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Départ collectif Marche Contre le Centre Fermé de Vottem

Départ collectif Marche Contre le Centre Fermé de Vottem

Départ collectif de Bruxelles vers Liège pour manifester contre le centre fermé de Vottem. RDV à 11h45, train en direction de Liège-Guillemins & Eupen de 12h07 à Bruxelles-Nord.

✊ 25 ans, Vottem, je ne l’accepte toujours pas ‼️
Il y a 25 ans, en mars 1999, s’ouvrait le centre fermé pour étrangers de Vottem. Aujourd’hui, il existe en tout 6 centres fermés pour étrangers en Belgique dont actuellement un seul en Wallonie.

Bruxelles | Wallonie | sur https://stuut.info

Appel du CRACPE :

En 2023 ils ont une capacité théorique d’environ 700 places. En 2023, 8333 personnes ont été éloignées de Belgique, dont 3383 à partir d’un centre fermé par une expulsion forcée, 1843 refoulements directement à l’arrivée à l’aéroport, 3107 départs « volontaires » (Le Soir 6/02/24) .

De nouveaux centres fermés sont en projet : à Jumet, à Zanvliet, et un autre à Jabbeke remplacerait celui de Bruges afin d’augmenter encore le nombre de retours forcés. Ce durcissement de la politique migratoire de l’Etat belge est à mettre en lien avec la contamination des idées de l’extrême-droite.

Nous n’acceptons pas :
❌ Le renvoi vers leurs pays d’origine des personnes alors qu’elles ont fui des persécutions de toutes sortes, qu’elles soient politiques, racistes, sexistes ou homophobes etc.. Ou encore la guerre, les conséquences du réchauffement climatique, la misère liée à l’exploitation. Beaucoup n’ont pu obtenir un titre de séjour en Belgique, à cause de la politique restrictive de l’Etat belge en matière d’asile, mais aussi d’accès au regroupement familial, d’obtention d’un permis de travail ou d’un séjour étudiant etc.
❌ La détention sur simple décision d’une administration, l’Office des Etrangers ; il ne s’agit pas d’une ordonnance judiciaire, d’un délit, mais d’un enfermement arbitraire, contraire aux Droits Humains.
❌ La violence exercée à l’égard de ces personnes : les centres fermés ont comme objet la mise en œuvre du processus d’expulsion, tout est organisé pour briser la résistance à celle-ci. Dès qu’un.e détenu.e proteste contre les conditions de détention ou se montre opposé à son expulsion, il se retrouve au cachot -prison dans la prison- , ou en isolement, cachot déguisé ! La réalité des centres fermés, ce sont aussi des décès : suicides, décès de personnes mises au cachot alors qu’elles sont dans une situation de santé préoccupante. Ce sont des coups, des tortures, des insultes portés au paroxysme au moment de l’expulsion.
❌ La maltraitance : la récente grève du personnel du centre fermé de Vottem en décembre 2023 a mis en lumière des conditions sanitaires et de vie déplorables non conformes à la dignité humaine. Dans les centres fermés se trouvent aussi des personnes malades, vulnérables, dont les soins ne sont pas pris en charge.
❌ La séparation des familles qui devient définitive au moment de l’expulsion : une étude récente de JRS (Jesuit Refugee Service) - rapport_separation_de_familles.pdf (jrsbelgium.org - montre que 40% des personnes détenues ont une famille en Belgique, belge, européenne, ou étrangère avec titre de séjour ! Leurs enfants en souffrent quotidiennement, ainsi que leurs parents, leurs conjoint.e.s.
❌ Le retour volontaire imposé par des Coachs de l’Office des Etrangers aux « sans-papiers » convoqués qui, s’ils n’obtempèrent pas, sont menacés de détention et d’expulsion.
❌ L’absence de perspective de régularisation du séjour pour celles et ceux qui ont tissé des liens et construit leur vie ici, et vivent au quotidien dans la précarité et la surexploitation.
❌ Le non-hébergement des demandeurs d’asile, laissés pendant des mois à la rue au mépris de toutes les conventions internationales !
❌ Le futur Pacte Européen sur l’Asile et la Migration qui renforcera l’Europe forteresse par des centres fermés aux frontières extérieures prévus aussi pour des familles

Nous revendiquons :

✅ La suppression des centres fermés pour étrangers
✅ L’arrêt des expulsions
✅ Une politique d’asile et d’immigration qui respecte les Droits Humains
✅ Le droit de vivre en famille
✅ La régularisation des sans-papiers
✅ Le respect du droit d’asile, la liberté de circulation

✊✊✊✊✊ RDV LE 14 AVRIL
➡️14h Départ Place Saint-Lambert
➡️15h Enclos des Fusillés
➡️16h Devant le centre fermé de Vottem

Voir en ligne : Cracpe - Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers

Voir en ligne : Appel à la marche


Anciens évènements

Départ collectif Marche Contre le Centre Fermé de Vottem

 dimanche 14 avril 2024  11h45 - 18h00
 dimanche 14 avril 2024
11h45 - 18h00
 Bruxelles-Nord,

 

Gare de Bruxelles-Nord

Notes

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Pour la libération de Doudou CHAM

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION DES SANS-PAPIERS Bruxelles, le 4 juin 2024 Depuis le 5 avril dernier, notre camarade Doudou Cham est incarcéré au centre fermé de Vottem. Il a été raflé sur son lieu de travail à la suite d’un contrôle de l’administration. Il risque à tout moment une expulsion forcée vers son pays d’origine, la Gambie. Nous condamnons fermement l’arrestation et l’incarcération de notre ami, au même titre que celles de toutes les personnes migrantes emprisonnées de manière arbitraire dans les camps pour étrangers, et exigeons sa libération immédiate. Doudou Cham est un membre de la Coordination des sans-papiers de Belgique. Il a participé activement à la sensibilisation sur la réalité des migrants en Belgique, dans le cadre du Bureau d’étude des sans-papiers (BESP) et de plusieurs collectifs de sans-papiers ces dernières années. Avec d’autres, il a contribué à déconstruire au quotidien les préjugés sur les migrants et à créer des ponts entre les Belges et les personnes migrantes. Il est inadmissible que le mouvement des sans-papiers se voie ainsi décapité d’une de ses figures de proue. Nous rappelons que Doudou Cham est arrivé en Belgique en 2008 (il y a plus de 16 ans !), fuyant les persécutions politiques du régime dictatorial de Yayah Djamé, alors président de la Gambie. Il est inconcevable que Doudou soit expulsé de force vers son pays d’origine qu’il a quitté il y a si longtemps, où il n’a plus aucun repère, l’exposant ainsi aux représailles de la sûreté de l’Etat gambien. Doudou Cham est un réfugié politique à qui l’asile a été refusé ! Doudou Cham dispose d’un diplôme en études financières. Cependant, il reste sans accès légal au marché de l’emploi – encore moins aux allocations sociales. Malgré les difficultés de vie inhérentes à sa situation administrative, il s’est engagé généreusement depuis les années 2010 dans plusieurs structures citoyennes du tissu associatif bruxellois, dont il est devenu un visage connu et reconnu. Très doué en sérigraphie, et parlant couramment le français, l’anglais et le néerlandais, il partage régulièrement ses connaissances et son savoir-faire avec de jeunes élèves pendant des ateliers de vacances. Sa contribution au media Sans-Papiers TV est une expérience très réussie. Doudou Cham est un travailleur que le droit du travail a abandonné, c’est un citoyen à qui la Belgique refuse la citoyenneté ! Doudou est également un collègue, un colocataire, un voisin, un confrère, un ami. Quelqu’un que nous connaissons depuis des années. Quelqu’un qui est apprécié, respecté, aimé par son entourage et les gens qui le côtoient. Quelqu’un qui, comme chacun d’entre nous, aspire à vivre dignement et à poursuivre l’aventure sociale qu’il a débuté il y a 16 ans en s’installant à Bruxelles. Doudou Cham est d’ici !

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