stuut.info

Manifestation à BXL : Guerre à Gaza

Manifestation à BXL : Guerre à Gaza

Bruxelles | sur https://stuut.info

Photo de ©️ Dali Live/Dalila Benameur 📸 le 11 Octobre 2023

À la manifestation : Guerre à Gaza : Pour un cessez-le-feu et une paix juste, contre la violence coloniale et l’apartheid 🇵🇸🕊️☮️🙏

Texte d’appel à manifester

"Les violences dirigées contre des civils, qu’ils soient palestiniens ou israéliens, sont injustifiables, de même que toute violation du droit international humanitaire. Pour autant, il est impossible de comprendre la présente séquence sans la remettre plus largement dans le contexte de l’oppression à laquelle sont soumis les Palestiniens. Le déchaînement de violence actuel répond en effet aux violences structurelles infligées aux Palestiniens par le régime colonial d’apartheid israélien, dénoncées par de nombreuses organisations de droits humains, dont Amnesty International (2022). Parmi ces violences structurelles : le blocus inhumain imposé depuis 16 ans aux 2,2 millions de Gazaouis, dont la conséquence est une catastrophe humanitaire majeure ; la colonisation de la Cisjordanie et le nettoyage ethnique des zones palestiniennes, récemment accentués et accélérés par l’arrivée au pouvoir en décembre 2022 d’un gouvernement d’extrême-droite composé de l’aile la plus dure du mouvement des colons ; le refus du droit au retour que garantissent les résolutions de l’ONU aux 5 millions de réfugiés palestiniens. Rappelons, à ce propos, que la bande de Gaza est majoritairement peuplée de réfugiés, chassés de leurs terres lors de la création d’Israël en 1948.

Le bain de sang actuel est également le fruit de décennies d’absence de volonté de la communauté internationale de contraindre Israël à mettre fin aux causes profondes du conflit, singulièrement de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne (UE). Les Etats tiers ont pourtant obligation de coopérer pour mettre fin au crime de guerre que représente la colonisation du territoire palestinien et au crime contre l’humanité que constitue l’apartheid.

Face à cette situation critique, la société civile belge engagée pour l’instauration d’une paix juste et durable en Israël/Palestine organisera un rassemblement ce mercredi de 17h à 18h30 devant le ministère belge des Affaires étrangères (15 rue des petits carmes, 1000 Bruxelles) autour des revendications suivantes à l’adresse de la Belgique et de l’UE :

  • Mettre en œuvre tous les moyens diplomatiques pour une désescalade rapide de la violence et l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat. La priorité absolue doit être donnée à la protection des populations civiles.
  • Des actions fortes pour contraindre le gouvernement israélien à mettre fin aux causes structurelles de la violence que représentent les politiques de colonialisme de peuplement et d’apartheid contre le peuple palestinien. Il importe en particulier de mettre fin d’urgence au blocus de Gaza et aux constructions de nouvelles colonies et au nettoyage ethnique en cours en Cisjordanie.
  • Réaffirmer le soutien aux droits inaliénables du peuple palestinien (garantis notamment par la résolution 3236 de l’Assemblée générale de l’ONU de 1974) et assurer sa protection, notamment en soutenant la société civile palestinienne face aux persécutions dont elle fait l’objet et en réaffirmant les engagements humanitaires à destination des populations du territoire palestinien occupé. L’accueil des demandeurs d’asile palestiniens doit également être garanti.

Les organisateurs appellent les participants à respecter ces mots d’ordre et à manifester pacifiquement. Toute manifestation d’antisémitisme ou de toute autre forme de racisme entraînera une exclusion du rassemblement."

Communiqué via le Mouvement Présence et Action Culturelles

Plus de 2.500 personnes se sont rassemblées en fin de journée, devant le Ministère des Affaires Etrangères, afin de réclamer que tout soit mis en œuvre pour une désescalade rapide de la violence et l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat. La priorité absolue doit être donnée à la protection des populations civiles.
Il était prévu que Dominique Surleau, coordinatrice de Pac Wallonie Picarde et militante de longue date pour la protection des droit de la population palestinienne, prenne la parole pendant ce rassemblement.
Des conditions matérielles ne l’ont pas pas permis. Vous trouverez néanmoins ci-dessous le texte qui était prévu pour son intervention :

Toute victime civile est une victime de trop, toutes sont intolérables. Toutes sont inacceptables !
Mais pour comprendre ces événements, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur ce qui se déroule sur le territoire palestinien au quotidien, depuis des décennies.
Chez Présence et Action Culturelles, comme pour de nombreuses autres associations culturelles belges engagées dans la solidarité internationale, nous sommes en contact régulier avec nos ami·es palestinien·es, iels luttent sans relâche et pacifiquement, pour survivre dans leur pays, sur cette terre qui est la leur, en défendant leur identité, leur territoire. Et ce, avec l’arme qui leur est propre : « la culture » !
Malgré tous leurs efforts et leurs appels à l’aide pour que justice soit rendue, iels ne sont toujours pas entendu·es par la communauté internationale qui refuse de prendre position.
Depuis plusieurs mois déjà, nos amis font face à une recrudescence de violences quotidiennes, subissent le développement soutenu des colonies, endurent les contrôles et les check points qui bloquent toutes leurs activités. Le régime d’apartheid mis en place par Israël s’intensifie lui aussi .
On ne compte plus les incursions,
On ne compte plus les destructions de maisons, les intimidations et violences quotidiennes envers toutes les structures et associations culturelles,
On ne compte plus les arrestations administratives abusives d’enfants et des jeunes qui s’impliquent dans la société civile, freinant toute perspective pour ces milliers d’enfants,
On ne compte plus les violences proférées par les colons israéliens sous couvert de l’armée.
On ne compte plus les morts de civil·es palestinien·nes , au quotidien. Et c’est inacceptable !
Sur le territoire palestinien, depuis des décennies, tous les jours, Israël bafoue le droit international. Et c’est inacceptable !
Tous les jours, des jeunes, des enfants, des femmes, des hommes sont humilié·es, torturé·es, tué·es ou encore jeté·es en prison sans raison. Et c’est inacceptable !
À Gaza, les autorités israéliennes asphyxient un peuple déjà asphyxié, dans une prison géante à ciel ouvert, coupant l’accès aux besoin vitaux. Et c’est inacceptable !
La mort de populations civiles, c’est inacceptable !
L’occupation, c’ est inacceptable !
Depuis de nombreuses années, Présence et Action Culturelles collabore et soutient le développement d’une école de cirque en Palestine. Depuis près de 20 ans, cette école de cirque résiste au quotidien à cette occupation en permettant à de nombreux enfants et de nombreux jeunes de s’épanouir, de s’émanciper et d’oser rêver à un avenir meilleur, de découvrir d’autres horizons, de se sentir en sécurité et de garder espoir.
Ils peuvent ainsi partager une autre réalité que celle des violences et de la guerre.
Ils peuvent ainsi s’autoriser à se projeter à nouveau sur le long terme.
Ces espaces ainsi organisés permettent d’effacer un peu l’horreur de l’occupation israélienne, le temps d’un entrainement, d’un spectacle, d’une rencontre.
Ils continuent, malgré les blocages, malgré la seconde arrestation administrative de leur entraineur, malgré la perte d’enfants et de jeunes assassiné·es froidement par des colons ou des soldats israéliens.
Iels continuent, pour cesser de penser à la mort qui rôde sans cesse tout autour d’eux et d’elles.
Iels continuent, pour penser à la vie
Tout comme le directeur de l’école de cirque palestinien le rappelait encore hier soir, la cause première de ces horribles événements est l’occupation illégale de la Palestine par Israël. Et il est du devoir de la Belgique, de l’Europe et des pays du monde entier d’œuvrer activement à sa fin.
Tant qu’il y aura l’occupation,
Tant qu’il y aura un régime d’apartheid,
Tant qu’il y aura des millions de Palestinien•nes privés de liberté dans la plus grande indifférence internationale,
il y a aura de la violence,
il y aura des morts.
Nous condamnons et condamnerons, sans relâche, tout acte qui vise délibérément les populations civiles, toujours et avec la plus grande fermeté !
Il n’y a pas de solution militaire à ce conflit.
Face à cette situation critique, nous sommes et restons engagé·es auprès de toutes les associations signataires pour l’instauration d’une paix durable en Israël et Palestine . Et il n’y aura de paix véritable que si celle-ci est juste !
J’en terminerai en évoquant ces quelques mots de Mahmoud Darwich, un des plus célèbres poètes palestiniens :

Vous qui passez parmi les paroles passagères
Vous fournissez l’épée, nous fournissons le sang
Vous fournissez l’acier et le feu, nous fournissons la chair
Vous fournissez un autre char, nous fournissons les pierres
Vous fournissez la bombe lacrymogène, nous fournissons la pluie
Pourtant le ciel et l’air
sont les mêmes pour vous et pour nous
Alors prenez votre lot de notre sang, et partez
allez dîner, festoyer et danser, puis partez
A nous de garder les roses des martyrs
à nous de vivre comme nous le voulons

Voir aussi : Retour photo : Manifestation en soutien à la Palestine

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

Guerre / Antimilitarisme

Guerre à Gaza : Pour un cessez-le-feu et une paix juste, contre la violence coloniale et l’apartheid

Une large coalition de la société civile belge organise un rassemblement ce mercredi 11 octobre à 17h. Une large coalition de la société civile belge organise un rassemblement ce mercredi 11 octobre à 17h pour exiger de la Belgique et de l’UE : • d’utiliser tous les moyens diplomatiques pour une désescalade rapide de la violence et l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat ; • de contraindre le gouvernement israélien à mettre fin aux causes structurelles de la violence que représentent les politiques de colonialisme de peuplement et d’apartheid contre le peuple palestinien ; • de réaffirmer le soutien aux droits inaliénables du peuple palestinien (garantis notamment par la résolution 3236 de l’Assemblée générale de l’ONU de 1974) et assurer sa protection. 🙏Les organisateurs appellent les participants à respecter ces mots d’ordre et à manifester pacifiquement. ❌Toute manifestation d’antisémitisme ou de toute autre forme de racisme entraînera une exclusion du rassemblement. FR Les violences dirigées contre des civils, qu’ils soient palestiniens ou israéliens, sont injustifiables, de même que toute violation du droit international humanitaire. Pour autant, il est impossible de comprendre la présente séquence sans la remettre plus largement dans le contexte de l’oppression à laquelle sont soumis les Palestiniens. Le déchaînement de violence actuel répond en effet aux violences structurelles infligées aux Palestiniens par le régime colonial d’apartheid israélien, dénoncées par de nombreuses organisations de droits humains, dont Amnesty International (2022). Parmi ces violences structurelles : le blocus inhumain imposé depuis 16 ans aux 2,2 millions de Gazaouis, dont la conséquence est une catastrophe humanitaire majeure ; la colonisation de la Cisjordanie et le nettoyage ethnique des zones palestiniennes, récemment accentués et accélérés par l’arrivée au pouvoir en décembre 2022 d’un gouvernement d’extrême-droite composé de l’aile la plus dure du mouvement des colons ; le refus du droit au retour que garantissent les résolutions de l’ONU aux 5 millions de réfugiés palestiniens. Rappelons, à ce propos, que la bande de Gaza est majoritairement peuplée de réfugiés, chassés de leurs terres lors de la création d’Israël en 1948. Le bain de sang actuel est également le fruit de décennies d’absence de volonté de la communauté internationale de contraindre Israël à mettre fin aux causes profondes du conflit, singulièrement de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne (UE). Les Etats tiers ont pourtant obligation de coopérer pour mettre fin au crime de guerre que représente la colonisation du territoire palestinien et au crime contre l’humanité que constitue l’apartheid. Face à cette situation critique, la société civile belge engagée pour l’instauration d’une paix juste et durable en Israël/Palestine organisera un rassemblement ce mercredi de 17h à 18h30 devant le ministère belge des Affaires étrangères (15 rue des petits carmes,...

Bruxelles Bruxelles |
Guerre / Antimilitarisme

Gaza : Stop aux massacres, stop à l’impunité ! / Stop het bloedvergieten, stop de straffelhooseid !

FR Soumis depuis 16 ans à un blocus israélien responsable d’une catastrophe humanitaire majeure, les habitants de la bande de Gaza font actuellement face à l’offensive la plus meurtrière de leur histoire. Nous condamnons sans équivoque toutes les attaques contre les populations civiles, y compris celles perpétrées par le Hamas depuis le 7 octobre contre des civils israéliens qui ont fait des centaines de morts. Aucune attaque subie ne peut justifier toutefois de s’affranchir des lois de la guerre. En quelques jours, plus de 6 000 tonnes de bombes ont pourtant été déversées sur des zones civiles densément peuplées, occasionnant en une semaine plus de 2 750 morts, dont un tiers d’ enfants (situation au 17 octobre à mi-journée). A cela s’ajoute un siège total décrété par Israël contre la bande de Gaza, dont l’approvisionnement en eau, électricité, nourriture et carburants a été coupé, de même que son accès à l’aide humanitaire. Human Rights Watch rapporte également que l’armée israélienne a fait usage du phosphore blanc, une arme dont l’emploi est interdit dans les zones densément peuplées. Constitutives de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, ces actions doivent être perçues à la lumière de déclarations alarmantes d’officiels israéliens témoignant d’une volonté de s’en prendre non pas au Hamas, mais à la population gazaouie dans son ensemble. Le 9 octobre, le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a qualifié les Gazaouis "d’animaux humains à traiter comme tels". "C’est une nation entière qui est responsable", a quant à lui affirmé le président israélien Isaac Herzog le 14 octobre. Cette volonté de punir collectivement l’ensemble de la population gazaouie fait craindre le pire. Depuis le 13 octobre, dans le cadre de la guerre lancée contre Gaza, Israël a lancé un ordre d’évacuation aux 1,1 million d’habitants du nord de la bande de Gaza, leur intimant de se rendre dans le sud du territoire, décision annonciatrice d’une catastrophe humanitaire majeure, équivalant à une « condamnation à mort » selon l’OMS. La Fédération internationale des droits humains (FIDH) dénonce ces ordres comme une tentative de déplacement forcé et illégal de civils pouvant refléter une intention génocidaire. La Rapporteuse spéciale des Nations-Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, quant à elle, appelé la communauté internationale à prévenir le danger de nettoyage ethnique, faisant ainsi écho aux déplacements forcés de centaines de milliers de personnes lors de la Nakba de 1948 et de la Naksa de 1967. De fait, les colons, qui redoublent de violence en Cisjordanie et, qui avec l’armée israélienne, ont tué plus d’une cinquantaine personnes en Cisjordanie et à Jérusalem depuis le 7 octobre, et leurs relais politiques n’ont jamais abandonné leur rêve de « reconquérir » et recoloniser Gaza. En refusant systématiquement d’obliger toutes les parties à respecter le droit international...

Bruxelles Bruxelles |
Contrôle social / Répression

Palestine : Nouvelles de Cisjordanie

Si les événements de Gaza sont largement couverts, ce n’est pas le cas de ce qui se passe en Cisjordanie où de nombreuses manifestations sont réprimées de manière brutale et souvent meurtrières soit par les forces d’occupation, soit par les forces de l’Autorité Palestinienne dénoncée pour sa collaboration avec Israël. 44 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis le 7 octobre et 440 ont été emprisonnés. Voici quelques nouvelles de ces derniers jours. Vendredi 13, De violents affrontements ont lieu lors de manifestations à Ramallah, Tulkarem, Naplouse, Hébron et dans d’autres villes de Cisjordanie. A Beit Furik, près de Naplouse, un garçon de 14 ans a été tué par balle. Huit autres Palestiniens sont tués à Tulkarem, Beit Ula, Tammun, Bethléem et Hébron. Des dizaines d’autres ont été blessés. Dimanche 15, trois Palestiniens sont blessés par balles à Tobas. Les forces d’occupation ont également effectué un raid sur Beit Rima et le camp Al-Amari à Ramallah, laissant deux Palestiniens blessés par balles. Des affrontements ont enfin eu lieu à Salfit : un Palestinien y a été blessé par balle. Lundi 16, les forces d’occupation ont mené plusieurs opérations répressives à Naplouse, Bethléem, Hébron et dans le camp de réfugiés d’Aqabat Jaber à Jéricho. Le jeune Moeen Damo, un prisonnier libéré, est tué de plusieurs balles par les soldats. Le même mardi en soirée, l’annonce du bombardement de l’hôpital de Gaza a relancé les mobilisations à Hébron, Bethléem, Ramallah , Tubas et Jénine. Les manifestants se sont affronté aux forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne (photo) en scandant « le peuple veut la chute du président (Abbas) ». Les forces d’occupation israéliennes ont pour blessé ce même mardi cinq manifestants par balles réelles : trois au poste de contrôle nord à Qalqilya, un dans la région de Ziv près de Yatta, au sud d’Hébron, et un autre dans la ville de Beit Ummar (au nord d’Hébron).

Ailleurs Ailleurs |

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

25 juillet - 19h00 - Sacco et Vanzetti

Peste et choléra : Israël, l’Iran et nous

La guerre de douze jours entre Israël et l’Iran, déclenchée par l’agression israélienne et interrompue par le bombardement états-uniens de trois sites nucléaires iraniens, a placé le monde en état d’urgence pendant deux semaines. Ces évènements ont suscités une vague de questions tant pour les militants anti-impérialistes que pour les gouvernements. La guerre de douze jours entre Israël et l’Iran, déclenchée par l’agression israélienne et interrompue par le bombardement états-unien de trois sites nucléaires iraniens, a placé le monde en état d’urgence pendant deux semaines. Ces événements ont suscité une vague de questions tant pour les militants anti-impérialistes que pour les gouvernements. Dans ce cadre, Le Secours Rouge et Classe contre classe vous invitent à une soirée d’information et de discussion, animée par deux camarades d’Iran, qui sera divisée en deux parties. Une première partie géopolitiques pour mieux comprendre la situation, en traitant de questions telles que : Quels sont objectifs des États-Unis et d’Israël, par leurs attaques de missiles et la destruction de centres économiques et militaires ? Le renversement du régime islamique iranien en fait-il partie ? Cet épisode guerrier de la compétition hégémonique entre l’Iran et Israël au Moyen-Orient va-t-il se développer en une phase de confrontations militaires ? Comment analyser le lien spécifique entre le génocide israélien à Gaza par Israël, la situation en Syrie et le début de la guerre avec l’Iran ? Une seconde partie politique pour mieux définir ce que doit être une position internationaliste ici, en Europe, en traitant de questions telles que : Les forces de libération ne peuvent avancer qu’en exploitant les contradictions entre leurs ennemis, et donc parfois en passant des accords tactiques, mais où est la frontière entre les impératifs tactiques et l’opportunisme, et entre l’opportunisme et l’abandon d’une position révolutionnaire ? Quand des forces de libération passent des accords tactiques avec des forces et des régimes réactionnaires et impérialistes (les Kurdes avec les USA, les Palestiniens avec l’Iran, certains anarchistes avec l’état ukrainien, etc.), comment la gauche révolutionnaire peut-elle, dans son propre terrain de lutte, concilier solidarité internationale et cohérence politique ? Nous vous invitons donc à participer à la discussion et à l’échange de vues sur cette question de telle sorte que, si ces échanges ne débouchent pas sur une convergence des vues, qu’au moins ils en permettent une meilleure compréhension des situations et des positionnements. Cette soirée se fait dans le cadre du Festival Acéphale de Bruxelles

Bruxelles Bruxelles | Guerre / Antimilitarisme |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info