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Actie tegen de franchisenemers van Delhaize

Actie tegen de franchisenemers van Delhaize

Action contre les repreneurs de Delhaize (Denderleeuw). Portes d’entrées brisées et clashages.

Flandres | sur https://stuut.info

Gisteravond hebben we Delhaize-winkels in Denderleeuw beklad en de ruiten van hun deuren ingeslagen. De Proxy Delhaize is eigendom van Laure en Stijn Van Der Weeën, en de aangesloten Delhaize zal worden overgenomen door deze zelfde managers in de komende weken. Onze boodschap is duidelijk : jullie bij de overheersende partij in een sociaal klassenconflict aansluiten maakt je nog geen winnaar. Noch zullen jullie op jullie twee oren kunnen slapen.

Laure en Stijn Van Der Weeën hebben besloten om een geïntegreerde Delhaize-winkel over te nemen ondanks het aanhoudende sociale conflict. Ze geloven dat ze boven de stemmen van de 9.000 arbeiders staan die al meer dan 5 maanden de alarmbel doen luiden. Ze bespotten openlijk de stem van de vakbonden en tonen hun minachting voor de collectieve organisatie van arbeiders. Ze liegen en pronken een ondernemersgezin te zijn en de prioriteit te geven aan consumenten en werknemers. Leugens, franchisering is enkel goed voor de portefeuille van verre bazen en aandeelhouders.

Ze nemen deel aan de communicatiecampagne van de Ahold Delhaize groep die de stem van werkgevers en aandeelhouders uitdraagt, zwevend in een uitzinnigheid naar winst. In dit sociale conflict heeft Delhaize alles ingezet op communicatie en reclame. Met nog aggressievere campagnes tijdens de zomermaanden, net de tijd waarin de vakbond onderbezet is.

Ze kiezen de kant van een bestuur dat noch overlegt, noch verzoenend is. Ze nemen duidelijk hun verantwoordelijkheid, met zware gevolgen. Franchise-aankopers, we zullen jullie niet gerust laten.

Delhaize heeft verschillende van zijn geïntegreerde winkels onder 24-uurs toezicht geplaatst. Ze onderschatten de weerstand. Deze komt van overal, van binnen en van buiten, zal vele vormen aannemen. Er zullen nieuwe doelwitten zijn en, bovenal, onze weerstand is niet te stoppen, franchisering of niet.

Laten we niet vergeten dat de scheiding tussen je privé- en je professionele leven een luxe is van de bevoorrechte klasse. Armoede en onzekerheid raken zowel het werk als het privéleven van een bevolking die worstelt om haar overgebleven rechten en middelen te verdedigen.


Cette nuit, nous avons clashé les magasins Delhaize de Denderleeuw et brisé les portes d’entrées. Le Proxy Delhaize appartient à Laure et Stijn Van Der Weeën, et le Delhaize affilié sera repris par ces mêmes gérants dans les semaines à venir. Notre message est clair : vous ranger du côté des dominants d’un conflit de classes sociales ne vous rendra pas gagnants pour autant, et encore moins tranquilles.

Laure et Stijn Van Der Weeën ont décidé de reprendre un magasin Delhaize intégré malgré le conflit social en cours. Ils se croient au dessus de la voix des 9000 travailleurs qui tirent le signal d’alarme depuis plus de 5 mois. Ils se moquent ouvertement de la voix des syndicats, montrant leur mépris envers l’organisation collective des travailleurs. Ils mentent, brandissent une priorité pour les consommateurs et les travailleurs, alors que la franchise n’a de sens que pour les poches de patrons et d’actionnaires lointains.

Ils participent à la campagne de communication du groupe Ahold Delhaize en portant la voix du patronat et d’actionnaires lancés dans une frénésie du gain. Dans ce conflit social, Delhaize a tout misé sur la communication et la publicité ; d’autant plus durant les mois d’été,profitant du moment où le mouvement syndical est en sous-effectif.

Repreneurs, repreneuses, nous ne vous lâcherons pas.

Delhaize a mis sous surveillance, jour et nuit, plusieurs de ses magasins intégrés. C’est sous-estimer la résistance. Elle viendra de partout, de l’intérieur et de l’extérieur, elle prendra de nombreuses formes, elle multipliera ses cibles et surtout, elle ne s’arrêtera pas, même après la franchisation. Rappelons-le également, la frontière privé-professionnel est un luxe des classes privilégiées. La précarité, quant à elle, touche le travail comme le domicile d’une
population qui peine à défendre les droits et les moyens qui lui restent.

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