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Delhaize - Loi Van Quickenborne, votre répression n’étouffera pas la colère...

Delhaize - Loi Van Quickenborne, votre répression n’étouffera pas la colère...

Delhaize - Loi Van Quickenborne, votre répression n’étouffera pas la colère...

Ces mots ont été tagués sur la façade en travaux du palais de justice de Bruxelles, tôt ce matin.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Le groupe ayant tagué le palais revendique aussi des tags sur le ministère de la justice de Vincent Van Quickenborne ainsi que du "sacage" au bureau d’un huissier, à Kraainem, ayant participé à la répression du mouvement de lutte des Delhaiziens.

Le groupe anonyme responsable de ces actions a écrit un communiqué de presse que nous avons également reçu. Nous vous relayons quelques extraits.

Il faut « Dénoncer la logique de Van Quickenborne qui sous-entend que la violence
n’existe qu’en raison d’un manque de répression. La violence dont il est question répond à des injustices socio-économiques et au mépris de la part des classes politiques et patronales ».

(…)

« Renforcer le cadre par cette loi n’étouffera rien, au contraire cela donne encore plus de légitimité aux attaques. Enfin, saper ces attaques au prétexte qu’elles sortent du cadre légal revient à faire miroiter que le cadre légal protègerait la population. Que cela soit bien clair : les dégâts humains créés par Delhaize et Vanquickenborne sont sans commune mesure face à de simples dégradations matérielles ».

(…)

« l’exécutif et le judiciaire ont en réalité déjà fait le choix d’une répression grandissante des mouvements sociaux. La lutte de Delhaize de ces derniers mois l’a montré. Une telle répression des piquets de grève est assez inédite, cette loi n’est pourtant pas encore passée. Ce projet de future loi ne doit pas nous illusionner sur la situation actuelle, qui est déjà alarmante en soi. Structurellement, les
pouvoirs étatiques ont déjà fait le choix de toujours plus contrôler et réprimer les classes populaires, tout en laissant le champ libre aux multinationales et aux stratégies de leurs actionnaires ».

(…)

Notons que si la loi Van Quickenborne passe, les auteurs identifiés de ce type de tag seront interdits de manifestation.

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Contrôle social / Répression

Manifestation #StopLoiVanQuickenborne - Betoging #StopWetVanQuickenborne

FR Dernière ligne droite pour empêcher le vote de la Loi Van Quickenborne par le Gouvernement Vivaldi. La coalition « manifestant·es, pas criminel·les » est plus que jamais mobilisée contre l’interdiction de manifester, inscrite dans le projet de loi. Cette loi menace directement un droit fondamental en démocratie : celui de protester. ON NE LÂCHE RIEN ! • 10h : Rendez-vous devant le cabinet Van Quickenborne, situé au Boulevard du Jardin Botanique, 50. On y prévoit l’inauguration en grande pompe d’une toilette publique, avec des fumigènes bleus ! • Nous nous dirigerons ensuite vers les sièges des partis Ecolo/Groen et PS/Vooruit, avec des fumigènes rouges et verts. Ils nous enfument… nous aussi ! Un seul message : ne votez pas cette loi en séance plénière. • Les trois syndicats, Amnesty International, Greenpeace et la Ligue des droits humains prendront la parole avant le départ et durant le parcours Plus d’infos sur la coalition : https://www.manifestant-pas-criminel.be NL We zitten in de laatste rechte lijn om te vermijden dat de regering de wet‑Van Quickenborne goedkeurt. De coalitie #VerzetIsGeenMisdaad is meer dan ooit gekant tegen het gerechtelijk betogingsverbod dat in dit wetsontwerp is opgenomen. Vergis je niet ! Deze wet brengt een essentieel democratisch recht in gevaar : het recht om te protesteren. WIJ GEVEN NIET OP ! • 10 uur : verzamelen voor het kabinet-Van Quickenborne op de Kruidtuinlaan 50, onder blauwe rookpluimen, gevolgd door een ceremoniële inhuldiging van een publiek toilet ! • Daarna optocht, met rode en groene rookpluimen, langs de hoofdkwartieren Ecolo-Groen en PS-Vooruit. Zij spuien politieke mist, wij reageren met kleurrijke rook ! Eén boodschap telt : stem deze wet weg uit het parlement. • De drie vakbonden, Amnesty International, Greenpeace en de Liga voor de Mensenrechten nemen het woord, voor en tijdens de optocht. Meer info over deze coalitie : https://www.verzet-is-geen-misdaad.be

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

RASSEMBLEMENT contre la loi Van Quickenborne

⛔️ Le projet de loi "anti-casseurs", même amendé, syndicats et associations n’en veulent pas ! Ce projet de loi vise une interdiction de manifester pour des actes commis lors de « rassemblements revendicatifs ». Il comporte trop de risques pour les droits fondamentaux, il menace les actions de grève, l’action syndicale au sens large et l’action collective de quelque mouvement social que ce soit. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire pour lutter contre les casseurs. 🔦 Suite à la mobilisation de la société civile, le texte a été amendé mais les changements sont insuffisants. A la mi-juin, le projet de loi a été voté en commission justice et il poursuit désormais son sprint vers le vote en plénière au Parlement. Vote qui aura probablement lieu en juillet, pendant les congés d’été ! Sauf si on arrive à empêcher ce projet. 🙌Continuons à nous mobiliser ! 📍Rendez-vous le mercredi 28 juin à 10 heures - devant le cabinet du ministre de la Justice (Boulevard du jardin botanique, 50) pour appeler les parlementaires à ne pas voter ce texte, même amendé ! Pour la liberté et le droit d’action collective # StopLoiVanQuickenborne Une mobilisation/een mobilisatie de la FGTB, la CSC, la CGSLB, Greenpeace, Amnesty, le CIRÉ, la Ligue des Droits humains, Progress Lawyers Network, Solidaris et les associations du réseau Solidaris, le CEPAG, le PAC, le MOC, le CNCD-11.11.11, Soralia, FOS, ABVV, ACV, ACLVB, Solidaris-Netwerk, la Liga voor mensenrechten

Bruxelles Bruxelles | Belgique Belgique |
Contrôle social / Répression

Loi anti-casseur : chronologie d’un projet dangereusement liberticide

Ce mercredi 14 juin, un projet de loi dite « anti-casseur » a été approuvé en commission à l’initiative du ministre de la justice Van Quickenborn. Vivement critiqué ce projet de loi représente une menace importante pour le droit de manifester. La loi doit cependant encore être votée au parlement pour devenir effective. La volonté de créer une loi anti-casseur en Belgique ne date pas d’hier et est régulièrement remise à l’ordre du jour, Nous vous proposons ici de retracer sa chronologie et son actualisation récente depuis les émeutes en marge des matchs du Maroc durant la coupe du monde. A la suite des émeutes qui ont eu lieu dans le cadre de l’après match Belgique-Maroc le 27 novembre 2022, plusieurs hommes politiques et ministres ont déclaré, à travers la presse ou sur les réseaux sociaux leur volonté de « casser les casseurs »1, en profitant de la polémique raciste. Cette réplique, non sortie du dernier film Brice de Nice, vient tout droit de la bouche de Georges-Louis Bouchez (GLB), qui n’hésite pas à reprendre à son compte des mesures portées par le Rassemblement National en France, pour s’attaquer à ceux et celles qu’il nomme les « casseurs ». C’est dans une intervention en décembre 2022 pour le média LN24 que GLB faisait part du nouveau plan de sécurité du MR. Celui-ci visait à supprimer le plus d’aides sociales possibles à celles (inclusive)et ceux identifié·es comme casseur·ses : suspension du paiement des allocations familiales pour les mineur·es, du chômage pour les adultes et la fin de toute une série d’aides sociales, comme la gratuité des transports, les aides au logement, etc. Mais également de condamner le « non-respect du drapeau »*.1 L’objectif global du plan présenté était donc de faire des « casseur·ses », des citoyen·nes de seconde zone, qui ne bénéficieraient plus de la redistribution de l’Etat. Evidemment, la présentation de ce plan de sécurité pour le MR était plus électoraliste et opportuniste que sérieuse, elle a servi de planche pour aller surfer sur la même vague raciste que le Vlaams Belang, la N-VA, … On s’en doute, GLB n’était pas le seul à vouloir « casser les casseurs ». Le ministre de la justice Vincent Van Quickenborn – qui, à titre de rappel, avait fait un tweet antisémite durant le carnaval d’Alost en 2020 et n’avait volontairement pas initié une enquête judiciaire dans le cadre d’un monument nazi en Flandre2 – est aujourd’hui à l’initiative du projet de loi. Il disait lui vouloir « responsabiliser les parents [des casseurs] » en supprimant les allocations familiales au moment des émeutes lors du match du Maroc. Il prétendait également vouloir mettre en place une procédure judiciaire accélérée. Celle-ci permettrait le passage devant un·e juge au bout d’une semaine de détention pour des faits de flagrants délits.3 De la même manière, c’est un projet loi régulièrement défendu par ledit socialiste Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles. A la suite des émeutes en marge du CST en 2021, il avait (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Accord gouvernemental sur la loi « anti-casseurs »

Le gouvernement fédéral a trouvé vendredi un accord en comité restreint pour préciser la loi qui contient la peine d’interdiction de manifester. Cette peine accessoire, contenue dans un projet de loi fourre-tout visant “à rendre la justice plus humaine, plus rapide et plus ferme”, vise les “casseurs” actifs dans des manifestations ou autres “rassemblements revendicatifs”. Les syndicats et plusieurs associations ont dénoncé le texte car ils redoutent que celui-ci constitue une entrave de plus aux personnes qui mèneraient des actions dans le cadre d’un conflit social ou pour dénoncer politiquement une situation. En commission de la Chambre, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open Vld), avait assuré que son projet ne s’appliquerait pas aux actions de grève. Devant la fronde des syndicats et du monde associatif, le PS et les écologistes ont réclamé que les intentions du ministre se retrouvent explicitement dans le projet de loi et ne soient pas simplement consignées dans les travaux parlementaires (voir notre article). Mercredi, faute d’accord en “kern”, la commission de la Justice de la Chambre a dû reporter ses travaux. L’accord trouvé aujourd’hui vendredi prévoit que la garantie de “la liberté de manifester dans un but politique syndical, humanitaire, philosophique, environnemental, civique ou le droit de mener des actions collectives” soit inscrite dans le texte de loi par le biais d’un amendement qui précisera aussi la nécessité d’un caractère intentionnel des actes (vandalisme, coups et blessures, etc.) qui donnent lieu à la condamnation principale. L’interdiction de manifester ne s’appliquera en outre qu’à partir d’un “rassemblement revendicatif” d’au moins 100 personnes. En d’autres termes, des piquets de grève ou les actions “coup de poing” de certaines organisations comme Greenpeace ne seraient pas concernés. L’interdiction prononcée par un juge ne peut excéder trois ans et 5 ans en cas de récidive, et non plus 6 ans.

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Économie / Anticapitalisme

Décision judiciaire en faveur des syndicalistes de Delhaize

Le tribunal de première instance de Gand a donné raison ce mercredi aux syndicats ACV et BBTK, qui considèrent que le droit de grève n’avait pas été respecté par Delhaize. Le 7 mars, la direction de Delhaize a annoncé son intention de franchiser les 128 magasins encore en gestion propre. Mais le personnel conteste cette stratégie et a mené des actions ces derniers mois. De nombreuses enseignes sont longtemps restées fermées et certains supermarchés ont été confrontés à des problèmes d’approvisionnement en raison de blocages dans un centre de distribution. L’entreprise s’est alors tournée vers la justice pour interdire les piquets de grève via une requête unilatérale. Le dossier judiciaire devant le tribunal de Gand était lié à une action syndicale qui avait bloqué le magasin Delhaize de Ledeberg début mai. Un huissier avait alors été envoyé et plusieurs militants syndicaux avaient été emmenés au poste de police, menottés. Les syndicats avaient alors porté plainte. L’affaire a été plaidée la semaine dernière et le tribunal a donné raison aux syndicats mercredi. De nouvelles actions ne pourront cependant pas être menées immédiatement car Delhaize a obtenu, devant le tribunal de première instance de Bruxelles, une interdiction des piquets pour tous les magasins et centres de distribution en Belgique, valable jusqu’au 16 juin. La semaine dernière, le tribunal de première instance du Brabant wallon avait déjà donné raison au Setca, qui contestait l’utilisation de la requête unilatérale par Delhaize pour interdire les piquets de grève. Selon la décision, l’entreprise n’avait pas fourni “un seul élément concret” justifiant sa demande et ne précisait “à aucun moment la nature concrète du préjudice grave et difficilement réparable” craint lors de l’introduction de la requête. Suite à l’interdiction des piquets, la lutte chez Delhaize revêt d’autres formes. Deux magasins franchisés de Delhaize à Bruxelles ont ainsi été maculés de peinture lundi soir, confirme mardi un porte-parole de la chaîne de supermarchés. Des actions de ce type (avec blocages de serrures etc.) ont déjà été menées (voir notre article).

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