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Housing Action Day - Journée d’action pour le droit au logement

Housing Action Day - Journée d’action pour le droit au logement

Ce dimanche 27 mars 2022, la Belgique se mobilise dans le cadre de l’appel international pour une journée d’action pour le droit au logement !

Bruxelles | sur https://stuut.info

Le logement est un droit fondamental. Associations, collectifs, citoyen.ne.s exigent qu’il soit reconnu comme tel. Il devrait être considéré comme un des piliers de la sécurité sociale au même titre que la santé et l’éducation. La marchandisation de nos lieux de vie nous prive de ce droit et nous sommes là pour le défendre. Cette année, les revendications se concentrent autour de la baisse des loyers.

Avec l’explosion des loyers et les revenus qui augmentent trop peu voire baissent, de plus en plus de ménages se fragilisent, voire basculent dans la précarité car mal-logés. La pression sur les loyers est un problème qui ne touche plus seulement les ménages précaires, elle menace l’ensemble de la population. A cette crise structurelle du logement sont venus s’ajouter la crise économique liée à la pandémie, l’explosion du coût de la vie et particulièrement des prix de l’énergie, ainsi que le drame des inondations qui ont détruit des milliers de foyers en Wallonie.

Il est temps que les pouvoirs publics prennent des mesures pour faire baisser effectivement les loyers et se dotent d’un arsenal effectif de contrôle des obligations pesant sur les propriétaires.

Ce dimanche 27 mars 2022, la Belgique se mobilise dans le cadre de l’appel international pour une journée d’action pour le droit au logement !

BRUXELLES – Place du Jeu de Balle

16h : Rassemblement
16h30 - 17h45 : Manifestation
17h45 : Musique surprise
18h - 19h15 : Prise de paroles & témoignages
19h15 : Clôture musicale avec “Bless the Ladies”

Voir en ligne : Housing Action Day 2022


Anciens évènements

Housing Action Day - Journée d’action pour le droit au logement

 dimanche 27 mars 2022  16h00 - 21h00
 dimanche 27 mars 2022
16h00 - 21h00
 Bruxelles,

 

Place du Jeu de Balle

Notes

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MANIFESTE POUR UNE VILLE QUI NE REND PAS FOU·OLLE

🏙️🏙️ Nous sommes en train de construire des villes qui nous détruisent I. LA VILLE MODERNE, UNE MALADIE DOUCE Dans nos villes, on ne vit plus : on tient.
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On habite des murs sans voisins, on parcourt des rues sans regards.
Le jour, on travaille trop pour payer ce qu’on ne désire plus ;
le soir, on décompresse sur des écrans qui nous épuisent.
Le week-end, on consomme pour se donner l’illusion de vivre. La ville est devenue une usine à mal-être, une chaîne de production de solitude, de fatigue mentale, de stress diffus, invisible mais omniprésent. On y court après le temps, on y perd le sens.
Le bruit est constant. Les surfaces sont dures. Les regards évitent. Le vivant est rare. L’air est lourd. Le mental craque.
La ville est devenue toxique. II. UNE FABRIQUE DE SURCONSOMMATEURS TRISTES Mais ne vous inquiétez pas : on a des solutions à vendre. • Tu es épuisé·e ? Achète une boisson énergisante. • Tu es seul·e ? Va consommer dans un tiers-lieu branché. • Tu es triste ? Regarde les pubs, elles t’expliqueront ce qu’il te manque. • Tu es en burn-out ? Prends deux semaines de vacances dans une ville qui ressemble à la tienne. La ville ne guérit pas les symptômes qu’elle crée — elle les exploite. III. DES ÉLUS SANS VISION, OU COMPLICES Pendant que les gens se tuent à vivre, que fait-on ? On inaugure des ronds-points.
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On bétonne des terres vivantes pour construire des résidences « durables » en polystyrène.
On subventionne des centres commerciaux dans des zones où les gens ne peuvent même plus respirer.
On « verdit » des projets pour mieux les vendre. Tout ça au nom d’un progrès qui n’a plus rien d’humain. IV. ET SI ON ARRÊTAIT TOUT ? Et si la ville était une impasse ? Et si le courage politique, c’était de dire stop à cette course folle ?
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