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Expulsion de l’occupation du batiment B à l’ULB en cours

Expulsion de l’occupation du batiment B à l’ULB en cours

❗️LES CAMARADES DE L’UNIVERSITÉ POPULAIRE SE FONT ACTUELLEMENT EXPULSER DUTIMENT WALID DAQQA (bâtiment B) à l’ULB, campus du Solbosch ❗️

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Extrême-droite / Antifascisme

Réalisme ou réformisme ?

A propos de quelques questions qui se sont posées lors de l’occupation de l’ULB « Être réformiste, ce n’est pas simplement vouloir des réformes : c’est penser que le système capitaliste peut être transformé à partir de ses institutions. » C’est par cet énoncé que nous avons commencé notre approche des questions que pose le phénomène du réformisme (voir ici). Nous ajoutions : « Le réformisme n’est pas une doctrine établie et il n’est pas nécessairement revendiqué : certains réformistes se considèrent comme révolutionnaires, d’autres ne sont simplement pas intéressés par le qualificatif. » Les débats qui ont eu lieu aux premiers moments de l’occupation de l’ULB, et qui étaient importants parce qu’ils devaient en définir le cadre, ont montré avec une force singulière à quel point le réformisme avance masqué. Par chance, c’est toujours sous les mêmes masques que le réformisme se couvre, c’est toujours avec les mêmes procédés qu’il avance. Nous sommes (hélas) en terrain connu. Le premier de ces masque est le "réalisme". Les réformistes prétendent avoir le monopole du réalisme, de la transformation du réel dans le bon sens. Le problème est que les réformistes forcent une équivalence entre "réalisme" et "se donner et atteindre des objectifs concrets immédiatement accessibles". Comme s’il s’agissait d’une seule et même chose. Par exemple, un objectif concret, immédiat et accessible était l’arrêt de la collaboration de l’ULB avec AXA. Nous autres révolutionnaires pouvons aussi défendre des objectifs concrets comme celui-là. Mais souvent, ce ne sont pas les enjeux les plus importants. Défendre le droit à la résistance armée des Palestiniens, ou affirmer l’illégitimité de l’état d’Israël et dénoncer la solution des "deux états", ce ne sont certes pas des objectifs "concrets et immédiatement accessibles". Mais casser le narratif pro-colonialiste pro-israélien dans un pays de l’Union Européenne est sans doute beaucoup plus important pour le peuple palestinien qu’obtenir qu’une université travaille avec une banque plutôt qu’une autre. Et se donner cet objectif n’est pas plus ou moins "réaliste" ou impactant la réalité politique, que se donner un objectif "concret et immédiatement accessible". En établissant une équivalence, arbitraire et abusive, entre "réaliste" et "objectif concret immédiatement et pratiquement accessible", les réformistes disqualifient comme "irréaliste" les autres propositions. Et les auteurs mêmes de ces propositions peuvent être critiqués comme des amateurs de radicalisme pour le radicalisme, dépourvus de stratégie, ne s’intéressant pas vraiment au sort des Palestiniens, etc. Cette équivalence induit aussi toute la manière réformiste de faire de la politique : 1° Le respect des institutions Les réformistes veulent intégrer les institutions (en prétendant vouloir les transformer), et en attendant, il les considèrent comme des organismes légitimes avec lesquels il faut négocier. Il en résulte un respect des (...)

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Encore une violente répression d’une manifestation pro-palestinienne

L’ancien ambassadeur d’Israël en France, Elie Barnavi, a participé lundi (3 juin) soir à une soirée conférences-débats organisée par l’Université libre de Bruxelles. « La chose la plus simple, c’est de soumettre Gaza à un tapis de bombes sans se poser de questions« , avait déclaré Elie Barnavi au micro de Franceinfo le 15 octobre dernier. Le 21 mai, alors que 35.000 Palestiniens avaient déjà été tués à Gaza depuis le 7 octobre, Barnavi qualifiait le massacre de « riposte » « justifiée » et « nécessaire« . Cet événement devait initialement se dérouler à l’ULB mais la forte présence de l’occupation pro-palestinienne, qui revendiquait, a amené à déplacer l’événement au centre culturel Flagey. Une mobilisation rassemblant plusieurs centaines d’étudiants s’est tenue en marge de l’événement pour dénoncer la venue de l’ancien diplomate, et un cortège a marché sur la place Flagey barricadée par la police depuis plusieurs heures (photo). Une autopompe était campée aux abords de la place, un sas d’entrée avec détecteur de métaux avait été installé, et un hélicoptère survolait la zone. Le cortège de manifestants a été bloquées par la police. Les manifestants ont ensuite été dispersés par la police avant d’être nassés à plusieurs endroits. Neuf personnes ont été interpellées, au moins une personne a été sérieusement blessée à la tête après avoir reçu plusieurs coups de matraque.

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

24 juillet - 18h00 - boom café

[Zine] CrashTest#7 « Drogues »

Crash-Test est un Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #7 44 pages A5 en Noir et Blanc ça sort ce jeudi ! Venez le chopper au Boom café et profiter de la perma de la bibli anar !!! Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. PARTICIPER ? Août : Crash-Test#8 : pas de thème, l’occasion de raconter ton été. DEADLINE de la recolte du contenu le le 17 aout ? ou le 24 ? Septembre : Crash-Test#9 : pas encore de thème (Science-fiction ou Déchet ou Organe) mais tu peux nous aider à choisir. Et tout ce qui est envoyé en retard sera publié en retard sans pénalités. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Commander des zines Print It Yourself (cf plus haut) Distribuer, faire la promo du trucs, trouvez de nouvelles personnes qui pourraient aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyez vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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« Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre : Ni l’État génocidaire d’Israël, ni la dictature de la République islamique, vive les luttes populaires

Roja est un collectif féministe et internationaliste basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté », il nous a transmis cette prise de parole et de position à la suite de la “guerre de 12 jours” opposant le régime israélien au régime iranien. Roja Roja est un collectif féministe et internationaliste indépendant basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Le collectif Roja a été fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté ». Tout en centrant son action sur les luttes politiques et sociales en Iran et au Moyen-Orient, Roja est également engagé dans les combats locaux et internationalistes en France, notamment dans les actions de solidarité avec la Palestine. (Le mot « Roja » signifie « rouge » en espagnol ; en kurde, « roj » signifie « lumière » ou « jour » ; et en mazandarani, « roja » désigne « l’étoile du matin ».) « Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre Au lendemain de l’agression militaire israélienne de 12 jours contre l’Iran, menée avec le soutien armé des États-Unis, dont les principales victimes furent des civils – qu’ils soient iranien·ne·s ou israélien·ne·s – n’ayant pas choisi cette guerre, nous continuons à croire que la seule issue pour déjouer la logique meurtrière d’États dont la survie repose sur le maintien du spectre de la guerre, est de faire entendre, haut et fort, notre cri : entre deux régimes guerriers, patriarcaux et coloniaux, nous ne prenons pas partie. Ce refus n’est pas un repli ou une neutralité. Il constitue, au contraire, le point de départ de notre lutte. Une lutte qui chérit la vie et qui rejette la logique meurtrière des guerres. La guerre asymétrique entre Israël et la République islamique – qui, rappelons-le, n’a ni commencé le 13 juin ni prend fin avec un message de Trump sur son réseau social – est avant tout une guerre contre les populations. C’est une attaque contre tout ce qui garantit la survie et la reproduction de la vie quotidienne sur ce territoire : infrastructures, réseaux et systèmes sur lesquels repose la vie des habitants. Elle vise directement ce que nous avons construit à travers le mouvement « Zan, Zendegi, Azadi » (« Femme, Vie, Liberté ») et tout ce que ce slogan, incarne : un combat féministe, anti-impérialiste et égalitaire, né de la résistance populaire kurde qui a résonné à travers tout l’Iran. « Femme, vie, liberté contre la guerre » n’est pas qu’un slogan, mais une ligne de démarcation claire avec des tendances dont les contradictions apparaissent aujourd’hui plus crûment que jamais : d’un côté, les opportunistes qui...

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