Dans la nuit du 27 au 28 novembre, une série d’actions ont eu lieu à Bruxelles dans le cadre d’un appel international à intensifier la lutte contre le génocide en Palestine. Plusieurs agences de la banque BNP Paribas Fortis ont ainsi été visées dans Bruxelles. Les militant·es ont brisé des vitres et tagué l’agence située à Stéphanie. Une grande banderole a également été déployée sur le Palais de Justice : « Stop funding genocide ».
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Dans un communiqué, l’action est expliquée : « Cette action vise à répondre à l’appel du peuple palestinien et de la résistance d’intensifier le niveau d’action (escalate) et de mettre la pression sur nos institutions qui sont complices dans le génocide en cours. Des compagnies belges, des banques et des institutions prennent encore part au génocide malgré les mobilisations de masse partout en Belgique depuis plus d’un an. Notre gouvernement refuse de prendre des actions matérielles concrètes pour couper les liens avec l’entité sioniste. Ces liens sont tâchés du sang des peuples palestinien et libanais.«
Action visant une agence BNP.
Les militant·nes décrivent le choix de leur cible : « BNP est indispensable dans le projet colonial sioniste. Aujourd’hui, c’est la seule banque qui continue à prêter de l’argent à Elbit system, la plus grande entreprise d’armement de l’entité sioniste, qui produit et teste des armes sur les palestinien·nes. BNP est également le plus gros créditeur européen aux compagnies qui opèrent dans les colonies illégales en Cisjordanie. En 2023 seulement, BNP a fourni l’équivalent de 22,19 milliards en prêts et 3,89 milliards en investissements à des entreprises comme Airbnb, Caterpillar, Carrefour, Re/Max et Solvay ».
Banderole affichée sur le Palais de Justice de Bruxelles « Stop funding genocide ».
Le communiqué souligne également les liens entre la Belgique et BNP : « l’Etat belge est le deuxième actionnaire le plus important de BNP (5,3%) et profite donc activement du génocide en cours. Une partie de l’argent utilisé pour massacrer et déplacer les Palestinien·nes et les Libanais·es viennent de nos épargnes, de nos fonds de pensions et de nos investissements privés. Notre argent, via BNP, sert de fonds pour le projet colonial sioniste. Il est de notre responsabilité de montrer que nous refusons d’être rendu complice de l’effort de guerre sioniste. Vandaliser des agences de BNP n’est rien en comparaison avec les destructions en Palestine et au Liban, mais cela envoie un signal clair : BNP continuera à être prise pour cible tant qu’elle ne se désinvestira pas de la colonisation en Palestine« .
Banderole « Stop funding genocide » sur la Palais de Justice de Bruxelles.
Sources :
Communiqué
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