Le mardi 29 mars, elle sera présente à Barricade, Liège, pour parler de son dernier livre « Crimes et peines. Penser l’abolitionnisme pénal ».
Alors que le carcéral et le pénal sont à la croisée d’oppressions multiples, la stratégie belge pour faire face à ces mécaniques, consiste à sans cesse étendre les perspectives d’élargissement et de construction de nouveaux lieux d’enfermement : le carcan punitif est la règle invisibilisant ainsi les réelles failles d’un système raciste, sexiste et classiste.
La Clac, collectif de luttes anti carcérales, sera présente pour échanger sur les luttes et les spécificités belges.
Crimes & Peines. Penser l’abolitionnisme pénal
Au tournant des années 1970 et 1980 s’est formée la « première vague » de l’abolitionnisme pénal. Elle a profondément renouvelé le champ de la criminologie critique et les réflexions sur le crime, la peine et la prison.
Malgré l’intérêt que suscite ce courant de pensée qui inspire aujourd’hui les mouvements pour l’abolition de la police et de la prison, les publications en français sur l’abolitionnisme pénal restent rares.
À partir de textes majeurs de Nils Christie, Louk Hulsman et Ruth Morris inédits en français, Gwenola Ricordeau fait découvrir ce courant de pensée qui invite à repenser les conceptions du crime et de la peine, mais aussi le statut de victime.
« Parce que les flics blessent, mutilent et tuent, parce que les procureurs n’ont jamais à la bouche que le droit et les juges qu’un code pénal à la place du coeur. Parce qu’on ne demande aux jurés rien de plus que leur intime conviction quand on nous demande rien de moins que d’étaler nos tripes devant eux. »
Infos : florence@barricade.be
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