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[Italie] Affrontements à Milan après une course poursuite qui sème la mort

[Italie] Affrontements à Milan après une course poursuite qui sème la mort

Ailleurs | sur https://stuut.info | Collectif : Secours Rouge

Dans la nuit de samedi 23 au dimanche 24 novembre, un jeune homme a trouvé la mort dans un quartier populaire de Milan. Passager d’un scooter pris en chasse par une voiture des forces de l’ordre, Ramy Elgaml, 20 ans et le conducteur ont été percutés, le deux roues a violemment été projeté contre un mur, le conducteur est hospitalisé, le parquet a ordonné son interpellation dès qu’il pourra être entendu. Ramy a été emmené à l’hôpital où les médecins ont déclaré sa mort peu après son arrivée. Ce décès a déclenché une vague de colère dans le quartier Corvetto de Milan. Les amis du défunt ont déployé des banderoles « Vérité pour Ramy » et « Ne condamnez pas un innocent », des barricades ont été incendiées. La police a reçu des projectiles et des feux d’artifice, elle a riposté par des lancés de gaz lacrymogènes et des charges pour disperser les jeunes et les habitants du quartier. Les carabiniers ont arrêté une personne.

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Extrême-droite / Antifascisme

Los Angeles contre l’ICE : Un reportage à chaud sur les affrontement du 6 juin

Le 3 juin, une foule chassait des agents fédéraux qui procédaient à une descente dans une taqueria de Minneapolis. Le 4 juin, des affrontements éclataient contre des agents de l’ICE [Immigration and Customs Enforcement] lors de raids à Chicago et à Grand Rapids. Et c’est à Los Angeles deux jours plus tard, que la ville s’est embrasée en réaction à une énième rafle de sans-papiers. Les affrontements, d’abord sporadiques, se sont ensuite étendus au reste de la mégalopole californienne. Ils sont encore en cours . Dans le récit qui suit, des participants racontent comment les habitants se sont organisés pour empêcher autant qu’ils le peuvent la police fédérale de kidnapper des gens de leur communauté. Tom Homan, le « tsar des frontières » de Donald Trump, vient d’annoncer qu’il allait riposter en envoyant la Garde nationale à Los Angeles. Si la situation se propage dans le pays, nous pourrions assister à un mouvement qui s’annonce comme la suite directe du soulèvement suivant la mort de George Floyd en 2020 . En arrêtant David Huerta , président de la section californienne du syndicat des employés de service (SEIU) en marge d’une descente contre les habitants de Los Angeles, l’ICE et les diverses agences fédérales venues en renfort ont fortement attisé les tensions dans la ville au moment même où la révolte s’amorce. Bien que l’administration Trump ait commencé par s’attaquer aux immigrés - avec ou sans papiers – il ne s’agit que d’une première étape vers l’établissement d’une autocratie. Le pouvoir fédéral s’en prend d’abord aux immigrés, les considérant comme la cible la plus vulnérable , mais leur objectif global est d’habituer la population à la passivité face à la violence brutale de l’État, en brisant les liens fondamentaux de solidarité reliant les communautés humaines. Aussi, il doit être clair pour tout le monde, même pour les centristes les plus modérés, que l’issue du conflit qui s’intensifie actuellement déterminera les perspectives de toutes les autres cibles que Trump a alignées dans son programme, de l’université d’Harvard au pouvoir d’achat des américains. Premier Acte, midi Sur les réseaux sociaux, la nouvelle s’est rapidement répandue : l’ICE mène des descentes dans plusieurs endroits du centre-ville de Los Angeles, de Highland Park et de MacArthur Park. Les agents avaient commencé à perquisitionner un bâtiment dans le marché aux fleurs1 lorsqu’une foule les a spontanément piégés à l’intérieur. Toutes les entrées et sorties du bâtiment ont été bloquées par la foule, de manière à ce que les agents ne puissent plus en ressortir. Alors qu’ils avaient déjà interpelé de nombreuses personnes, les agents fédéraux ne s’attendaient pas à ce qu’une horde de 50 à 100 « angelinos » les prenne au piège. Les agents s’imaginaient pouvoir rafler des personnes au hasard en plein milieu de Los Angeles sans que les gens du quartier ne réagissent. De toute évidence, ils se sont trompés. Parmi les six lieux qu’ils ont visé ce (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Réponse à l’Appel Bruxelles ville antifasciste par la Section Carrément Anti-Stérin

Le 22 avril dernier, le Maire Philippe Close acceptait la motion revendiquant « Bruxelles ville antifasciste »[1]. L’Appel de Philippe agite en nous un désir de renouer avec le passé de résistance au fascisme, de réactiver des affects antifascistes et de réouvrir le possible des actions directes antifascistes. Ainsi, lorsque nous avons appris que la tournée de La Nuit du Bien Commun passait par Bruxelles, désormais haut-lieu de la lutte antifasciste, nous avons décidé de répondre à l’Appel de Philippe. Ce mercredi 4 juin, nous débarquions donc dans les très chics Galeries Royales à Bruxelles. Après quelques coupes de champagnes offertes en échange de la modique somme de 1€ permettant de trier sur le volet les convives, la cérémonie s’ouvre sur un décompte projeté sur l’écran géant du Théatre. D’étonnants bourgeois sont remerciés. La famille le Hodey, multimilionaire propriétaire de médias (La libre et la DH) connus pour leur récente fascisation [2] est applaudie avec d’autres. Entre deux remarques sexistes du présentateur à l’égard de son homologue féminine, il est expliqué que 45% des dons sont déduits fiscalement, que la générosité de l’État doit être une raison pour le parterre de bien-nés de donner d’autant plus. Mais soudain, une odeur acérée nous prend violemment le nez. Quelques penauds bourgeois se lèvent avec une mine dégoutée, la gerbe au bord des lèvres. Personne ne sait si la nauséabonde odeur du fascisme empreignant cette soirée avait été révélée spontanément, ou si notre bombe puante avait fonctionnée. Dans les ruines de l’État social, la bourgeoisie danse avec le fascisme. Ces évènements permettent aux classes dominantes de s’accaparer l’avenir, en définissant ce qui compte dans notre société, alors que pour nous, nos demains nous paraissent déjà hors de portée. A coup de pancartes à 500, 1 000 ou 5 000 euros, la bourgeoisie se rêve bienfaitrice. Pourtant, par son don, fiscalement pas si désintéressé, elle classe les causes et impose les modalités de survie à la misère qu’elle a elle-même créée. Remplir le trou béant laissé par l’État social est une aubaine pour celle qui, d’un seul signe de bras, lave sa conscience et met la sphère associative au pas. Sous la coupe de Pierre-Edouard Stérin, habilement retiré du conseil d’administration le 31 mai dernier, la Nuit du Bien Commun est directement liée au Fonds du Bien Commun, partie intégrante du plan Périclès[3], projet identitaire, raciste, réactionnaire et libéral - en un mot : fasciste. Des éléments de langages ont été envoyés aux associations lauréates en amont de la soirée, dans le but de déjouer les pièges tendus par des personnes assurément mal intentionnées qui chercheraient à comprendre les liens entre ce projet et l’organisation de la Nuit du Bien Commun. Il existait cependant une faille dans le document a priori exhaustif : quelle conduite adopter pour garder la face lorsque l’odeur nauséabonde de vos idées vous soulève l’estomac ? Comment faire...

Bruxelles Bruxelles |
Guerre / Antimilitarisme

Des milliers de personnes manifestent contre le siège à Gaza à Bruxelles (Vidéo)

Edit : les deux jeunes palestiniens détenus judiciairement depuis la soirée du 9 juin ont été libérés mercredi 11 en milieu d’après-midi. Ce lundi 9 juin, le rassemblement quotidien à la Bourse a réuni des milliers de manifestant·es. À l’issue de la mobilisation, le cortège a pris la direction de la Commission européenne pour exprimer son soutien au peuple palestinien. Cette mobilisation massive vient répondre aux nombreuses attaques qui continuent d’être perpétrées par l’Etat israélien, ainsi qu’à l’interception et l’emprisonnement des 12 membres des l’équipage de la « Freedom flotilla » par les autorités israéliennes. Ce navire, dans lequel se trouvaient notamment la députée européenne Rima Hassan et l’activiste Greta Thunberg, avait pour but de défier le blocus imposé à Gaza et d’y acheminer de l’aide humanitaire. Vers 20h, des milliers de manifestant·es ont pris la direction de Rogier avant de bifurquer en direction de Madou. Des confrontations ont ensuite éclaté avec les forces de l’ordre à hauteur de Madou. Des manifestant·es ont notamment lancé des projectiles sur une voiture de police. Le cortège a alors pris la direction d’Arts-Loi avant d’emprunter la rue de la Loi en direction de la Commission européenne. Après quelques centaines de mètres sur cette artère, les manifestant·es ont été bloqué·es par un dispositif policier important : une autopompe, plusieurs lignes de policiers anti-émeutes ainsi qu’une brigade cycliste ont stoppé l’avancée des manifestant·es. Après près d’une demi-heure sur place, les forces de l’ordre ont chargé les milliers de manifestant·es encore présent·es. La police a utilisé l’autopompe et une grande quantité de gaz lacrymogène, provoquant un mouvement de panique. L’un des tirs de gaz a atterri à proximité d’une poussette, où se trouvait un enfant. La foule s’est divisée et plusieurs personnes, prises de peur, ont tenté de fuir en coupant à travers la chaussée, où circulaient encore des voitures, une situation particulièrement dangereuse. Les témoins font état de policier·ères qui poussent et insultent des manifestant·es, dont des personnes agé·es et des enfants. Ces violentes interventions ont divisé le cortège en trois parties distinctes. Une première partie s’est dirigée en direction de la place Madou tandis qu’une seconde s’est rendue à hauteur de la porte de Namur. Une dernière a été dispersée par une autopompe au niveau de la place Royale. À hauteur de Fernand Cocq, des personnes qui quittaient la manifestation ont également été violemment prises à parti par les forces de l’ordre. Un·e manifestant·e s’est vu arracher un drapeau palestinien par la police. Entre 21h30 et 23h, les arrestations violentes se sont poursuivies à plusieurs endroits : à hauteur de Art-loi, dans le quartier de la tulipe à Ixelles ou encore dans le centre ville de Bruxelles. Une personne témoin des violences à Fernand Cocq explique avoir vu un homme se faire plaquer au sol par des policiers, qui ont pointé un (...)

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