Ce mardi 20 mai 2025, la section de lutte contre la cybercriminalité de la JUNALCO (Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée ) a déclenché l’opération baptisée « Prison break » visant à perquisitionner simultanément près de près de 500 cellules dans 66 lieux de détention sur l’ensemble du territoire français, afin de saisir les téléphones miniatures mis en circulation par une société chinoise et revendus en France par le fournisseur « OPORTIK ». Cette enquête a été confiée conjointement à la BL2C (Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité de la Police judiciaire de la préfecture de police de Paris) et à l’UNC (Unité Nationale Cyber de la gendarmerie nationale). L’UNC a été chargée d’identifier les clients utilisant ces téléphones.
De la taille d’un briquet et paramétrés de façon spécifique, ces téléphones étaient vendus comme indétectables aux portiques d’entrée dans les lieux de détention. La participation du Service national de renseignement pénitentiaire (SNRP) a contribué à identifier les utilisateurs. Ce même 20 mai 2025, le nom de domaine de la société « OPORTIK » a été saisi. Trois fournisseurs sur le territoire français ont été interpellés. Des téléphones seront expertisés par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) afin de vérifier l’éventuelle aspiration de données vers l’étranger par des backdoors.
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