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Action contre l’agro-business (Sommet FFA - Bruxelles)

Action contre l’agro-business (Sommet FFA - Bruxelles)

🔴 Ce mardi 29 mars se tenait au Mont des Arts (Bruxelles) le Forum pour le Futur de l’Agriculture. Ce forum était organisé par le lobby ELO (European Land Owners) et la multinationale agrochimique Syngenta. Il visait à échanger sur l’agriculture durable de demain.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption

Une cinquantaine d’activistes ont bloqué les entrées et perturbé le déroulement afin de dénoncer cette opération de greenwashing.

En effet, ELO et Syngenta promeuvent l’environnement à travers le prisme de l’agroproductivisme (par l’utilisation massive d’engrais et de pesticides, d’OGM, de drones, etc.) et contribuent à l’accaparement des terres et de l’eau dans les pays du Sud.

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Économie / Anticapitalisme

Occupation du PS, MR et Ecolo contre l’explosion des prix - Vidéo

🔴 Ce lundi 6 février, plus de 200 personnes, syndicalistes et activistes, ont envahis simultanément les sièges des trois partis francophones MR, PS et Ecolo du gouvernement fédéral. Elles reprochent à ces partis d’ignorer la réalité de l’appauvrissement et des difficultés concrètes auxquelles une partie importante de la population fait face. 💥 Les occupant.e.s demandent que les dirigeant.e.s des partis écoutent les témoignages de la réalité à laquelle les gens sont confrontés. Les façades des partis ont été recouvertes de factures d’énergie et des bannières ont été installées sur lesquelles on peut lire « L’énergie au Peuple ! ». Les occupant.e.s tiennent aussi des assemblées de discussion sur la situation, sur les revendications et sur la suite à donner au mouvement. 💥 Cette action s’inscrit dans une alliance des luttes ; syndicats et activistes s’allient pour faire bouger les lignes. La coalition revendique : 👉 Un plafonnement des prix de l’énergie à un niveau réellement accessible, imposé aux producteurs et aux fournisseurs d’énergie par une réduction des dividendes distribués à leurs actionnaires. 👉 La sortie du secteur énergétique de la logique de marché et une gestion démocratique de l’énergie par la socialisation du secteur. 👉 L’abrogation de la loi de blocage des salaires et le maintien de l’indexation des salaires et des allocations. Pour voir la vidéo : https://www.instagram.com/p/CoW2POzpGpc/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia/videos/2677554465720065 https://www.youtube.com/watch?v=p6DPGLSEJog LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES Réseau ADES Centrale Nationale des Employés Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas CGSP ACOD ALR LRB

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Logement / Squat

Crise de l’accueil : Occupation pour un accueil décent des demandeur·euses d’asile

🔴 Crise de l’accueil : occupation du futur centre de crise fédéral par des demandeur·euses d’asile. Retour en vidéo sur les dernières 24h. Depuis ce dimanche 12 mars, des demandeur·euses d’asile et des soutiens occupent le futur centre de crise fédéral, 9 boulevard Albert II à Saint-Josse. Cette occupation intervient après l’expulsion d’une cinquantaine d’exilé·es de l’Allée du Kaai, vendredi soir. Un dispositif policier important est rapidement arrivé sur place bloquant l’ensemble des entrées du bâtiment et refusant, dans la violence, tout ravitaillement. Le dispositif : des dizaines de policier·ères ayant retiré volontairement leur matricule, la brigade canine, 2 autopompes, des bombes de gaz lacrymo et un policier armé d’un FN303 (flashball). La pression des soutiens a finalement permis de faire entrer de la nourriture, de l’eau et du matériel de première nécessité ce lundi 13 mars en début d’après-midi. La police est toujours sur place. Le gouvernement ne propose toujours pas de solution de logement pour ces demandeur·euses d’asile tel que la loi le prévoit. Crise de l’accueil : Occupation pour un accueil décent des demandeur·euses d’asile Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES #niemandisillegaal #refugeeswelcome @murmures @ades https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia

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Économie / Anticapitalisme

L’indexation automatique des salaires (1920s – …)

L’indexation automatique des salaires est un des piliers de la protection sociale des travailleur·euses belges. Ce dispositif est toutefois relativement unique en Europe, n’étant (plus) pratiqué que par Malte, le Luxembourg et la Belgique. Contexte 🤔 L’indexation automatique est le mécanisme qui permet d’adapter les salaires (mais aussi les allocations sociales et les pensions) à l’augmentation des prix, de manière à ce qu’il n’y ait pas de perte de pouvoir d’achat. Cet ajustement se base sur l’indice des prix à la consommation qui est un instrument permettant de mesurer l’évolution des prix des produits et services consommés par les ménages en Belgique (excluant certains produits jugés nocifs pour la santé ou l’environnement : alcool, tabac et carburants). Contrairement à ce que l’on croit, l’indexation automatique des salaires ne concerne pas tous les secteurs. 1% des travailleur·euses belges n’y ont pas droit (gestion des aéroports, employés des professions libérales, etc). De plus, aucune loi ne garantit ce dispositif pour tous les travailleur·euses (excepté fait de la fonction publique et des allocations sociales). Dans le privé, l’indexation automatique des salaires a en effet été conquise secteur professionnel par secteur professionnel, et ses modalités dépendent des différentes commissions paritaires (exemple : les travailleurs du béton sont indexés automatiquement tous les 3 mois, tandis que les carrossiers ne le sont qu’une fois l’an). Historique 💥 Dans les années qui suivent la première guerre mondiale, les prix subissent une hausse vertigineuse alors que les salaires ne suivent pas cette évolution. Les travailleurs s’appauvrissent et les conflits sociaux sont nombreux. En vue de mesurer l’évolution des prix, un premier indice des prix est mis en place en 1920. La même année, quelques conventions collectives de travail (CCT) dans le secteur du bois, des mines et du livre mettent en place l’adaptation automatique des salaires à l’indice de l’époque. Ce mécanisme fait ses preuves et en 1924, 73% des CCT l’ont adopté. C’est en 1935 qu’un arrêté royal décrète l’indexation des salaires dans les services publics. Malgré le blocage des salaires décidé par l’occupant allemand en 1940, l’indexation est rétablie en 1947, deux ans après la fin du conflit mondial. Ce dispositif est néanmoins vulnérable, régulièrement attaqué par la droite et le patronat. Plusieurs “sauts d’index” sont par exemple imposés par le gouvernement Martens-Gol dans les années 80. En 2015, sur fond de politiques d’austérité, le gouvernement Michel décrète un nouveau saut d’index. Conclusion 🎯 À l’heure où l’inflation n’a jamais été aussi forte depuis les années 1970, l’indexation des salaires reste un conquis social significatif pour la protection des travailleur.euses. Cette relative particularité belge, quoique fragile face aux velléités capitalistes, s’appuie néanmoins sur de solides bases au vu de la détermination du monde social à la défendre...

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