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Cartographie radicale et féministe, rencontre avec Nepthys Zwer

Cartographie radicale et féministe, rencontre avec Nepthys Zwer

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : DK

Le 11/09, nous recevrons Nepthys Zwer, historienne et cartographe radicale et féministe. A cette occasion nous questionnerons ensemble ce qu’est une carte et discuterons des enjeux de la cartographie, son pouvoir et ses utilisations sociales et politiques. En quoi une carte peut-elle servir aussi bien le pouvoir que les luttes et la défense des droits des opprimés ? Nous parlerons aussi des limites de la cartographie contributive, appelée néogéographie, apparue dans les années 2000, comme OpenStreetMap. De nombreux exemples historiques ou actuels seront évoqués.

Un but : réfléchir ensemble à ce que la cartographie fait à nos imaginaires, nos mobilités, nos luttes.

Nepthys Zwer est autrice entre autre de Cartographie radicale, Explorations avec Philippe Rekacewicz et a coordonné l’ouvrage Ceci n’est pas un atlas, aux éditions du commun, sous licence Creative Commons.

Lundi 11/09 à 18h30}

Informations pratiques

Lieu  : Le DK, Rue de Danemark 70b à Saint Gilles (proximité place Bethléem)

Accueil/Permanence 17h

Rencontre à 18h30 : Cartographie radicale et féministe, rencontre avec Nepthys Zwer

Informations : info@ateliers-dk.be

Chaque 2e lundi du mois, les ateliers de réflexion et d’action critiques sur le numérique au DK, se proposent d’aborder des sujets en lien avec le numérique (par exemple, sur les algorithmes, le capitalisme de surveillance, les impacts écologiques, etc.) et d’explorer des manières de faire alternatives (découverte d’outils libres et éthiques, dégooglisation de smartphones, protection des communications, etc.)

Ces soirées se dérouleront en deux parties :

À 18h30, présentation suivie d’une discussion ou atelier thématique. N’hésitez pas à nous faire des propositions à l’adresse info@ateliers-dk.be

Dès 17h, accueil, bar, permanence et moment de rencontres ’libres” et informelles. Venez poser vos questions, discuter de vos idées et proposer vos projets. Ce moment pourra être l’opportunité de partager des ateliers en petits groupes, de découvrir des logiciels et de rencontrer différentes associations qui s’engagent pour un numérique émancipateur.


Anciens évènements

Cartographie radicale et féministe, rencontre avec Nepthys Zwer

 lundi 11 septembre 2023  18h30 - 20h30
 lundi 11 septembre 2023
18h30 - 20h30
 DK,

 

Rue de Danemark 70b à Saint Gilles (proximité place Bethléem)

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

19 juin - 17h00 - Boom café

[Zine] Distrib CrashTest#6 + prépa #7

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #6 52 petites pages en Noir et Blanc Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. PARTICIPER ? On un thème pour le n°7 c’est « Drogues » (au cas où ça te donne des idées) DEADLINE de la recolte du contenu le 13 Juillet pas de thème pour le n°8 Et tout ce qui est envoyé en retard sera publié en retard. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Commandez des pile de zines Print It Yourself (cf plus haut) Pouvez Distribuer, faire la promo du trucs, trouvez de nouvelles personnes qui pourraient aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyez vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

Extrême-droite / Antifascisme

“Justice pour Sourour” : la Police face à ses responsabilités dans une mort évitable

“Justice pour Sourour” : la Police face à ses responsabilités dans une mort évitable Le 12 janvier 2023, Sourour Abouda, 46 ans, travailleuse sociale respectée, meurt dans une cellule de la police bruxelloise. Plus d’un an plus tard, alors que la chambre du conseil devait décider du renvoi de l’affaire en correctionnelle, le dossier est suspendu sine die. Officiellement, il s’agit de répondre à des requêtes en devoirs complémentaires. Officieusement, c’est une lenteur judiciaire de plus qui s’ajoute à une affaire où la responsabilité de l’institution policière, plutôt que celle d’individus, est pour la première fois au centre du débat. Retour sur un procès historique qui mobilise des centaines de citoyens. Une femme, une cellule, et 70 minutes d’indifférence Sourour Abouda n’était ni connue des services de police, ni suspecte dans une affaire criminelle. Le matin de sa mort, elle est interpellée à Ixelles pour trouble à l’ordre public, en état d’ébriété avancée. Plutôt que d’être dirigée vers un service médical, elle est placée au RAC (Ressort d’Arrondissement Central), plus grand centre de détention de la région. Elle y passera plus de 70 minutes sans assistance, malgré de multiples appels à l’aide. Les images de vidéosurveillance, saisies par le Comité P, confirment qu’elle s’effondre lentement au sol sans qu’aucun agent n’intervienne, malgré de nombreux appels à laide. Aucun soin ne lui sera prodigué. Elle mourra seule. Une négligence dramatique, révélatrice d’un système où l’oubli des corps indésirables semble être la norme plutôt que l’exception. « Ces policiers ont laissé ma mère mourir sous leurs yeux », dénonce son fils. « Des actes posés de façon délibérée et irresponsable. » L’autopsie confirme un malaise non pris en charge, avec un taux d’alcoolémie supérieur à 2 grammes par litre de sang. Ce seul fait aurait dû déclencher un examen médical obligatoire, qui n’a jamais été effectué. Les rapports initiaux ne mentionnent même pas son état d’ébriété. Lorsque la famille est informée du décès, la police évoque un suicide. Selon le procès-verbal, Sourour se serait étranglée avec son pull. Une version aussitôt contestée par ses proches et par la Ligue des droits humains, partie civile dans l’affaire. L’autopsie invalide formellement cette hypothèse, concluant à un malaise sans intervention extérieure. « Quand quelqu’un meurt dans un commissariat, ce n’est pas un accident, c’est une responsabilité collective », rappelle le Comité Justice pour Sourour. Une responsabilité institutionnelle inédite Le parquet de Bruxelles a tranché : il existe des charges suffisantes pour qualifier les faits d’homicide involontaire par défaut de prévoyance ou de précaution. Mais, fait rare dans les annales judiciaires belges, aucun policier n’est personnellement mis en cause. C’est la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles elle-même que le procureur Julien Moisnil veut voir renvoyée devant le tribunal correctionnel, en tant...

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Hier, nous apprenions que le syndicat SNPS de la police annonçait une manifestation prévue exactement au même moment et même endroit que notre rassemblement autorisé en soutien à Sourour Abouda, ce vendredi 13 juin de 08h30 à 12h30 sur la place Poelaert. Le syndicat se mobilise en soutien au policier de 26 ans qui, il y a quelques jours, a percuté mortellement Fabian (11 ans) lors d’une course-poursuite et qui a depuis été arrêté et placé en détention provisoire. La police a demandé que notre rassemblement pour Sourour soit annulé ou déplacé. Pourtant, le comité et la famille de Sourour Abouda disposent d’une autorisation officielle depuis le 2 juin, après plus d’un mois de démarches. Si la manifestation organisée par la SNPS est autorisée, il est important de rappeler que le service des autorisations de la police de la zone Bruxelles-Ixelles a validé en quelques jours seulement l’autorisation de manifester du syndicat de police, alors que notre demande a nécessité plusieurs semaines. Ces événements sont d’une importance politique et symbolique majeure : Le procureur du roi demande la poursuite pénale de la zone de police Bruxelles-Ixelles pour la mort de Sourour Abouda. C’est la première fois dans l’histoire dans une affaire de violences policières. Le policier impliqué dans la mort de Fabian fait lui aussi l’objet de poursuites pénales. On observe ici un tournant important dans la question de l’impunité policière dans les dossiers de violences policières. Cette même zone de police, sous la direction de Philippe Close , est responsable de la délivrance des autorisations de manifestation et est censée garantir le droit de manifester. L’inégalité de traitement entre les deux demandes d’autorisation est flagrante. Nous exigeons que Monsieur Carlo Meda, du syndicat SNPS, se rétracte immédiatement. Nous refusons catégoriquement cette demande absurde et indécente de demander à une famille endeuillée, qui réclame justice pour des violences policières, de déplacer son rassemblement autorisé au profit d’un syndicat de policier.ères. Nous ne laisserons pas la place aux syndicats pour soutenir un policier mis en cause dans des actes graves. Nous continuerons à être visibles et présent·es dans l’espace public pour réclamer vérité et justice pour Sourour, pour Fabian et pour toutes les autres victimes de violences policières à Bruxelles et ailleurs. Nous avons urgemment besoin de votre soutien et de votre présence. L’enjeu est immense : fin à l’impunité. Justice pour tous•tes.

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