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Het Pand (le Bâtiment) sera-t-elle vendue au plus offrant ?

Het Pand (le Bâtiment) sera-t-elle vendue au plus offrant ?

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Une fois…
Deux fois…
Squatté une troisième fois contre la privatisation !

Le 19 décembre 2021, deux semaines après la dernière expulsion, nous avons re-squatté het Pand ! Par nécessité politique, car encore une fois la voix du peuple est ignorée et la ville Gand et ses marionnettes veulent vendre le Caermersklooster (Couvent des Carmes) au plus offrant. Depuis plus de quarante ans, het Pand symbolise la lutte des Gantois pour préserver leurs patrimoine et le droit à un logement décent. Face à eux se trouve l’intérêt des investisseurs privés et des spéculateurs, notamment intéressés par l’achat du patrimoine pour en tirer profit. Plus que cela, het Pand incarne le pouvoir du peuple s’il fait entendre sa voix assez fort. En 1980, des milliers de Gantois, squatters et sympathisants, sont descendus dans la rue contre la vente de het Pand au secteur touristique privé. Ils ont gagné cette bataille et pendant plus de 25 ans, le Caermersklooster a été utilisé pour le logement social.

Maintenant, pour la deuxième fois en un demi-siècle, la perte du Pand est imminente. Alors que tant de personnes recherchent un logement et un espace de vivre, WoninGent a expulsé les logements sociaux et par la suite les squatters et ils veulent vendre le Caermersklooster. Gand en solde ! En plus de het Pand, de nombreuses autres privatisations de biens publics suivront, comme le Blauwhuis et le site Arsenaal et des centaines de logements sociaux. Par notre action, nous voulons en dénoncer la cause : une politique néolibérale du logement et anti-squat défaillante, dans laquelle toute personne ayant un revenu normal ou faible est chassée du centre-ville.

Tu te sens connecté à notre combat et aimes-tu aider même si tu ne sais peut-être pas comment ? Alors deviens un Pandemist et aidez-nous à gagner la lutte ! Il y a de quoi faire : viens réfléchir, construire, parler, faire… As-tu deja une idée de projet dans het Pand ou vous êtes simplement curieux de connaître le lieu ? Alors viens ! Tu peux nous contacter sur notre site web https://hetpand.noblogs.org/english/ venir à la cuisine communautaire le samedi ou regardez notre vidéo d’introduction https://www.youtube.com/watch?v=KsSWXEKFkoc

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Logement / Squat

[Gand] Procès du squat ’t Vredeshuis

Le verdict donne 8 jours aux occupant-e-s - les Pandémistes - pour partir dès que la ville aura envoyé l’huissier. (Article publié initialement le 29 mars 2023 sur squat.net) Une date butoir. Parce que les droits de la propriété sont supérieurs au droit de résidence. C’est logique, non ? C’est certainement la logique des riches. Pour celles et ceux qui n’ont pas de maison, cela a moins de sens. « Mais c’est leur problème. » Parmi les Pandémistes, il y a effectivement un certain nombre de personnes qui n’auront plus de maison, mais qui peuvent heureusement aller quelque part temporairement. C’est moins évident pour celles et ceux qui sont sans papiers. « Mais c’est leur problème. » Nous aurions peut-être pu obtenir un mandat plus long de la part du juge de paix si nous avions fait plus d’efforts pour PROUVER notre impact positif sur le quartier. Mais franchement, nous préférons de loin nous concentrer sur le fait d’ÊTRE une influence positive sur le quartier. En organisant d’innombrables événements et en donnant aux gens un avant-goût de la liberté d’un tel lieu. La bataille devant les tribunaux est une bataille qui est murée par des lois. Un système créé par celles et ceux qui sont au pouvoir pour que peu ou rien ne change. Parce que beaucoup de ces lois sont là pour protéger le capitalisme et son exploitation et non les gens, les animaux, la planète. Nous préférons ne pas participer à ce système. Nous croyons en l’action directe et continuons à squatter. Parce que c’est nécessaire. Et qu’arrive-t-il à la Vredeshuis ? C’est vendu au plus offrant. En effet, privatisée. Une chose triste pour les habitant-es de Gand. Et certainement pour les organisations qui étaient à la Vredeshuis et qui n’ont toujours pas beaucoup d’espace disponible. Il y a donc beaucoup d’autres privatisations à Gand. Nous ne pouvons qu’espérer que la Ville se rendra compte un jour que sa politique de privatisation est néfaste dans plusieurs domaines. Pour les habitant-es mais à long terme aussi pour la ville elle-même. Parce qu’elle cherche maintenant à la hâte plus d’argent et vend donc des bâtiments publics ici et là. Alors que l’argent sera bientôt parti à nouveau et qu’il ne leur restera que moins de patrimoine. Et si cette ville, comme elle le prétend, est effectivement ouverte à notre action. Ensuite, elle pourrait également attendre qu’il y ait un nouveau propriétaire. Parce que nous savons que la ville de Gand est à la recherche d’une utilisation temporaire pour le bâtiment. Pourquoi ne pouvons-nous pas l’être ? Sommes-nous trop critiques à leur goût ? Révélons-nous trop de vérités ? Si nous pouvions rester ici pendant un certain temps, ce serait au moins intéressant pour le quartier, celles et ceux qui ont besoin d’un endroit pour se sentir libres. Et, bien sûr, de mener d’autres actions. Nous souhaitons également aux Verts et aux autres libéraux beaucoup de succès aux élections. La politique est en train d’échouer. Et de nouvelles et nouveaux...

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12e épisode : Le droit au logement à l’épreuve avec Véronique van der Plancke, avocate La brique et le pavé, c’est une émission radio mensuelle sur le logement et la fabrique de la ville, qu’on a conçue pour outiller les luttes. Retour ligne automatique Elle est réalisée dans les studios de Radio Panik et désormais diffusée chaque 1er jeudi du mois à 17h sur le 105.4 FM (à Bruxelles). Elle est ensuite disponible à l’écoute sur le site de Radio Panik, sur Antenna Pod, et sur une plateforme vachement connue de podcast. Dans chaque épisode, on s’attache avec notre invité.e à rendre des sujets - parfois complexes - compréhensibles et appropriables. Parce que La Brique et le Pavé se donne un objectif de transmission de savoir, d’autodéfense intellectuelle, partant du postulat que comprendre aide à s’organiser, à lutter et à se défendre. L’épisode #12 est consacré au droit, à la justice, aux lois et leur application (ou pas). On y passe une heure avec l’avocate et chercheuse bruxelloise, Véronique Vande Plancke. A écouter sur le site de Radio Panik. PRECEDENTS EPISODES* #10 : A quoi servent les loyers ?, avec Margot Dior-Peleman #9 : La rénovation énergétique des logements, avec Guillaume Joly Retour ligne automatique #8 : La financiarisation du logement (bilingue FR/EN), avec Raquel Rolnik Retour ligne automatique #7 : Habiter sans papiers, avec Henriette Essami-Khaulot Retour ligne automatique #6 : Le MIPIM, salon international de l’immobilier, avec Antoine Guironnet Retour ligne automatique #5 : Les expulsions locatives (2/2), avec Camille François et Pernelle Godart Retour ligne automatique #4 : Les expulsions locatives (1/2), avec Camille François et Pernelle Godart Retour ligne automatique #3 : La gentrification, avec Mathieu Van Criekingen Retour ligne automatique #2 : La rente locative, avec Hugo Périlleux Retour ligne automatique #1 : Le coliving, avec Charlotte Casier Pour nous écrire, faire des retours et des suggestions, c’est par ici : labriqueetlepave@bruxxel.org * Oui, il manque l’épisode #11, il sera publié en même que le #13 :)

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