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[France] Affrontements près du chantier de l’A69

[France] Affrontements près du chantier de l’A69

La construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres se heurte toujours à une forte opposition. Un escadron de gendarmerie mobile (90 gendarmes) est intervenu contre les opposants hier après-midi, 9 février, sur la commune de Saïx, tout près de la ZAD de la Crém’arbre, proche du chantier.

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Les gendarmes ont tiré des gaz lacrymogènes et essuyé des jets de projectiles. Au moins deux personnes ont été blessées et deux autres arrêtées. Les manifestants ont alors placé des barricades sur la voie ferrée, provoquant l’arrêt de la circulation des trains. Ces heurts surviennent la veille d’un grand week-end de mobilisation contre le projet de l’A69 aux alentours de la ZAD de la Crém’arbre. Vendredi après-midi, le préfet du Tarn a pris un arrêté d’interdiction de manifestation et de rassemblement.

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LA CABANADE CONTRE L’A69 - 10-11 Février

LA CABANADE CONTRE L’A69 Depuis Novembre 2023, la Crem’Arbre, village occupé au sol et dans les arbres, défend les terres face au chantier dévorant et destructeur de l’A69. Ce lieu de création, d’ancrage, d’imagination et de luttes fleurit dans la constellation des oppositions au projet A69. Malgré une intervention violente des forces de l’ordre le week-end du 20-21 janvier 2024, la zone à défendre tient et se renforce, accueillant tout une palette de sensibilités et d’énergies dans la lutte. Nous y créons de nouvelles façons d’habiter, de vivre, d’être au monde et en relation avec le vivant. Mais l’ombre menaçante de la mafia69 grandit, la saison des coupes se rapproche : au 15 février, le bétonneur Atosca aura à nouveau le droit de couper les arbres et de saccager ces biotopes qui nous sont chers. Nous nous attelons à developer ce qui nous renforce, les installations du sol aux cimes et les volontés de créer des rapports humains hors des schémas d’oppression et systèmes de domination. Alors pour protéger et défendre les arbres, nous organisons un grand week-end de luttes et de constructions sur place : LA CABANADE ! Toutes les composantes de la lutte contre l’A69, des associations aux collectifs, des fédérations aux syndicats, autonomes et habitant•e•s se joignent à l’effort de construction et d’ancrage pour multiplier les lieux de vies et de résistances à ce projet destructeur. Fort•e•s d’énergies créatrices, d’imagination et de partage des savoirs, animé•e•s par une volonté d’accueil et une soif de connaissance, nous vous invitons à venir avec vos camarades et vos joies pour concrétiser vos idées de cabanes ou trébuchet, de chansons ou banderolles, d’écoute et de soin le week end du 10-11 février pour un chantier festif, respectueux et déterminé à faire pousser les racines de la résistance face à l’A69. Bois, marteau, clou, et vis, enterrons le projet de l’A69 ! No Macadam !

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Parution du n°1 de la revue Takakia

Bonjour, Une nouvelle revue vient de voir le jour. Voici l’annonce, le sommaire, un article et les modalités de contact. N’hésitez pas à nous contacter pour recevoir des exemplaires (précisez une adresse postale). Sur notre site, il y a un formulaire de contact sécurisé (PGP). Bonne lecture, L’équipe de Takakia TAKAKIA. Rugissements contre la société techno-industrielle #1 (hiver 2023-204) – 74 pages – prix libre takakia@@@riseup.net https://takakia.blackblogs.org/ Au milieu de la tempête Anthropocène. Les feuilles se déchirent et s’envolent à tout va. Les mots se déchainent, cherchent à valser une danse fougueuse, la folle avoine au rythme des bourrasques. Exprimer ce qui pousse, vit et meurt, un pic inaccessible. La sensation de l’insaisissable nous monte sur le dos, une approche furtive où les lettres se dissipent à chaque pas. Et pourtant cette tentative. Pour que les mots surgissent, [fassent] leur chemin dans les débats, inspirent un regard, soufflent du silence. Se transforment et deviennent courage pour affronter cette société mortifère qui, elle, peut être tout à fait cernée. Une revue à son début. Des pas chassés qui laissent peut-être un arrière-goût de « pas assez ». Jamais complètes, ces pages nous hantent et ne nous lâchent plus. SOMMAIRE : Articles et récits Takakia. Résistance libre et sauvage En temps d’écocide. Quelques interrogations contemporaines pour l’agir anarchiste. Zone blanche De nouvelles technologies peuvent-elles sauver la planète ? Poser la question au cachalot. Hydrogène. Le cheval de Troie de la transition énergétique. Vert ancien. Mousses, climat et le temps profond Entrer en résistance Marrichiweu. Les combats farouches des rebelles mapuche Sur les traces de Leftraru. Récit de l’attaque contre l’héliport de l’entreprise forestière Arauco De l’autre côté de la nature Rubriques Résistances hexagonales Lure en résistance Au commencement de tout béton, les gravières Barrer la route au barrage Pipistrelle contre tractopelle : l’A69 ne passera pas Interview avec une pipistrelle de passage dans le Tarn La relance de l’atome Journée d’action contre l’agro-industrie 400.000 Volts au fond du Golfe de Gascogne ? Alerte à la bombe, l’aéroport de Caen à l’arrêt A Grenoble, le décalage du tout symbolique Aguérissement Se renforcer : conseils par temps froids Mauvaises herbes Cueillette hivernale : racines de Pissenlit et de Bardane Contes Ainsi nous leur faisons la guerre. Épisode 1. Recensions L’homme-chevreuil : sept ans de vie sauvage La tentation écofasciste : écologie et extrême droite Le chant du cygne : saborder la société industrielle Feuilleton Le stagaire. Épisode 1. Annexes La Gazette. Dépêches de la résistance férale Sur le plateau tibétain, au nord des géantes de l’Himalaya, une plante rare s’accroche aux falaises granitiques glacées, témoins robustes du Jurassique. Sur le toit de la planète, les pousses vertes de cette plante restent proches du sol, dépassant...

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LA ZAD (A69) EST VIVANTE FACE A UNE REPRESSION ABJECTE

Retour sur un weekend où la répression ne nous désarma pas de notre joie, notre rage et notre déter Samedi 13h : Il fait grand soleil, une nouvelle cuisine et un bar finissent de se construire à la Crém’arbre en prévision de la soirée prévue sur place le soir même. 14h : Une petite foule carnavalesque se rassemble place Pierre Fabre (multinationale inititatrice du projet d’autoroute) à Castres pour démasquer la MAFIA69. Alors que cette dernière tente de museler l’opposition à coup d’arrêté préfectoraux, elle se prépare à une attaque abjecte. 14h15 : 200 flics se positionnent Route de la Crémade, profitant de l’absence d’une partie du camp pour prendre d’assaut et surprendre les écureuils au sol. Tous les arbres sont protégés. Les barricades sont enfoncées et le sol, dépourvu d’une bonne partie de ses habitant.es, est vite assailli. 15h : Un tractopelle entre sur zone, fracasse les installations au sol et retourne méthodiquement tout le pré, anéantissant deux mois et demi d’efforts. Les flics lacèrent les tentes, détruisent les cabanes à la masse, enterrent canapés, cuisinières, livres, pharmacie, vêtements et affaires personnelles sous des tonnes de terre, Tout ce qu’ils n’ont pas détruit ou enfoui à été saisi : téléphones portables, matériel de grimpe, outils éléctroportatifs, groupe éléctrogène ... Des personnes présentes sont retenues pour des contrôles d’identité et convoquées en audition libre. 17h58 : Le tractopelle quitte la zone et la gendarmerie se replie après une descente aussi bien illégale que destructrice. 18h00 : Les habitant.es constatent les dégâts. Sombre vision que ce champs de ruines. Et pourtant... l’énergie collective reprend vite le dessus ! Une petite foule se réunit et s’affaire. Un grand feu de joie jaillit des décombres. Il brûle vivement, à l’image de la rage ambiante. 21h30 : Deux voitures de gendarmerie bloquent la route de la Crémade afin d’en couper l’accès. Ils déguerpissent enfin, poussés par une foule joyeusement persuasive. Dimanche Matin : Après avoir assuré une vigie tout au long de la nuit, les habitant.e.s sont de nouveau sur le qui-vive. : des fourgons de gendarmes mobiles sont en route pour la Crém’arbre. Peu de temps après, une première lignée se déploie tandis que des barricades se montent avec entrain. Quelques précipitations d’objets non-identifiés s’abattent de-ci de-là en direction des uniformes. Ils ripostent en lançant des lacrymos de façon hésitante. Charges, ripostes, ce balai dure un certain temps avant que les forces de l’ordre élargissent leur rang et prennent finalement possession de la route. Midi : Résiliente, la foule se réunit sur un champ voisin. Un appel à rassemblement et chantier de construction avait été lancé pour 14h00. Les soutiens se réunissent, un grand repas se prépare. Après-midi : Les gendarmes mobiles se trouvent toujours sur la route de la Crémade mais la foule retourne malgré tout sur le site. Une crépière...

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L’État poursuivi pour l’arrestation d’observateurs légaux

Le 26 octobre dernier, trois juristes ont été mandatées par la Ligue des droits humains pour observer l’action de désobéissance civile Code rouge au port d’Anvers, sans y prendre part. Elles avaient pour mission de rendre compte du respect des libertés publiques, notamment dans le cadre des interventions des forces de l’ordre, et leur protection est consacrée par le droit international et européen depuis plusieurs années, contextualise la LDH. Les trois observatrices étaient vêtues chacune d’une chasuble jaune avec la mention « legal observer ». Elles s’étaient placées à l’écart des activistes et en dehors de la zone d’action, présentant d’initiative leurs cartes d’identité aux forces de l’ordre et leur faisant part de leur mission. Elles ont cependant été arrêtées illégalement plus tard durant la journée par la police fédérale, menottées, détenues pendant près de six heures sans motif à Etterbeek, puis libérées à Louvain peu avant minuit, dénonce la Ligue des droits humains. « Tant leur arrestation, illégale, que leur menottage à l’aide de colsons, ainsi que la technique du “dropping” – c’est-à-dire le fait d’emmener les personnes loin du lieu de l’action comme de la détention – contreviennent aux lois en vigueur et constituent des fautes dans le chef de l’Etat », accuse la LDH. En tout, 270 personnes avaient été interpellées dans le cadre de cette action Code Rouge, dont deux journalistes et sept avocats. Soutenues par la Ligue des droits humains, les trois observatrices assignent l’Etat belge en responsabilité devant le tribunal de première instance de Bruxelles. La LDH appelle par ailleurs à la reconnaissance du statut d’observateur légal en Belgique,

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[France] De la prison ferme pour un jet de peinture lavable ?

Ce mercredi 25 juin se tenait le procès de Manon et Rachel, militantes chez Dernière Rénovation, un collectif de résistance civile. En octobre 2023, Manon recouvre la vitrine du bâtiment Louis Vuitton des Champs-Élysées de peinture, « pour dénoncer l’enfer climatique que Bernard Arnault, PDG de LVMH et ses amis milliardaires nous imposent ». Pour information, en 2024, Bernard Arnault a émis 1200 fois plus de gaz à effet de serre qu’un Français moyen. Manon risque une amende de 2000€ de dommages et intérêts ainsi qu’ un an de prison avec sursis. En novembre 2023, Rachel recouvre la façade de Matignon de peinture lavable pour dénoncer le manque de moyens accordés à la rénovation thermique des bâtiments. L’État français réclame 160.000€ de dommages et intérêts, Rachel risque 6 mois de prison ferme. Verdict attendu le 23 septembre prochain. La France semble donc vouloir emboîter le pas au Royaume -Uni contre les militant.es écologistes en réclamant des peines de prison ferme pour de simples jets de peinture lavable. Au Royaume -Uni, c’est le collectif Just Stop Oil, qui demandait la fin des énergies fossiles, et a récemment annoncé la fin de ses activités (notre article ici ), qui a payé le plus lourd tribut : 3300 arrestations, 180 peines de prison dont certaines de prison ferme jusqu’à 5 ans pour des blocages de route ou des jets de soupe.

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