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8 mars, la liste des appels

8 mars, la liste des appels

Bruxelles | sur https://stuut.info

Marche contre le sexisme

Event Facebook
organisé par : Campagne Rosa

Sans lutte, pas de progrès : rendez-vous le 8 mars, Journée internationale de la lutte pour les droits des femmes !

Des décennies de coupes budgétaires ont dégradé les conditions de travail et salarial du personnel soignant, à prédominance féminine. Ces mêmes pénuries empêchent de prévenir correctement les violences sexistes et d’apporter une aide suffisante aux victimes.

Beaucoup de femmes travaillent à temps partiel et effectuent du travail domestique non payé. Résultat, l’écart salarial annuel est de 23%, 42% pour les ouvrières ! En plus, la hausse de prix de l’énergie et des logements rend la vie inabordable.

La pandémie, la crise climatique, économique : chacune frappe plus durement les femmes.

Pour ces raisons, nous revendiquons :

    • Stop aux violences envers les femmes
    • Pour des investissements massifs dans les soins !
    • Pour un salaire minimum brut de 2300 €/mois (14 €/heure)
    • A Bruxelles, le 8 mars, la Marche Mondiale des Femmes
      (dont la Campagne ROSA fait partie) organise :
      • 16h village féministe – Gare Centrale
      • 17h manifestation – départ Gare Centrale

Viens marcher contre le sexisme et la précarité avec la délégation combative de la Campagne ROSA.

Rejoignez-nous - changeons le système !

La Campagne ROSA ne se contente pas de demander juste quelques investissements, il y a assez d’argent : les 1% les plus riches possèdent deux fois plus de richesses que 6,9 milliards de personnes les plus pauvres. Considérons ce qui nous unis plutôt que ce qui nous rend différents et nous divise et ensemble luttons contre le capitalisme. C’est également de cette manière que ROSA International se bat pour le féminisme socialiste dans le monde entier.

Devenez membre pour 10 €

Lisez ici la version complète de notre tract :Sans lutte, pas de conquête :

Bloc Féministe VNR et Révolutionnaire

Event Facebook

Organisé par :

Ce 28 novembre, nous étions plus de 300 dans le bloc Féministe VNR et Révolutionnaire, organisé par un rassemblement de collectifs féministes belges, en étroite solidarité avec le Bloc Lesbien.

Nous tenons à relancer un appel à l’approche de la date du 8 mars. En cette journée clé des luttes féministes, nous voulons nous retrouver, marcher plus nombreuxses encore, faire bloc à nouveau, non pas en demande de droits qu’on voudrait bien nous accorder, mais pour prendre en main nos existences et notre libération, pour nous, et par nous-même. Puisque le patriarcat est intrinsèquement lié au capitalisme et que l’un et l’autre s’emploient chaque jour à nous précariser, à abîmer nos corps, à aliéner nos esprits, à invisibiliser nos vécus et à faire taire nos voix, nous voulons retrouver nos adelphes pour crier ensemble notre rage commune.

Le 28 novembre dernier, notre bloc a été pris à partie par un petit groupe de TERF et de SWERF Trans-Exclusionary Radical Feminists », et « Sex Workers-Exclusionary Radical Feminists ») au sein de la marche. Notre bloc a dû y faire face seul, et particulièrement nos sœurs transgenres en première ligne, qui ont été insultées, sur place et plus tard en ligne, dont les identités et les visages ont été diffusés, les plaçant face à plus encore de violence. Nous pointons le manque de soutien des autres blocs, des organisateurices, et dénonçons la complaisance des organisations et autres partis politiques qui participent systématiquement à ces marches, voire les organisent, pour les TERFs et les SWERFs, quand ils ne les soutiennent pas directement. Notre bloc réaffirme donc son soutien aux luttes des personnes transgenres, intersexes, LGBTQIA+ dans leur ensemble, travailleuses du sexe, face à ces mouvances réactionnaires proches de l’extrême-droite.

Nos luttes s’articulent autour de deux axes.
Tout d’abord, l’action quotidienne pour l’amélioration concrète des conditions matérielles d’existence des personnes opprimées par le système en place, via par exemple la lutte pour la régularisation des sans papiers, l’amélioration des conditions de travail des TDS, l’accès aux hormones et opérations pour les transitions, ... D’autre part, la lutte pour l’abolition du système patriarcal et capitaliste au sein duquel fonctionnent les institutions, et qui les finance pour reproduire les oppressions systémiques et maintenir les rapports de domination déjà en place.

Nous appelons à une mobilisation de masse contre ces oppressions, hors du corps institutionnel, et présentons notre bloc du 8 mars non comme suivant le mouvement, mais comme affirmation qu’une lutte féministe révolutionnaire est possible, contre les violences systémiques et institutionnelles, qui sont sexistes, transmisogynes, transphobes, putophobes et racistes.

Comme l’affaire des bars d’Ixelles nous l’a montré, la justice est défaillante. Rendue par un organe de l’État contre lequel nous nous battons, nous n’attendons rien d’elle. Nous soutiendrons toujours celleux qui souhaitent y avoir recours, mais nous ne pouvons placer notre confiance en une justice de classe, profondément raciste, sexiste et transphobe. Nous nous sommes retrouvé.e.s en novembre derrière ces mots

« Organisons-nous contre le patriarcat, police, juges, État ne nous protègeront pas »

et maintenons une position profondément opposée aux systèmes policier et pénal.

A l’opposé des appels à augmenter les effectifs d’une police qui ne prend pas les plaintes, nous appelons à l’organisation de l’autodéfense féministe, à la mise à l’abri des victimes de violences conjugales par la réquisition de logements et l’ouverture de refuges avec du personnel qualifié, à une plus grande accessibilité des suivis psychologiques essentiels pour les victimes traumatisées...

Nous nous positionnons donc contre le système économique, politique et pénal actuel, et affirmons ne jamais être en paix tant que ceux-ci seront en place. Libérons-nous d’un système qui nous exploite et nous maltraite.

Ce 8 mars 2022, nous marcherons en soutien des personnes victimes de violences sexistes et sexuelles. Notre bloc symbolisera une fois encore l’alliance de nos différents collectifs contre le cistème qui perpétue un modèle de société capitaliste violent, colonial et patriarcal, dont nous ne voulons plus ; et contre toutes les formes d’oppressions qu’il engendre, racisme, islamophobie, transphobie, putophobie, homophobie, validisme, grossophobie et sexisme, qui en sont les rouages discriminants et meurtriers afin de conserver son pouvoir.
Retrouvons-nous pour lutter ensemble contre ce système oppressif afin d’abolir tous les rapports de domination.

Solidarité face à l’oppression sexiste : organisons l’autodéfense féministe

8 mars//HomelessWomenRights ?

Event Facebook
organisé par : Job Dignity

  • 16h Gare Centrale
  • - Village féministe
  • - Stand sans-abrisme
  • 17h manifestation
  • départ Gare Centrale

Bloc Lesbien pour le 8 mars féministe

Event Facebook
organisé par :Bloc Lesbien Bruxelles

Comme le 28 novembre dernier, le Bloc Lesbien marchera pour le 8 mars féministe !
Mixité : Gouines, lesbiennes, bies
Plus d’info et revendications très bientôt !

Notes

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

11 septembre - journée - Bale, Suisse

Together We Resist - Invitation au Congrès féministe 2025

On vous invite avec impatience du 11 au 14 septembre 2025 au congrès together-we-resist à Bâle qui fait suite aux congrès Together in Love and Rage (Berlin 2022) et Strenger together (Leipzig 2023) ! Quand : 11.9.-14.9.25 Où : Bâle (Suisse) Pour plus d’infos : femkongressbs25.noblogs.org/fr/ Partout dans le monde, la répression augmente contre les personnes qui luttent. Surtout si la lutte se fait contre le capitalisme, le colonialisme et le patriarcat. Les mouvements queer-/fém sont particulièrement touchés, car ils remettent constamment en question les normes et les lois qui nous tiennent tout.e.s prisonnier.e.s. Lutter de manière queer-/fém, c’est aussi lutter contre les frontières et le nationalisme On ressent de plus en plus le durcissement des frontières. Les politiques publiques mettent le focus sur des identités nationales qui s’opposent à quelque chose d’étranger, à l’Autre. Pour maintenir cette identité, l’État protège et défend le territoire auquel elle est liée. Cela conduit à des contrôles aux frontières de plus en plus stricts, à des pratiques quotidiennes de profilage racial et à une attaque claire contre tout ce qui remet en cause la tradition nationale, coloniale et patriarcale. C’est pour ça qu’il est nécessaire de tisser des liens au-delà des frontières. Quand le régime frontalier se renforce, nous on défonce les murs ! Le capitalisme nous isole Il nous pousse vers la solitude, la compétition et le surmenage. Car solo, nous sommes bien plus exploitables. Notre force de travail et de réflexion devient une marchandise que les entreprises et les États peuvent exploiter le plus efficacement possible. Et pour ne pas sombrer, on nous incite à consommer toujours plus. Pour chaque besoin, il faut dépenser de l’argent, afin que quelqu’un.e d’autre puisse en tirer profit. Mais seul.e.s, et dans uniquement notre intérêt. On va jusqu’à nous faire croire que nous sommes responsables de notre bonheur ou de notre malheur. Non ! C’est un mensonge. On s’oppose aux solutions simplistes que le capitalisme nous propose et on veut clairement abolir ce système. La répression est partout Il y a évidemment différentes formes de répression. Les lois, par exemple. Les États les instaurent pour restreindre notre liberté et contrôler nos vies. Ils définissent ce qui est autorisé et ce qui est interdit, et nous punissent lorsqu’on n’est pas d’accord. Ces lois incarnent cet aspect : ce qui est interdit, c’est ce que les dominants considèrent comme mauvais, peu importe ce que d’autres en pensent. On n’a pas le droit de décider librement de ce qui concerne notre propre corps, celleux qui ne peuvent ou ne veulent pas vendre leur force de travail sont exclu.e.s, et notre carte d’identité détermine qui on doit être et comment peut et ne peut pas se déplacer. Une autre forme significative de répression, c’est l’appareil punitif que les États utilisent pour nous intimider. La police peut fouiller nos chambres et nous...

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LA DROGUE COMME ARME DE VIOL : DES CAS À COURTRAI, INCOURT, LIMBOURG

Pendant dix ans, dans le Limbourg, une femme a été droguée à son insu par son propre mari. Aujourd’hui placé en détention préventive depuis janvier 2025, il aurait utilisé des somnifères et sédatifs pour la plonger dans un état d’inconscience et la violer à répétition. L’enquête a révélé qu’il se procurait ces substances via des ordonnances, parfois avec l’aide de complices. Des images des agressions ont été retrouvées sur un support informatique. Ce cas de viol sous soumission chimique vient s’ajouter à une liste tristement longue, révélant un système patriarcal, où des hommes s’approprient et violentent le corps des femmes, où d’autres les protègent par leur silence et leur inaction. La victime, qui se réveillait régulièrement avec des troubles de mémoire, des sensations de malaise et des douleurs, a commencé à soupçonner que quelque chose n’allait pas. Un examen toxicologique a mis en évidence des concentrations anormalement élevées de sédatifs dans son sang. Elle a alors découvert chez elle des objets sexuels qu’elle n’avait jamais vus. En février 2025, une autre affaire était médiatisée à Courtrai, en Flandre occidentale. Trois patrons de cafés sont soupçonnés de viol, d’atteinte à l’intégrité sexuelle et d’administration intentionnelle de substances nocives ayant entraîné une incapacité, sur des dizaines de femmes entre 2021 et 2024. Derrière leur comptoir, des “bouteilles spéciales” auraient contenu de la kétamine. Selon le parquet, au moins 41 femmes ont été identifiées comme victimes après avoir été droguées à leur insu, vraisemblablement à la kétamine, mélangée à leur boisson dans les établissements concernés. L’enquête est toujours en cours et pourrait révéler d’autres victimes. En mai 2025, le tribunal correctionnel de Nivelles a condamné un homme d’Incourt pour avoir, pendant plus de dix ans, placé des médicaments dans la nourriture de son épouse dans le but de l’agresser sexuellement sans qu’elle ne s’en souvienne. Dès 2011, la victime se plaignait d’épisodes de grande fatigue et d’amnésie. Malgré de nombreux examens médicaux, aucune cause n’avait été identifiée. Leurs enfants évoquaient des « épisodes zombies », décrivant leur mère comme absente, comme si elle était ailleurs certains soirs. Ces affaires mettent en lumière une forme de violence sexuelle, souvent invisible et méconnue : la soumission chimique. La soumission chimique désigne l’administration, à l’insu ou sous la contrainte d’une personne, de substances psychoactives, somnifères, anxiolytiques, sédatifs, ou autres, dans un but criminel, le plus souvent pour commettre un viol ou une agression sexuelle. Ce procédé ne laisse souvent que très peu de traces et rend les victimes confuses, parfois incapables de se souvenir de ce qu’elles ont subi. Contrairement aux idées reçues, la soumission chimique ne se limite pas à l’usage du GHB, souvent surnommé à tort « drogue du violeur ». En réalité, ce sont majoritairement des médicaments courants, (...)

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