Il y a un an, le 18 août 2023, Domenico s’est fait tué d’une balle dans la tête par la police à Oupeye (près de Liège). Directement après le drame, de nombreux articles sont sortis dans la presse salissant le jeune homme de 31 ans.
Dévoilant son casier judiciaire et le passé de son entourage, la police a répandu sa version auto-justificatrice du meurtre, comme à son habitude mais n’hésitant pas à impliquer les proches. Les médias ont à relayé cela comme il se doit, La Meuse ayant vraiment travaillé pour.
 
Depuis, l’instruction (c’est-à-dire l’enquête principale, menée par le juge d’instruction) a été clôturée. Le ministère public - le parquet -, a alors manifesté son réquisitoire de non-lieu. Cela signifie qu’il estime un non-lieu de poursuite et donc qu’un procès ne semble pas pertinent au vu des faits. C’est ce qu’il plaidera à la chambre du conseil, instance qui décidera si un procès doit avoir lieu.
 
Aujourd’hui, la tenue d’un procès pour juger le meurtre de Domenico n’est vraiment pas certaine.
La date de la chambre du conseil est attendue. Dans le pire des scénarios, il s’agira peut-être d’un des cas où la diffamation et la rapidité de traitement judiciaire auront été des plus inquiétantes.