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Bibliotheque suspendue et discussion autour du livre « Théatre Carcérale »

Bibliotheque suspendue et discussion autour du livre « Théatre Carcérale »

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Tranche d’Anar

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Ce mercredi soir 1 janvier 2025 à 20h30 à l’émission Tranche d’Anar sur Radio Air Libre, nous diffusons l’enregistrement de la présentation du nouveau projet - La Bibliothèque Suspendue pour la prison de Haren et la rencontre avec Alexia Stathopoulos qui abordera ces questions au travers de son nouvel ouvrage « Le théâtre carcéral » paru en 2023 aux Éditions du commun. Cet évènement a été organisé par l’ASBL d’aide aux justiciables APO à la librairie Quartier Libre le mardi soir 10 décembre. Et on terminera avec l’agenda militante de stuut.info . Musiques : "Ou sont mes billets ?" Murmuziek et "Subversion contre surveillance" du collectif Mary Read et "Jingle de l’émission Laisse pas béton ". MURMUZIEK est un collectif de rap qui créé et enregistre au sein de la prison de Forest (Bruxelles). Pour plus d’info : Le nouveau projet " La Bibliothèque Suspendue " à l’initiave d’ APO a comme ambition, à travers ce projet, de contribuer à sensibiliser la société civile sur (le non) accès à la culture en détention, en invitant les clients des librairies partenaires à offrir un livre, destiné à alimenter la bibliothèque de la prison de Haren. Inspiré du concept café suspendu, La bibliothèque suspendue vous invite en collaboration avec les librairies partenaires à offrir un livre pour les bibliothèques de la prison à Haren. Pour l’instant les partenaires sont librairie par chemins (116, rue Berthelot à Forest) et la librairie quartier libre (374, chaussée d’Alsemberg). Rizome : Au sein de l’unité pour femmes à la prison de Haren se trouve une bibliothèque qui permet l’accès à la culture, au divertissement et à l’actualité extérieure via : les livres, magazines, CD, DVD et jeux de société.La tenue de la bibliothèque est réalisée par des professionnel·les de Rizome-Bxl et par un groupe de bénévoles. Ce collectif vient en appui aux professionnel·les permettant la bonne organisation des permanences en rendant accessible la bibliothèque deux fois par semaine.

L’ouvrage « Théatre Carcérale » d’Alexia Stathopoulos aux éditions du commun : Dans ce livre, l’autrice développe le concept de théâtre carcéral pour analyser la complexité des expériences sociales intramuros. Si la prison a des conséquences désocialisantes et désaffiliantes pour les personnes détenues, le drame social de la prison se joue avant tout dans les nouvelles formes de sociabilité qu’elle induit. Parler de théâtre carcéral permet notamment de saisir et de questionner les logiques de représentation et de rôles qui sont au cœur des interactions entre les différents acteurs sociaux des prisons (qu’ils soient conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation, surveillant ou « détenu »).

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Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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