Le groupe ayant tagué le palais revendique aussi des tags sur le ministère de la justice de Vincent Van Quickenborne ainsi que du "sacage" au bureau d’un huissier, à Kraainem, ayant participé à la répression du mouvement de lutte des Delhaiziens.
Le groupe anonyme responsable de ces actions a écrit un communiqué de presse que nous avons également reçu. Nous vous relayons quelques extraits.
Il faut « Dénoncer la logique de Van Quickenborne qui sous-entend que la violence
n’existe qu’en raison d’un manque de répression. La violence dont il est question répond à des injustices socio-économiques et au mépris de la part des classes politiques et patronales ».
(…)
« Renforcer le cadre par cette loi n’étouffera rien, au contraire cela donne encore plus de légitimité aux attaques. Enfin, saper ces attaques au prétexte qu’elles sortent du cadre légal revient à faire miroiter que le cadre légal protègerait la population. Que cela soit bien clair : les dégâts humains créés par Delhaize et Vanquickenborne sont sans commune mesure face à de simples dégradations matérielles ».
(…)
« l’exécutif et le judiciaire ont en réalité déjà fait le choix d’une répression grandissante des mouvements sociaux. La lutte de Delhaize de ces derniers mois l’a montré. Une telle répression des piquets de grève est assez inédite, cette loi n’est pourtant pas encore passée. Ce projet de future loi ne doit pas nous illusionner sur la situation actuelle, qui est déjà alarmante en soi. Structurellement, les
pouvoirs étatiques ont déjà fait le choix de toujours plus contrôler et réprimer les classes populaires, tout en laissant le champ libre aux multinationales et aux stratégies de leurs actionnaires ».
(…)
Notons que si la loi Van Quickenborne passe, les auteurs identifiés de ce type de tag seront interdits de manifestation.
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