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[France] Arrêté d’expulsion contre Mariam Abudaqa

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Mariam Abudaqa, 71 ans, arrivée en France de Gaza le mois passé, vient de faire l’objet d’un arrêté d’expulsion de France en raison de son appartenance au FPLP, et pour sa participation à une tournée de conférences en France sur les conditions de vie des Palestiniens de Gaza et/ou l’apartheid israélien. Pour ces raisons, Mariam constituerait, selon le gouvernement français, une menace à l’ordre public et augmenterait les « tensions entre communautés » en France.

Mariam Abudaqa, née dans le village de Bani Suheila à l’est de Khan Younis (dans la bande de Gaza), a un doctorat en philosophie. Résistante à l’occupation israélienne, elle est une combattante pour les droits des femmes et un soutien aux prisonnières politiques palestiniennes. Elle vit habituellement à Gaza et y préside le conseil d’administration de l’association féministe : Palestinian Development Women Studies Association. Un recours en suspension de l’expulsion et un recours en annulation sont en cours.

Voir en ligne : Secours Rouge

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Gaza : Stop aux massacres, stop à l’impunité ! / Stop het bloedvergieten, stop de straffelhooseid !

FR Soumis depuis 16 ans à un blocus israélien responsable d’une catastrophe humanitaire majeure, les habitants de la bande de Gaza font actuellement face à l’offensive la plus meurtrière de leur histoire. Nous condamnons sans équivoque toutes les attaques contre les populations civiles, y compris celles perpétrées par le Hamas depuis le 7 octobre contre des civils israéliens qui ont fait des centaines de morts. Aucune attaque subie ne peut justifier toutefois de s’affranchir des lois de la guerre. En quelques jours, plus de 6 000 tonnes de bombes ont pourtant été déversées sur des zones civiles densément peuplées, occasionnant en une semaine plus de 2 750 morts, dont un tiers d’ enfants (situation au 17 octobre à mi-journée). A cela s’ajoute un siège total décrété par Israël contre la bande de Gaza, dont l’approvisionnement en eau, électricité, nourriture et carburants a été coupé, de même que son accès à l’aide humanitaire. Human Rights Watch rapporte également que l’armée israélienne a fait usage du phosphore blanc, une arme dont l’emploi est interdit dans les zones densément peuplées. Constitutives de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, ces actions doivent être perçues à la lumière de déclarations alarmantes d’officiels israéliens témoignant d’une volonté de s’en prendre non pas au Hamas, mais à la population gazaouie dans son ensemble. Le 9 octobre, le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a qualifié les Gazaouis "d’animaux humains à traiter comme tels". "C’est une nation entière qui est responsable", a quant à lui affirmé le président israélien Isaac Herzog le 14 octobre. Cette volonté de punir collectivement l’ensemble de la population gazaouie fait craindre le pire. Depuis le 13 octobre, dans le cadre de la guerre lancée contre Gaza, Israël a lancé un ordre d’évacuation aux 1,1 million d’habitants du nord de la bande de Gaza, leur intimant de se rendre dans le sud du territoire, décision annonciatrice d’une catastrophe humanitaire majeure, équivalant à une « condamnation à mort » selon l’OMS. La Fédération internationale des droits humains (FIDH) dénonce ces ordres comme une tentative de déplacement forcé et illégal de civils pouvant refléter une intention génocidaire. La Rapporteuse spéciale des Nations-Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, quant à elle, appelé la communauté internationale à prévenir le danger de nettoyage ethnique, faisant ainsi écho aux déplacements forcés de centaines de milliers de personnes lors de la Nakba de 1948 et de la Naksa de 1967. De fait, les colons, qui redoublent de violence en Cisjordanie et, qui avec l’armée israélienne, ont tué plus d’une cinquantaine personnes en Cisjordanie et à Jérusalem depuis le 7 octobre, et leurs relais politiques n’ont jamais abandonné leur rêve de « reconquérir » et recoloniser Gaza. En refusant systématiquement d’obliger toutes les parties à respecter le droit international...

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