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[Projection/Discussion] Direct Action

[Projection/Discussion] Direct Action

Projection suivie d’une discussion avec Guillaume Cailleau, Ben Russell, un membre du comité belge des Soulèvements de la Terre et un⸱e occupant⸱e de la ZAD de la Chartreuse à Liège. La rencontre aura lieu à 20h30, après une table d’hôtes proposée par les Greniers des Soulèvements de la Terre.

Bruxelles | sur https://stuut.info

En janvier 2018, l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes met un terme au combat mené par l’une des plus importantes communautés d’activistes de France. Dans cette époque marquée par un état d’anxiété, des incertitudes politiques et un pessimisme croissant, Guillaume Cailleau et Ben Russell s’immergent de 2022 à 2023 dans la ZAD. Munis d’une caméra 16mm, leur intention est de témoigner des caractères artistiques, intellectuels, collectifs, sociaux et politiques de la lutte. Ils ne se doutent pas qu’un autre mouvement écologiste est alors en train d’émaner de la ZAD : à Sainte-Soline, les Soulèvements de la Terre s’opposent à un projet de privatisation de l’eau et vont se heurter, une fois encore, à la violence de l’État… Loin des images sensationnelles des confrontations policières, « Direct Action » résulte d’une observation minutieuse et prend le temps de dessiner un portrait puissant et hypnotique d’une communauté qui bouleverse le présent pour proposer un autre futur.

Voir en ligne : Nova Cinéma


Anciens évènements

Direct Action

 dimanche 25 mai 2025  16h00 - 22h00
 dimanche 25 mai 2025
16h00 - 22h00
 Cinema Nova,

 

3 rue d’Arenberg, 1000, Bruxelles

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L’État poursuivi pour l’arrestation d’observateurs légaux

Le 26 octobre dernier, trois juristes ont été mandatées par la Ligue des droits humains pour observer l’action de désobéissance civile Code rouge au port d’Anvers, sans y prendre part. Elles avaient pour mission de rendre compte du respect des libertés publiques, notamment dans le cadre des interventions des forces de l’ordre, et leur protection est consacrée par le droit international et européen depuis plusieurs années, contextualise la LDH. Les trois observatrices étaient vêtues chacune d’une chasuble jaune avec la mention « legal observer ». Elles s’étaient placées à l’écart des activistes et en dehors de la zone d’action, présentant d’initiative leurs cartes d’identité aux forces de l’ordre et leur faisant part de leur mission. Elles ont cependant été arrêtées illégalement plus tard durant la journée par la police fédérale, menottées, détenues pendant près de six heures sans motif à Etterbeek, puis libérées à Louvain peu avant minuit, dénonce la Ligue des droits humains. « Tant leur arrestation, illégale, que leur menottage à l’aide de colsons, ainsi que la technique du “dropping” – c’est-à-dire le fait d’emmener les personnes loin du lieu de l’action comme de la détention – contreviennent aux lois en vigueur et constituent des fautes dans le chef de l’Etat », accuse la LDH. En tout, 270 personnes avaient été interpellées dans le cadre de cette action Code Rouge, dont deux journalistes et sept avocats. Soutenues par la Ligue des droits humains, les trois observatrices assignent l’Etat belge en responsabilité devant le tribunal de première instance de Bruxelles. La LDH appelle par ailleurs à la reconnaissance du statut d’observateur légal en Belgique,

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