stuut.info

Fabian 11 ans, tué par la police – Marche blanche et cagnotte de soutien

Fabian 11 ans, tué par la police – Marche blanche et cagnotte de soutien

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie | Collectif : Bruxelles Dévie
JPEG - 419.9 ko

Des centaines de personnes étaient présentes pour commémorer la mémoire de Fabian, et réclamer la justice et la vérité le 5 juin.

Le lundi 2 juin, Fabian a été tué par une voiture de police. Plusieurs moments de rassemblement et de soutien à la famille et aux proches de Fabian ont été organisés cette semaine.

PNG - 1.4 Mo

Ce dimanche 8 juin, à 11h, une marche silencieuse est organisée au parc Elisabeth, là où Fabian s’est fait renversé. Les organisateur·ices appellent à venir en blanc, avec une rose.

Une cagnotte a été lancée pour soutenir la famille.

Justice pour Fabian.

Pour soutenir financièrement la famille de Fabian : Cagnotte, fonds spécifique de la fondation Marius Jacob.

Faire un virement au BE 12891964071892 avec comme communication : FABIAN

PNG - 1.3 Mo

Voir en ligne : BXL Dévie

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Racismes / Colonialismes

Affaire Mehdi Bouda : une justice qui veut faire payer les familles de victimes

Le 20 août 2019, Mehdi Bouda, un jeune bruxellois de 17 ans, est tué, violemment percuté par une voiture de police roulant à 98 km/h dans une rue limitée à 30, sans sirène, en pleine zone piétonne. La voiture de police, appelée pour un cambriolage et roulant à très vive allure, l’a fauché. Six ans plus tard, la décision vient de tomber : les policiers impliqués ne seront pas renvoyés devant le tribunal correctionnel. La chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Bruxelles a confirmé ce mardi le non-lieu prononcé en avril 2024. Pour la famille, pour la Ligue des droits humains, pour tous ceux qui réclamaient un procès public, c’est une une gifle symbolique, politique et morale très grave. La justice reconnaît que l’appel de la famille était recevable, mais le juge « non fondé« . La procédure s’achève donc sur ce que beaucoup dénoncent comme une consécration de l’impunité policière. Mais elle ne s’arrête pas là. Car dans une ironie aussi tragique que révoltante, les proches de Mehdi pourraient aujourd’hui être condamnés à payer les frais de procédure. Comme si réclamer la vérité sur la mort de leur fils était une faute. Comme si, après avoir perdu Mehdi, ils devaient aussi perdre leur droit à la justice. « C’est une décision qui nie la gravité des faits, qui valide une forme d’indifférence institutionnelle », dénonce la famille dans un communiqué. Elle se dit « profondément choquée, en colère et accablée par un profond sentiment d’injustice ». Comment comprendre qu’un adolescent puisse mourir sous les roues d’un véhicule de police, roulant à trois fois la vitesse autorisée en zone urbaine, sans que personne n’ait à en répondre devant un juge ? Le frère de Mehdi témoigne : « Nous avons attendu six ans, rédigé des conclusions longues de soixante pages, et tout ce que nous avons reçu, c’est un mail, une décision d’une page qui ne répond à aucune de nos questions. Même pas un appel, même pas un contact humain. » « On se sent totalement lésé. Quand on engage une procédure, c’est pour avoir des réponses. Là, on n’a rien. C’est inhumain.«  La violence systémique qui encadre les violences policières ne se limite pas au choc initial de la mort ; elle est aussi dans le traitement, froid, impersonnel, expéditif, usant que réserve la « justice » aux proches et familles de victime, comme l’usage systématique de l’usure : les procédures trop longues, les procès non publics, les reports systématique entre autres… Pour la Ligue des droits humains, partie civile dans l’affaire, cette décision est la démonstration d’un problème systémique. La justice refuse une nouvelle fois de voir la dimension structurelle des violences policières, notamment dans la gestion des courses-poursuites et des interventions dites prioritaires. « De nombreuses autres affaires, dont certaines très récentes, ont pourtant démontré l’impérieuse nécessité de revoir cet encadrement. » La justice, dans ce dossier, a refusé de juger les faits. Mais...

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Bruxelles se couvre de rouge pour Gaza : une marée humaine historique contre le silence européen

Bruxelles se couvre de rouge pour Gaza : une marée humaine historique contre le silence européen Ce dimanche 15 juin, Bruxelles a été le théâtre de la plus grande mobilisation jamais organisée en Belgique en soutien au peuple palestinien. Une foule immense, évaluée à 110.000 personnes par les organisateurs (75.000 selon la police), a déferlé dans les rues de la capitale européenne, dans une marche chargée de colère, de deuil, mais aussi d’espoir. Une marée rouge pour tracer la ligne Partie de la gare de Bruxelles-Nord, la manifestation s’est transformée en une mer rouge : des milliers de personnes vêtues de cette couleur symbolique ont envahi les artères de la ville pour dénoncer les crimes de guerre commis à Gaza. Le rouge pour le sang versé, pour les lignes rouges franchies depuis longtemps, pour le seuil de l’horreur dépassé dans un silence occidental glaçant. Un geste simple mais fort : marcher sur un long tissu rouge déployé au sol. Une ligne visible, morale et politique. Celle que les gouvernements européens refusent de tracer, préférant, comme l’a martelé une manifestante, « détourner le regard au nom de prétendus équilibres diplomatiques ». 54.000 morts et l’impunité Depuis l’offensive israélienne déclenchée en octobre, plus de 54.000 Palestiniens ont été tués, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza, validés comme crédibles par l’ONU. Le dernier épisode en date, une nouvelle guerre ouverte avec l’Iran, semble avoir ravivé l’angoisse d’un engrenage sans fin. Ce bain de sang ne semble pourtant toujours pas suffire à faire bouger l’Union européenne, dénoncée pour son inaction. Pire encore les différents États ont tous affichés leur soutient à l’entité sioniste en affirmant qu’elle avait le droit de se « défendre » face à l’Iran. Les gouvernements semblent volontairement omettre que l’Iran a été bombardé violement par Israël, ce qui a lancé les hostilités. Macron ira même plus loin dans la complicité en affirmant que la France défendrait Israël face à l’Iran si cela était « nécessaire » et « possible ». « Les droits humains, ce n’est pas une option quand c’est politiquement confortable », s’indigne Carine Thibaut, directrice générale d’Amnesty International Belgique, qui faisait partie des 150 associations ayant organisé la manifestation, aux côtés notamment du CNCD 11.11.11, de la FGTB, de la CSC, de la Mutualité Chrétienne et de l’Association belgo-palestinienne. Bruxelles, capitale des compromis… et de la colère En choisissant Bruxelles, cœur des institutions européennes, les manifestant·es ont voulu interpeller directement les dirigeant·es qui, à coups de communiqués creux, tentent d’éviter toute position ferme. Alors bien que le cortège n’ai pas eu le droit de passer devant les institutions, le message est bien passé. « L’Europe ne fait rien », lance un manifestant. « Et c’est pour ça qu’on est là. Il faut faire pression. C’est toujours comme ça que les choses ont changé, dans l’histoire....

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info