Traduction Française, texte original ci-dessous.

À 00h23, heure de Malte, le navire de la flottille de la liberté a été la cible d’une attaque de drone sur le site. L’avant du navire a été visé à deux reprises, ce qui a provoqué un incendie sur le site et une brèche dans la coque. Le navire se trouve actuellement dans les eaux internationales près de Malte.

Un signal de détresse a été envoyé, auquel seul le sud de Chypre a répondu en envoyant un navire. Aucun autre pays n’a réagi. L’attaque de drone semble avoir
spécifiquement visé le générateur du navire, qui risquait de couler avec 30 activistes internationaux à bord.

13 ans après l’attaque israélienne contre le navire humanitaire Mavi Marmara à destination de Gaza

Aujourd’hui marque le 13^e anniversaire du massacre perpétré par les forces navales de l’occupation israélienne contre la flottille de la liberté qui se dirigeait vers pour briser le siège de Gaza en 2010.

La flottille de la liberté comprenait plusieurs navires, dont le navire turc Mavi Marmara, qui transportait plus de 500 militants, pour la plupart turcs, et trois autres navires appartenant à la Campagne européenne pour mettre fin au siège de Gaza (ECESG).

Parmi les personnes qui ont participé à la première flottille de la liberté figuraient
Raed Salah, le chef du mouvement islamique de l’intérieur palestinien, Haneen Zoabi, membre de la Knesset israélienne à l’époque, des parlementaires allemands, irlandais, égyptiens et yéménites, des artistes et des écrivains de Suède, ainsi que des professionnels des médias de plusieurs pays.

La flottille est partie des ports de Turquie et de pays du sud de l’Europe, se dirigeant d’abord vers Limassol, au sud de Chypre, puis vers Gaza.
Cependant, le Mavi Marmara, l’un des principaux navires de la flottille, a été attaqué dans les eaux internationales le 31 mai 2010 par des commandos de marine israéliens qui ont utilisé des balles réelles et des gaz lacrymogènes, empêchant la flottille d’atteindre la bande de Gaza.
Les forces d’occupation ont commencé à contacter l’équipage du navire à 22h30 le 30 mai, alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales. L’équipage leur a dit qu’ils se dirigeaient vers Gaza, qu’ils se trouvaient dans les eaux internationales et qu’aucune partie n’avait le droit de les arrêter. Le contact a ensuite été coupé vers 2 heures du matin le 31 mai.
L’attaque a commencé à 4h30 du matin par un barrage de balles réelles, faisant des victimes et des blessés.
Selon le rapport de l’Institut d’examen médical, l’attaque israélienne contre le navire Mavi Marmara a fait dix morts et 56 blessés, pour la plupart des Turcs.
L’attaque a suscité de nombreuses critiques internationales et des responsables du monde entier ont demandé à l’ONU de mener une enquête. Le premier ministre israélien a annulé son voyage aux États-Unis, au cours duquel il devait rencontrer le président de l’époque, Barack Obama, et a regagné les territoires occupés depuis le Canada.

Israël a rejeté les appels de l’ONU et des gouvernements du monde entier en faveur d’une enquête internationale sur l’attaque de la flottille d’aide.
Treize ans plus tard, la bande de Gaza souffre toujours d’un siège strict qui a été exacerbé par les destructions causées par les nombreux raids aériens israéliens, destructions qui ne peuvent être nettoyées ni voir les bâtiments rétablis en raison des limitations imposées à l’entrée des produits de base.

Original - English

At 00:23 Maltese time, the Freedom Flotilla vessel was subjected to a drone attack. The front of the vessel was targeted twice, resulting in a fire and a breach in the hull. The ship is currently located in international waters near Malta.

An SOS distress signal was sent out, to which only southern Cyprus has responded by dispatching a vessel. No other countries have responded. The drone attack appears to have specifically targeted the ship’s generator, and the vessel was at risk of sinking with 30 international activists on board.

13 years since Israel’s attack on the Gaza-bound aid ship the Mavi Marmara

Today marks the 13th anniversary of the massacre carried out by the Israeli occupation’s naval forces against the Freedom Flotilla as it was on its way to break the siege on Gaza in 2010.
The Freedom Flotilla included several ships, including the Turkish Mavi Marmara, which was carrying more than 500 activists, most of them Turkish, and three other ships belonging to the European Campaign to End the Siege on Gaza (ECESG).
Among the people who participated in the first Freedom Flotilla were Raed Salah, the head of the Islamic movement in the Palestinian interior, Haneen Zoabi, a member of the Israeli Knesset at the time, parliamentarians from Germany, Ireland, Egypt and Yemen, artists and writers from Sweden, and media professionals from several countries.
The flotilla departed from the ports of Turkiye and countries in southern Europe, heading first to Limassol, south of Cyprus, and then setting sail towards Gaza.
However, the Mavi Marmara, one of the most main ships of the flotilla, was attacked in international waters on 31 May 2010 by Israeli naval commandos who used live bullets and tear gas, preventing the flotilla from reaching the Gaza Strip.
The occupation forces began contacting the ship’s crew at 10:30pm on 30 May, while it was in international waters. The crew told them that they were heading to Gaza and that they were in international waters and no party had the right to stop them. Contact was then cut off at about 2am on 31 May.
The attack began at 4:30am with a barrage of live bullets, resulting in casualties and injuries.
According to the report of the Medical Examination Institute, the Israeli attack on the Mavi Marmara ship killed ten people and injured 56, most of them Turks.
The attack drew widespread international criticism, and officials from around the world called on the UN to conduct an investigation. The Israeli prime minister cancelled his trip to the US during which he was scheduled to meet then-President Barack Obama, and returned to the occupied territories from Canada.

Israel rejected calls from the UN and governments around the world for an international investigation into the attack on the aid flotilla.
Thirteen years later, the Gaza Strip is still suffering from a strict siege which has been exacerbated by the destruction caused by numerous Israeli air raids causing destruction which cannot be cleared up or see buildings re-established because of the limitations on the entry of basic supplies.