stuut.info

L’industrie de la surveillance israélienne, les flics et nous

L’industrie de la surveillance israélienne, les flics et nous

À travers l’Europe, en particulier en Allemagne et en France, la répression s’est intensifiée depuis le 7 octobre : interdictions de manifestation, dissolution de collectifs ou encore perquisitions anti-terroristes. Si la situation est moins critique en Belgique, la pression s’intensifie contre certains collectifs, avec notamment des perquisitions et une procédure pour retirer les droits de séjour de militant·es propalestinien·nes.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : TechnopoliceBXL | Collectif : TechnopoliceBXL

N’attendons pas que la répression s’abatte de plein fouet avant de prendre des mesures. Un point souvent mis sur le côté par les collectifs en lutte est la sécurité numérique, par manque de temps, d’énergie ou de connaissances. Une culture de la sécurité et une compréhension des outils informatiques peuvent contribuer à empêcher les forces de répression de connaître nos activités, mais aussi nos vies, nos relations, etc. Ces connaissances constituent un avantage considérable qu’auront nos adversaires pour identifier les suspects et mener une surveillance ciblée.

De plus, nous avons vu émerger ces dix dernières années un marché mondial de logiciels espions prêts à l’emploi (Pegasus, Predator, etc.) qui permettent aux gouvernements de surveiller leurs citoyen·nes et leurs adversaires étrangers, et ce plus facilement qu’à l’époque où ce travail nécessitait des compétences techniques poussées. Les entreprises israéliennes occupent une place prédominante dans ce marché. Nous proposons donc d’explorer les liens entre ces entreprises, les universités, l’armée et les services de renseignements israéliens (Unité 8200).

Cette conférence abordera les enjeux liés aux smartphones et à la surveillance. Nous aborderons également différentes stratégies de réduction des risques qui permettent de complexifier le travail de la police et ainsi de mieux nous protéger.

En espérant vous voir nombreux et nombreuses !

Conférence co-organisée par JOC Bruxelles et TechnopoliceBXL
Mercredi 4 juin, à 19h
Rue d’Anderlecht 4, 1000 Bruxelles

Voir en ligne : TechnopoliceBXL


Anciens évènements

L’industrie de la surveillance israélienne, les flics et nous

 mercredi 4 juin 2025  19h00 - 22h00
 mercredi 4 juin 2025
19h00 - 22h00
 JOC Bruxelles,

 

Rue d’Anderlecht 4, 1000 Bruxelles

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Guerre / Antimilitarisme

Interpellation citoyenne devant le Conseil communal d’Anderlecht + Communiqué

Interpellation citoyenne devant le Conseil communal d’Anderlecht Un drapeau ne suffit pas : nous exigeons des actes politiques pour la Palestine Présentée par Nordine Saidi, habitant d’Anderlecht, au nom de signataires et habitant·es engagé·es pour la justice en Palestine. Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les membres du Collège communal, Mesdames et Messieurs les Conseiller·es, Cher public, Le 19 mai 2025, la maison communale d’Anderlecht a hissé le drapeau palestinien. Nous l’avons vu. Et nous avons voulu y répondre par un geste politique fort : remercier, soutenir, encourager. Oui, au départ, nous avions déposé cette interpellation citoyenne pour exprimer notre reconnaissance. Car, dans ce contexte d’étouffement de la parole palestinienne, de censure, de criminalisation de la solidarité, ce geste avait une portée immense. Mais ce drapeau a été retiré. Silencieusement. Et ce retrait a tout changé. Il a transformé notre reconnaissance en indignation. Il a ravivé notre exigence de justice. Et il a renforcé notre volonté de venir, ce soir, vous parler : collectivement, publiquement, calmement mais fermement. Car ce qui est en jeu, ce n’est pas un drapeau. Ce n’est pas un protocole. Ce n’est pas une querelle partisane entre partis politique. Ce qui est en jeu, c’est la dignité d’un peuple en train d’être exterminé. Depuis plus de 19 mois, l’armée israélienne a tué plus de 56.000 Palestiniens, majoritairement des civils, tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire israéliennes dont plus de 50 % sont des enfants. Israël bombarde les hôpitaux, affame les civils, empêche l’aide humanitaire, attaque les convois médicaux, détruit les infrastructures vitales. Gaza est devenu un cimetière à ciel ouvert. Le 2 mars 2025, le gouvernement israélien a bloqué toute aide humanitaire. Les Palestinien·nes meurent de faim. À Rafah, à Khan Younis, à Jabaliya, ce sont des enfants retrouvés calcinés dans les bras de leurs parents. Ce sont des nouveau-nés morts faute d’oxygène. Ce sont des mères qui doivent écrire le nom de leurs enfants au marqueur sur leur peau, pour pouvoir les identifier après un bombardement. C’est cela, aujourd’hui, la réalité palestinienne. À Anderlecht aussi, la douleur est palpable. Nous ne sommes pas des observateurs lointains. Nous sommes ici : à Cureghem, à Scheut, à La Roue, à Saint-Guidon, à Veeweyde, au Peterbos. Et dans nos quartiers, la douleur est tangible. Elle se voit dans les visages, elle se devine dans les silences. Elle est là, chez nos voisin·es, nos collègues, nos élèves, nos enfants. Elle est là, dans les nouvelles qui tombent chaque jour, dans la peur, dans l’impuissance. Et elle est là, aussi, dans le silence des institutions. Et ce n’est plus une guerre. Ce n’est plus un « conflit ». C’est un génocide en cours. La Belgique, en tant que signataire de la Convention sur le génocide...

Bruxelles Bruxelles |
Guerre / Antimilitarisme

[Kurdistan irakien] L’armée turque toujours à l’offensive

Ne tenant aucun compte du cessez-le-feu déclaré unilatéralement par le PKK, et profitant au contraire de la liberté de mouvement que cela lui offre, l’armée turque intensifie ses attaques contre les bases de la guérilla kurde dans le Kurdistan irakien. Selon les HPG (les forces armées du PKK), ces deux dernières semaines, les forces armées turques ont intensifié leurs attaques dans la zone située entre le district d’Amadiya et le sous-district de Dêrelok, principalement dans le Zap occidental et à Metîna. Une vague d’attaques chimiques très intense a été lancée pour détruire complètement les forces HPG dans les bases situées dans le village de Sêgirê, près du district d’Amadiya, et dans Girê Amediyê, au-dessus du village de Sêgirê. La guérilla a riposté par opérations les 24 et 26 juin. Voici le détail des dernières attaques menées par l’armée turque : Entre le 21 et le 26 juin, nos tunnels dans la Girê Amediye La zone de résistance de Şehîd Delîl, dans la région de Zap-Ouest, a été bombardée à neuf reprises au gaz chimique et par des drones chargés d’explosifs. Le 27 juin, les tunnels de la zone de résistance de Girê Amediyê, dans la région de Zap-Ouest de Şehîd Delîl, ont été bombardés des explosifs puis avec des gaz. Entre le 21 et le 26 juin, les tunnels dans les zones de résistance de Bêşîlî et de Dergelê, dans la région de Metîna, ont été bombardés 11 fois par des drones chargés d’explosifs. Entre le 20 et le 26 juin, les tunnels dans la zone de résistance de Girê Amediye, dans la région de Şehîd Delîl, dans le Zap occidental, ont été attaqués 18 fois avec des marteaux-piqueurs, des excavatrices et des équipements de forage. Le 26 juin, les tunnels dans la zone de résistance de Dergelê, dans la région de Metîna, ont été attaqués 15 fois avec les mêmes équipements. Entre le 20 et le 27 juin, les zones de Bêşîlî, Serê Metîna, dans la région de Metîna ; les zones de Girê Sîser, Girê Reşîd, Dêreşê, Girgaşê, Deşta Kafya, Mijê, Girê Kun, Girê Zengil, Zêvkê, Heftebax, Spîndarê dans la région de Garê ; les zones de Girê Amediyê et Girê Bahar dans la région occidentale de Zap de Şehîd Delîl, et la zone de résistance de Berê Zînê dans la région de Xakurkê ont été lourdement bombardées avec des armes lourdes, de l’artillerie et des obusiers.

Ailleurs Ailleurs |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info