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Nuits d’émeutes dans plusieurs quartiers de Bruxelles

Nuits d’émeutes dans plusieurs quartiers de Bruxelles

Les forces de l’ordre ont essuyé des tirs de feu d’artifice et des jets de pierre dans plusieurs quartiers de Bruxelles, dans la nuit du 7 au 8 juin. De nombreux incendies ont aussi été déclarés (feux de poubelles, de scooters, ...). Il ne s’agit pas de faits isolés : depuis plusieurs mois, des actes de ce genre ont lieu dans plusieurs quartiers.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Bruxelles Dévie

Quelques jours auparavant, le 5 juin, des véhicules de police avaient été pris pour cible à Forest, près du Parvis de Saint-Antoine. Le lendemain, dans la nuit du 6 au 7 juin, plusieurs incendies et caillassages ont eu lieu dans le quartier. Des incendies ont aussi été déclarées rue d’Artois et au Peterbos (Anderlecht). Cette nuit de révolte contre la police semble s’être propagée à plusieurs autres quartiers de Bruxelles.

Dans la nuit du 7 au 8 juin, la colère se propage à de nombreux autres quartiers : des feux, des jets de pierre et/ou des feux d’artifices sont à décompter à Koekelberg, au Parvis de Saint-Antoine, à Anneesens, à Laeken, à Simonis, dans une partie de Schaerbeek, dans le quartier Scheut et à Beekant. La nuit suivante, des feux d’artifices sont à nouveaux tirés vers la police à Koekelberg.

Depuis, plusieurs autres actions de ce genre ont été entreprises dans différents quartiers bruxellois, même si l’intensité de la nuit du 6 au 7 juin n’a pas été atteinte. La tension entre les forces de l’ordre et les jeunes ne semble pas prêt de redescendre. Si vous avez des images ou des témoignage s, n’hésitez pas à nous les envoyer.

Sources : [1] ; [2] ; [3]

Voir en ligne : Bruxelles Dévie

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MANIFESTE POUR UNE VILLE QUI NE REND PAS FOU·OLLE

🏙️🏙️ Nous sommes en train de construire des villes qui nous détruisent I. LA VILLE MODERNE, UNE MALADIE DOUCE Dans nos villes, on ne vit plus : on tient.
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On habite des murs sans voisins, on parcourt des rues sans regards.
Le jour, on travaille trop pour payer ce qu’on ne désire plus ;
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Le week-end, on consomme pour se donner l’illusion de vivre. La ville est devenue une usine à mal-être, une chaîne de production de solitude, de fatigue mentale, de stress diffus, invisible mais omniprésent. On y court après le temps, on y perd le sens.
Le bruit est constant. Les surfaces sont dures. Les regards évitent. Le vivant est rare. L’air est lourd. Le mental craque.
La ville est devenue toxique. II. UNE FABRIQUE DE SURCONSOMMATEURS TRISTES Mais ne vous inquiétez pas : on a des solutions à vendre. • Tu es épuisé·e ? Achète une boisson énergisante. • Tu es seul·e ? Va consommer dans un tiers-lieu branché. • Tu es triste ? Regarde les pubs, elles t’expliqueront ce qu’il te manque. • Tu es en burn-out ? Prends deux semaines de vacances dans une ville qui ressemble à la tienne. La ville ne guérit pas les symptômes qu’elle crée — elle les exploite. III. DES ÉLUS SANS VISION, OU COMPLICES Pendant que les gens se tuent à vivre, que fait-on ? On inaugure des ronds-points.
On installe des bancs design, mais sans ombre ni âme.
On bétonne des terres vivantes pour construire des résidences « durables » en polystyrène.
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