NLP – « Neutraliser les Logiques Pénales »
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Aujourd’hui, pour concentrer ses forces, elle se focalise sur trois
hypothèses de départ :

• La moitié des personnes en prison et les 3/4 des interventions policières sont liées à la loi contre les stupéfiants. L’hypothèse n°1 est donc la décriminalisation des drogues, en tenant compte de l’économie de survie liée au trafic. Donc décriminaliser comment ? Avec quels points d’appui et d’attention ?
• Les jeunes hommes issus de l’immigration post-coloniale sont les premières cibles du pénal, et les enfants sont les premières victimes de la culture pénale. La justice pour mineurs devrait être le lieu où les alternatives au pénal sont prioritaires. C’est loin d’être le cas dans la pratique. Par quel bout le prendre ? Avec quels leviers ?
• La prise en charge des « situations-problèmes » constitue la légitimation principale de la police et du système pénal. Comment favoriser, coordonner, multiplier, structurer, les démarches indépendantes de prise en charge collective des conflits et des préjudices, des auteur.e.s et des victimes ? À quelle échelle ?

Tout apport d’informations utiles est bienvenue, qu’elle provienne de l’expérience de terrain, du milieu de la recherche, du secteur associatif, des personnes aux prises avec les contradictions internes au système pénal.