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[États-Unis/L.A.] couvre feu décrété

[États-Unis/L.A.] couvre feu décrété

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La maire de la ville, Karen Bass, a décrété ce mardi 10 juin un couvre-feu entre 20 heures et 6 heures locales sur une zone d’un kilomètre carré dans le centre-ville. Depuis vendredi, la ville est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les sans-papiers et des forces de l’ordre en tenue anti-émeutes ( notre article ici ). Donald Trump a menacé de recourir à l’Insurrection Act, régime d’état d’urgence qui confère au président le pouvoir d’utiliser les forces armées dans des missions de maintien de l’ordre sur le territoire américain. 700 Marines, un corps d’élite normalement utilisé comme force de projection extérieure, doivent rejoindre 4 000 militaires réservistes de la Garde nationale déjà mobilisés par Donald Trump, auquel il est reproché d’avoir pris des mesures disproportionnées.

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

Notre morale est notre révolution. Extrait d’un recueil de textes de George Habash

Nous publions un extrait du livre Rien n’est plus précieux que la liberté, récemment paru aux éditions Premiers matins de novembre. Il s’agit d’un recueil de textes et d’entretiens avec George Habash, l’un des fondateurs du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation anticolonialiste, marxiste et révolutionnaire. L’extrait publié ici est un discours qui a été prononcé par George Habash à l’Hôtel international de Jordanie d’Amman, le 12 juin 1970, à 5 heures du matin. Habash s’adressait aux otages retenus lors du quadruple détournement d’avions mené par le FPLP face aux attaques du régime jordanien contre la révolution palestinienne. Ce discours fut d’abord publié par le Département d’information du FPLP, sous ce titre. Mesdames et messieurs, Il me semble qu’il en va de mon devoir de vous expliquer pourquoi nous avons fait ce que nous avons fait. Bien sûr, d’un point de vue « libéral », je suis désolé de ce qui vous est arrivé́, et je suis désolé́ que nous vous ayons causé du souci durant les deux ou trois derniers jours. Mais en mettant tout cela de côté, j’espère que vous comprendrez, ou au moins essaierez de comprendre, les raisons de notre action. Il sera peut-être difficile pour vous de comprendre notre point de vue. Des personnes vivant dans différentes circonstances pensent différemment. Elles ne peuvent pas penser de la même manière, et pour nous, le peuple palestinien, les conditions dans lesquelles nous vivons depuis un bon nombre d’années, toutes ces conditions ont déterminé notre façon de penser. Nous ne pouvons pas faire autrement. Vous ne pourrez comprendre notre point de vue une fois qu’en prenant en compte un fait très basique. Nous, Palestiniens, vivons dans des camps et dans des tentes depuis 22 ans. Nous avons été chassés de notre pays, de nos maisons, de nos terres, chassés comme des moutons et parqués dans des camps de réfugiés, dans des conditions inhumaines. Cela fait vingt-deux ans que notre peuple attend de voir ses droits respectés, mais rien ne se passe. Il y a trois ans1, les circonstances nous ont permis de prendre les armes et de défendre notre cause, de se battre pour nos droits, de retourner dans notre pays et de le libérer. Après vingt-deux ans d’injustice, d’inhumanité, de vie dans des camps, sans personne pour nous protéger, nous estimons avoir pleinement le droit de prendre la défense de notre révolution. Notre morale est guidée par notre révolution. Ce qui la sauve, ce qui l’aide, ce qui la protège, est bon, correct, honorable et beau, parce que notre révolution signifie la justice, le droit au retour – un objectif juste et honorable. Vous devez prendre cela en considération. Si vous voulez d’une façon ou d’une autre, vous montrer coopératifs, vous devez essayer de comprendre notre point de vue. Nous ne nous réveillons pas le matin avec une tasse de Nescafé, ni ne passons une demie heure devant le miroir en réfléchissant à prendre l’avion pour la Suisse...

Partout Partout |
Extrême-droite / Antifascisme

Réponse à l’Appel Bruxelles ville antifasciste par la Section Carrément Anti-Stérin

Le 22 avril dernier, le Maire Philippe Close acceptait la motion revendiquant « Bruxelles ville antifasciste »[1]. L’Appel de Philippe agite en nous un désir de renouer avec le passé de résistance au fascisme, de réactiver des affects antifascistes et de réouvrir le possible des actions directes antifascistes. Ainsi, lorsque nous avons appris que la tournée de La Nuit du Bien Commun passait par Bruxelles, désormais haut-lieu de la lutte antifasciste, nous avons décidé de répondre à l’Appel de Philippe. Ce mercredi 4 juin, nous débarquions donc dans les très chics Galeries Royales à Bruxelles. Après quelques coupes de champagnes offertes en échange de la modique somme de 1€ permettant de trier sur le volet les convives, la cérémonie s’ouvre sur un décompte projeté sur l’écran géant du Théatre. D’étonnants bourgeois sont remerciés. La famille le Hodey, multimilionaire propriétaire de médias (La libre et la DH) connus pour leur récente fascisation [2] est applaudie avec d’autres. Entre deux remarques sexistes du présentateur à l’égard de son homologue féminine, il est expliqué que 45% des dons sont déduits fiscalement, que la générosité de l’État doit être une raison pour le parterre de bien-nés de donner d’autant plus. Mais soudain, une odeur acérée nous prend violemment le nez. Quelques penauds bourgeois se lèvent avec une mine dégoutée, la gerbe au bord des lèvres. Personne ne sait si la nauséabonde odeur du fascisme empreignant cette soirée avait été révélée spontanément, ou si notre bombe puante avait fonctionnée. Dans les ruines de l’État social, la bourgeoisie danse avec le fascisme. Ces évènements permettent aux classes dominantes de s’accaparer l’avenir, en définissant ce qui compte dans notre société, alors que pour nous, nos demains nous paraissent déjà hors de portée. A coup de pancartes à 500, 1 000 ou 5 000 euros, la bourgeoisie se rêve bienfaitrice. Pourtant, par son don, fiscalement pas si désintéressé, elle classe les causes et impose les modalités de survie à la misère qu’elle a elle-même créée. Remplir le trou béant laissé par l’État social est une aubaine pour celle qui, d’un seul signe de bras, lave sa conscience et met la sphère associative au pas. Sous la coupe de Pierre-Edouard Stérin, habilement retiré du conseil d’administration le 31 mai dernier, la Nuit du Bien Commun est directement liée au Fonds du Bien Commun, partie intégrante du plan Périclès[3], projet identitaire, raciste, réactionnaire et libéral - en un mot : fasciste. Des éléments de langages ont été envoyés aux associations lauréates en amont de la soirée, dans le but de déjouer les pièges tendus par des personnes assurément mal intentionnées qui chercheraient à comprendre les liens entre ce projet et l’organisation de la Nuit du Bien Commun. Il existait cependant une faille dans le document a priori exhaustif : quelle conduite adopter pour garder la face lorsque l’odeur nauséabonde de vos idées vous soulève l’estomac ? Comment faire...

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