

Son premier commentaire sous la publication de la plaignante sur Twitter date du 16 janvier 2021.

Et le dernier, le dorénavant fameux « J’emmerde tout ce qui est suprématie blanche », date du 20 janvier.

Dans cette même partie, Mouhad est cité avec cinq autres inculpé.e.s, ce qui laisse penser qu’il aurait fait partie de la « meute » comme l’a imaginée Marc Uyttendaele pendant sa plaidoirie du 21 mai 2025.

Il est aussi indiqué que les propos tenus par les inculpés dans cette partie définissant le chef d’accusation de calomnie, ont été tenus « sur la page personnelle de Nadia Geerts sur Facebook ».

Tout est faux.

Le tweet de Mouhad était sur Twitter, évidemment, et pas sur la page Facebook personnelle de la plaignante.

Si la CMA a connaissance d’un moyen de tweeter directement sur Facebook, pour notre part nous n’en connaissons pas.

Mouhad n’a posté aucun commentaire sur la page Facebook personnelle de la plaignante.

Ce sont là les deux premières erreurs matérielles indubitables dans l’arrêt.

Si la temporalité est correcte, le lieu du délit imputé à Mouhad est faux et l’aspect « meute » ou délit commis en bande, organisée ou pas, sont totalement faux aussi !

Sur le tweet lui-même.

L’arrêt de la CMA dit que Mouhad a bien écrit « suprémaTIE » mais décide qu’il a quand même écrit « suprémaTISTE ».

C’est une erreur manifeste de plus. Ça fait trois.

Nous n’avons pas d’explication à cette erreur de compréhension à la lecture aussi volontaire qu’assumée. « Les voies des seigneurs sont impénétrables ».

Enfin, visiblement tout aussi volontairement ignorante du fonctionnement de Twitter, la CMA décide que même si Mouhad s’adresse effectivement à un compte anonyme intitulé « MakeParisGreatAgain », en réponse aux propos de ce dernier, il s’adressait quand même à la plaignante. Nous ne trouvons aucune explication à cette décision non plus.

Pour résumer :

Mouhad n’a pas participé à une « meute ».
Il n’a rien commenté du tout sur la page Facebook personnelle de la plaignante.
Il a écrit suprématie et pas suprématiste.
Il s’adressait à « MakeParisGreatAgain » et pas à la plaignante.
C’est donc bien sur la base de quatre éléments matériels totalement erronés que la CMA renvoie Mouhad devant le TC pour « calomnie ».

Éléments de contexte

En chambre du conseil, à ce niveau, seul Uyttendaele fils, Julien, assistait la plaignante et a plaidé pour elle.

Contre l’avis du parquet qui conclut à la prescription de son éventuel délit, le juge a dit qu’il fallait poursuivre Mouhad pour délit de presse.

Direction la Cour d’appel de Bruxelles, chambre des mises en accusation.
Trois juges, la procureure générale et le greffier.

Nous avons eu une audience le 29 janvier.

Cette fois c’est Uyttendaele père qui est là, Marc, le grand constitutionnaliste et pénaliste, professeur de droit à l’ULB.

Nous soupçonnons fortement que sa présence a été motivée par le fait que dans notre communiqué avant l’audience, nous avons mentionné qu’il est l’objet d’une plainte, déposée par une ancienne stagiaire de son cabinet, pour agression sexuelle.[1]

L’audience du 29 janvier 2025a dû être reportée.

Une des trois juges était malade.

La CMA aurait pu juger quand même avec deux juges.

Mais c’est là qu’une accointance inévitable entre la plaignante, une des parties civiles (le CAL) et un des juges apparaît.

L’un des juges est membre du conseil d’administration du ….. CAL.

Il a naturellement dû se désister.

La présidente s’est gentiment excusée et a proposé un report au 30 avril.

Uyttendaele a dit non. Le 30 avril, il serait à l’étranger. Il tient visiblement absolument à être là.

Audience donc fixée au 21 mai et décision tombée ce 25 juin.

La CMA a décidé du renvoi en correctionnel.

Julien Uyttendaele prétend dans le Soir que ce serait une victoire de son papa.

On sait que ça n’est pas tout à fait vrai quand on connaît les objectifs de la plaidoirie pleine d’emphase et d’imagination que son papa a offert à la CMA lors de l’audience du 29 mai.

Il a présenté Mouhad comme le membre d’une meute islamiste travaillant de concert pour amener la plaignante au même sort que Samuel Paty. Un délire islamophobe caractérisé.

Il a demandé aux juges et à la procureure générale de faire preuve de compétence, en interprétant la loi comme lui et de courage ! Autrement dit il les a traités, en substance, de lâches incompétent.e.s.

Si un quidam dit des trucs comme ça une cour, il se prend direct un outrage à magistrat avec les conséquences que cela comporte.

Enfin et peut-être surtout, il leur a demandé de lui offrir l’organisation du deuxième procès en assises pour un délit de presse en Belgique depuis 1831 ! Rien que ça.

Personne ne se souvient de la date du premier et unique procès du genre en 195 ans.

Il voulait un jury populaire pour juger Mouhad parce qu’il a écrit « J’emmerde tout ce qui est suprématie blanche ».

C’est donc un échec sur toute la ligne pour le grand cabinet Uyttendaele.

Aucun caractère « islamiste » ou « terroriste » n’est retenu.

Aucune incitation à la haine ou à la violence non plus.

Pas de Cour d’assise.

C’est un renvoi devant le TC pour une éventuelle calomnie.

Peines encourues : 15 jours à 6 mois de prison et jusqu’à 1000 € d’amende (x8).

C’est moins que pour une éventuelle condamnation pour une agression sexuelle.

Image de Bruxelles Dévie

Le futur procès

Il n’y a évidemment pas encore de date fixée. Ce sera dans quelques mois au mieux, dans quelques années si tout est normal.

C’est à l’accusation d’apporter les preuves de ce qu’elle avance.

Nous irons au procès confiants que Mouhad ne peut pas être condamné pour avoir tweeté « J’emmerde tout ce qui est suprématie blanche » en ne s’adressant même pas à la plaignante.

Sa plainte en a fait un objet de confrontation politique.

C’est une position politique face aux positions politiques de la plaignante, pas du tout une attaque personnelle. C’est une opinion qu’on a le droit d’avoir. Et d’exprimer.

Durant l’audience du 21 mai, Nadia Geerts s’est plainte de « ne plus pouvoir rien dire ».

Depuis qu’elle a quitté son poste d’enseignante, elle a publié plusieurs torchons, elle a été engagée par le centre d’étude du plus grand parti politique francophone, elle est devenu chroniqueuse dans le journal d’extrême-droite français « Marianne », elle est devenue « débatteuse » quasi-quotidienne sur une chaîne d’info en continue, elle est devenue vice-présidente du conseil d’administration de l’organe audio-visuelle de la Communauté française.

Mais elle « ne peut plus rien dire ».

Et elle instrumentalise la justice pour faire taire un militant antiraciste qui n’est pas d’accord avec ses positions politiques islamophobes mortifères.

Toutes ces positions qu’elle étale partout tout en prétendant être, elle, bâillonnée.

Nous n’avons pas d’explication sur son incapacité évidente à appréhender la réalité telle qu’elle est.

Ce que nous savons c’est que contre l’islamophobie, contre la négrophobie, contre l’antisémitisme et contre toutes les injustices, y compris le génocide à Gaza, dont la plaignante est complice, personne ne nous fera jamais taire !

Nous n’avons jamais perdu un procès.

Incha’Allah, la victoire sera aussi au bout du chemin pour Mouhad devant le TC.

Commentaires politiques autour de l’arrêt de la CMA du 25 juin

Nous parlons de racisme d’État depuis que Bruxelles Panthères existe et nous en parlions déjà avant.

En plus de la justice de classe, qui nous concerne aussi, nous parlons aussi de justice raciale.

Nous affirmons ici que nous avons des éléments supplémentaires évidents pour prouver que ces phénomènes, racisme d’État dont la justice raciale, existent bel et bien.

Le 25 juin la CMA envoie Mouhad Reghif devant le TC pour avoir écrit « J’emmerde tout ce qui est suprématie blanche » !

La veille, le 24 juin, la même CMA décidait d’un non-lieu pour quatre policier impliquée dans la mort de Mehdi Bouda, un gamin de 17 ans, Allah y rehmou.

Il est mort écrasé par le conducteur d’une voiture de police le 20 août 2019.
La voiture de police avait les gyrophares allumés. Mais pas la sirène.

Le chauffeur roulait à 98 km/h dans une zone 30, en plein centre-ville.

Non-lieu. Pas de procès. Pas de vérité judiciaire pour la famille de Mehdi.

Pour la justice belge, il ne s’est rien passé.

Ou presque.
La famille est quand même condamnée à payer 18.000 € aux policiers pour avoir osé demander d’obtenir un procès public et une vérité judiciaire. À part ça, vous pouvez circulez. Il n’y a rien à voir.

Il nous semble que la démonstration parle d’elle-même.

Ce schéma se répète la plupart du temps en juridiction d’instruction.

Plus de contrôles, plus de poursuites, plus de passages devant les tribunaux, plus de condamnations, condamnations à des peines plus élevées.

C’est ça, aussi, le racisme d’État, la justice raciale.

D’un côté, non-lieu prononcé à huis-clos pour la Police et condamnation des victimes à payer 18.000 dans une affaire dans laquelle un ket arabe de 17 ans est MORT !

De l’autre, procès public devant le TC et donc risque de condamnation pour le militant antiraciste arabe qui écrit « J’emmerde tout ce qui est suprématie blanche ».

 

 

Au sujet de l’état de délabrement et d’encombrement de la justice belge.

Dans la même édition du journal le Soir que celle dans laquelle la décision de la CMA pour Mouhad a été annoncée, il y a un long reportage sur deux pages à ce sujet.

Nous sommes au fait des difficultés rencontrées par la justice belge à cause des choix politiques iniques des gouvernements belges en la matière depuis des décennies.

La salle d’audience de la CMA est au bord de l’insalubrité. Comme tout le palais de justice de Bruxelles et de nombreux autres à travers le pays.

Ces gens doivent travailler dans des conditions désastreuses pour des raisons sur lesquelles ils n’ont aucun pouvoir.

Cependant il arrive trop fréquemment qu’ils ne se facilitent pas la tâche entre eux non plus, ils se la compliquent.

Il n’est pas normal ou acceptable que les parquets et les juridictions d’instruction, comme la CMA, se laissent instrumentaliser par des gens qui ont des capitaux économiques et sociaux qui leur permettent de mobiliser l’appareil judiciaire pour violer les droits fondamentaux de citoyens ou de militants politiques qui ne font rien d’autre que lutter contre des injustices en faisant un usage légitime de leurs droits !

Mouhad n’a rien à faire devant un TC pour avoir écrit ce qu’il a écrit.

Il y est envoyé parce que c’est un Arabe qui s’exprime d’une manière qui ne plaît pas à une militante islamophobe.

Peu importe qu’il soit diplômé de l’ULB, temple universitaire de la laïcité.

Peu importe qu’il ait derrière lui une « carrière » militante dans le monde associatif de l’aide à la jeunesse laïque qui dure depuis 34 ans.

Peu importe qu’il ait participé entre autres choses à la fondation de la fédération laïque de l’aide à la jeunesse, la FLAJ.

Avec sa tête et son nom d’Arabe il ne peut évidemment qu’être l’un de ces fameux « frères » rendus célèbres dans notre pays par Georges-Louis Bouchez.
C’était aussi, en substance, dans la plaidoirie d’Uyttendaele senior, le 21 mai. 

Les procureurs et les juges doivent être formé.e.s sur le contexte social, qui est aussi racial en Belgique, dans lequel ils et elles prennent leurs décisions.

Ça leur permettrait de mieux filtrer à l’entrée, au parquet, d’éviter l’encombrement et, au final, de rendre une justice plus juste là où il est vraiment nécessaire de la rendre.

Dans les cas beaucoup plus important que celui d’une militante islamophobe qui est vexée par une phrase d’un Arabe antiraciste.

Dans le cas, par exemple, du meurtre d’un.e Arabe ou d’un Noir par la Police, que ce soit un enfant ou pas.

Les juges et les procureurs se rendraient service à eux-mêmes et à la société dans son ensemble.

C’est tout ce que nous leur souhaitons.

Bruxelles Panthères
29 juin 2025

 

[1] https://www.sudinfo.be/id995918/article/2025-05-12/marc-uyttendaele-vise-par-une-plainte-pour-agression-sexuelle-la-plaignante-sort

Voir en ligne : Bruxelles Panthère

Notes

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