stuut.info

Fabian 11 ans, tué par la police – Marche blanche et cagnotte de soutien

Fabian 11 ans, tué par la police – Marche blanche et cagnotte de soutien

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie | Collectif : Bruxelles Dévie
JPEG - 419.9 ko

Des centaines de personnes étaient présentes pour commémorer la mémoire de Fabian, et réclamer la justice et la vérité le 5 juin.

Le lundi 2 juin, Fabian a été tué par une voiture de police. Plusieurs moments de rassemblement et de soutien à la famille et aux proches de Fabian ont été organisés cette semaine.

PNG - 1.4 Mo

Ce dimanche 8 juin, à 11h, une marche silencieuse est organisée au parc Elisabeth, là où Fabian s’est fait renversé. Les organisateur·ices appellent à venir en blanc, avec une rose.

Une cagnotte a été lancée pour soutenir la famille.

Justice pour Fabian.

Pour soutenir financièrement la famille de Fabian : Cagnotte, fonds spécifique de la fondation Marius Jacob.

Faire un virement au BE 12891964071892 avec comme communication : FABIAN

PNG - 1.3 Mo

Voir en ligne : BXL Dévie

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

Action du bloc juif à Bruxelles contre le génocide à Gaza

Crédit photo : Brieuc Van Elst. Ce jeudi 5 juin à 18h, le bloc juif a organisé une action contre le génocide commis par Israël, face au ministère des affaires étrangères à Bruxelles. Le bloc juif est mené par 3 organisations juives : l’Union des Progressistes Juifs de Belgique (UPJB), l’Alliance Juive Antisioniste en Belgique (AJAB) et l’organisation flamande Een Anderen Joodste Stem (EAJS). Si le bloc juif a l’habitude de participer aux manifestations nationales, il a organisé cette fois sa propre action pour exprimer spécifiquement des voix juives. Environ 150 personnes ont participé à l’action. Un communiqué clair et pragmatique a été publié par le bloc juif à l’issue de l’action : » Nous, Juif·ves de Belgique, dénonçons le génocide en cours à Gaza depuis plus d’un an et demi et le blocus total imposé par Israël, qui prive délibérément la population d’eau, de nourriture et de médicaments. Nous condamnons les choix politiques éminemment racistes des dirigeants israéliens qui discriminent, oppriment et massacrent les Palestinien·nes. «  L’identité et l’histoire juives sont fréquemment instrumentalisées par Israël et ses soutiens pour justifier les crimes contre l’humanité commis. Ainsi, les membres du bloc juif scandent « not in our name ! « . » Israël ne nous représente pas. En prétendant erronément représenter l’ensemble des Juif·ves, le gouvernement israélien associe les communautés juives du monde entier à ses crimes inacceptables. Nous ne pouvons admettre que la lutte, nécessaire, contre l’antisémitisme soit instrumentalisée pour justifier à la fois des crimes de guerres et contre l’humanité, une coupable indulgence envers l’État qui les commet et une tendance à criminaliser celles et ceux qui osent les dénoncer. «  L’action a pour but de s’adresser directement au gouvernement Belge et à l’Union Européenne, il leur est demandé de cesser la complicité et d’imposer des sanctions à l’Etat d’Israël pour qu’il cesse le génocide. Les demandes à la Belgique et l’UE sont les suivantes : Un embargo militaire sur Israël La suspension de l’Accord d’association UE-Israël Qu’elles renforcent leurs efforts pour garantir l’aide humanitaire et à la reconstruction Qu’elles veillent au respect du droit international en soutenant les enquêtes de la Cour pénale internationale (CPI), et en sanctionnant les coupables de crimes internationaux, notamment en les arrêtant lorsqu’elles se trouvent sur leur territoire. Après avoir scandé de nombreux slogans, les manifestant·es ont effectués un die-in. En simulant la mort en s’allongeant au sol, iels mettent en évidence les dizaines de milliers de victimes à Gaza. Le bloc juif a ensuite chanté en cœur une adaptation de l’air du Chant des marais (/Chant des déportés) intitulée « La complainte de Gaza ». Cet air a une symbolique forte pour les personnes juives : le chant original a été composé en 1933 par des prisonniers d’un camp de concentration allemand. Vers 18h45, l’action a (...)

Bruxelles Bruxelles |
Médias

[Zine] Le Seum n°12 est sorti !

Le seum est un petit journal anarchiste-communiste (ou l’inverse ah ah) gratuit et distribué partout où des camarades sont motiv’ pour le faire. Ici, vous trouverez le lien du dernier numéro et l’édito ! Le seum va sur ses 5 ans. On a commencé tout feu tout flamme, entre deux confinements mais encore porté par l’élan des GJ – on voyait se lever à l’horizon de tous les continents de nouveaux soulèvements. Et si on devait résumer le propos du canard depuis, ce serait : souffler sur des braises brûlantes. Et, avec d’autres, on a soufflé. Mais cela n’a pas suffit, pas pour le moment. Et la période est au reflux, à la contre-révolution, la guerre, la catastrophe. Notre époque est marquée par cette chute vertigineuse des possibles tolérables par le régime capitaliste ; toutes les probabilités sont contre nous. En ultime conséquence, les capitalistes états-uniens montent des plans pour se réfugier sous terre dans des bunkers ou partir sur Mars tandis que le parti communiste chinois nous promet 100 000 ans de servitude industrielle. Mais dans ce journal, nous ne nous résignerons pas au règne du probable. Un petit doigt nous dit qu’il ne recouvre pas le réel, qu’il existe une force absente de ces calculs mécaniques. Un camp sur lequel personne ne mise un centime – et à juste titre, car si nous gagnons, c’en est fini de l’argent. L’improbable victoire des prolétaires, des gilets jaunes, des perdantes, des zéros. Et c’est la seule voie de sortie. Et quand on fera le compte enthousiaste de notre temps pour ceux qui encore ne sont pas nés, mais qui s’annoncent avec un visage plus généreux, nous seront les gagnants nous qui avons le plus souffert de lui. Car être en avance sur son temps c’est souffrir beaucoup de lui Mais c’est beau d’aimer le monde avec les yeux de ceux qui ne sont pas nés encore Et splendide de se savoir déjà victorieux alors que tout autour de soi est encore si froid et si sombre Écrivait un poète révolutionnaire du Guatemala, Otto René Castillo, il y a plus d’un demi-siècle… Bonne lecture ! Le journal est disponible en pdf ici.

Partout Partout |
Médias

[brochure] La fable du chardon et du bouquet

Chardon a le seum. À mesure qu’elle étend son regard autour d’elle, elle ne constate qu’injustice, exploitation et désolation. Une énième loi sécuritaire, de nouvelles personnes noyées en Méditerranée, une femme violée toutes les dix minutes, et des milliards d’animaux en cage. Elle a le seum, et bien l’intention d’en découdre avec ce monde qui la fait gerber. Alors elle et ses potes commencent à traîner dans le milieu squat/anarchiste/féministe/anti-autoritaire ; un joyeux bordel qui ne prend pas le temps de se définir et qui bouillonne de réflexions comme de propositions concrètes pour nourrir leurs envies d’agir. Au fil de ses aventures, Chardon entend, et constate, que le pouvoir qu’elle exècre tant existe aussi entre elle et son entourage, qu’il n’est pas l’apanage des institutions, mais qu’il est tristement reproduit dans leur milieu, et dans les relations qu’elle construit. Qu’elle le subit par endroits, et qu’elle le fait subir à d’autres. Alors elle a d’autant plus le seum. D’abord envers ses potes mecs surtout, même si elle apprend vite que les choses sont plus complexes. Chardon est une meuf blanche, mais elle pourrait être brune, neuroatypique ou non, cis ou non binaire, classe moyenne ou prolo, elle se retrouverait quoi qu’il en soit quelque part dans la chaîne alimentaire des oppressions systémiques : en position d’être opprimée par certain.es, et d’en opprimer d’autres. Alors au seum qu’elle construit envers les personnes qui ne veulent pas entendre parler d’oppressions systémiques, ou qui n’en font pas assez, s’ajoute une envie d’être elle–même attentive aux dominations qu’elle reproduit. Elle apprend à nuancer ses propos, à ne pas voir tout noir ou tout blanc. Elle se veut cohérente, et ses aspirations anti-autoritaires la poussent, logiquement, à ne pas vouloir faire partie du camp des oppresseurs. Alors elle lit beaucoup sur le sujet, et apprend qu’elle a des privilèges, liés à sa naissance ou à son parcours de vie, et qu’il convient d’en faire quelque chose, si elle se veut juste et cohérente. Elle apprend aussi qu’elle peut être l’alliée de certaines luttes, et que c’est aux premier.es concerné.es de décider ce qui est pertinent à faire ou à dire pour lutter contre leurs oppressions propres. Tout cela lui semble bien logique, bien qu’un peu catégorique. Elle voit bien d’où vient cette idée, et fini par la faire sienne, même si le fait que certaines personnes ne puissent pas donner leur avis la met aussi mal à l’aise. Mais elle a elle-même constaté la quantité de relou.es donneur.euses de leçons qu’il faut bien pouvoir faire taire. Chardon décide alors qu’elle sera une bonne alliée, en plus d’être actrice d’une lutte plus générale contre les institutions, et le sexisme. Elle découvre le concept d’appropriation culturelle, coupe ses dreads et questionne ses activités, comme le yoga ou le massage chinois. C’est vrai qu’en tant qu’occidentale elle n’est pas vraiment légitime à pratiquer des activités que sa culture...

Partout Partout |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info