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[Projo / Rencontre] Le Balai Libéré

[Projo / Rencontre] Le Balai Libéré

LE BALAI LIBÉRÉ, ÉCOUTEZ CETTE HISTOIRE QUE L’ON M’A RACONTÉE

Un film de Coline Grando | BE | 2023 | 85 min | VO FR

Bruxelles | sur https://stuut.info

Dans les années 70, les femmes de ménage de l’Université Catholique de Louvain mettent leur patron à la porte et créent leur coopérative de nettoyage,
Le Balai Libéré. 50 ans plus tard, le personnel de nettoyage de l’UCLouvain rencontre les travailleuses d’hier : travailler sans patron, est-ce encore une option ?

Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=FHEIyTv4SXI


16 Mai
PROJECTION / DEBAT > Travailler sans patron, est-ce encore une option ?
Séance animée par ELLES TOURNENT, avec Coline Grando, réalisatrice du film.

Elles Tournent promeut et valorise le travail des femmes dans le monde artistique et culturel en général et tout particulièrement le secteur audiovisuel.

Lien de l’événement


22 Mai
Projo / Rencontre avec Le P’tit ciné et Coline Grando
Séance animée par Pauline David du P’tit ciné. Avec Coline Grando, réalisatrice du film.

L’association Le p’tit ciné (LPC) est une structure de programmation de films. Elle œuvre au développement des publics du cinéma du réel via différentes activités mises en place tout au long de l’année.

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5 Juin
Projo / Rencontre avec Elles tournent & Coline Grando
Séance animée par ELLES TOURNENT, avec Coline Grando, réalisatrice du film.

Elles Tournent promeut et valorise le travail des femmes dans le monde artistique et culturel en général et tout particulièrement le secteur audiovisuel.

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Anciens évènements

Projo / Rencontre avec Elles tournent & Coline Grando

 lundi 5 juin 2023  19h00 - 21h00
 lundi 5 juin 2023
19h00 - 21h00
 Cinéma Aventure,

 

Rue des Fripiers 57, 1000 Bruxelles

Projo / Rencontre avec Le P’tit ciné et Coline Grando

 lundi 22 mai 2023  19h00 - 21h00
 lundi 22 mai 2023
19h00 - 21h00
 Cinéma Aventure,

 

Rue des Fripiers 57, 1000 Bruxelles

PROJECTION / DEBAT > Travailler sans patron, est-ce encore une option ?

 mardi 16 mai 2023  19h00 - 21h00
 mardi 16 mai 2023
19h00 - 21h00
 Cinéma Vendôme ,

 

Chaussée de Wavre 18, 1050 Ixelles

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Économie / Anticapitalisme

’Balai Libéré’ : l’autogestion des travailleuses du nettoyage de l’Université Catholique de LLN - (1975-1990)

À la fin des années 60, les grands syndicats belges (FGTB, CSC) se trouvent dans une impasse intellectuelle et politique liée à leur institutionnalisation croissante et à leur manque de démocratie interne. C’est à ce moment-là que la notion d’autogestion commence à émerger afin de répondre à un désir grandissant de radicalité dans les milieux ouvriers. Un aspect intéressant des expériences d’autogestion en Belgique réside dans leur pragmatisme. En effet, le mouvement s’est rapidement concentré sur la manière de mettre en place l’autogestion d’une entreprise, plutôt que par sa définition théorique. Ce trait peut expliquer la longévité de certains mouvements comme celui du « Balai Libéré » qui fonctionna de 1975 à 1990. Déroulé des évènements : Le 25 février 1975, les ouvrières travaillant pour la société de nettoyage ANIC qui effectuent en sous-traitance les travaux de nettoyage pour l’Université Catholique de Louvain sur le site de Louvain-La Neuve se mettent en grève. Celle-ci éclate suite à la décision du patron d’envoyer une vingtaine de travailleuses sur un chantier à 150 km de leur lieu de travail habituel. Cette grève fait également suite à un précédent conflit avec le patron. Les griefs des ouvrières sont multiples : salaire plus bas que la moyenne, frais de déplacement non-remboursés, des mois de travail non-déclarés, etc. Aidées par des militants de la CSC, les ouvrières mettent en place des groupes de travail afin de formuler des revendications. Rapidement, elles commencent à remettre en cause l’utilité d’avoir un patron pour effectuer un travail qu’elles connaissent mieux que quiconque. Quelques jours plus tard, elles adressent une lettre de licenciement à leur patron et à leur brigadier : « réunies depuis une semaine dans des groupes de travail et en assemblée générale, les ouvrières de feu votre firme ont constaté ce qui suit : tout d’abord nous constatons après une étude approfondie de notre travail que nous pouvons parfaitement l’organiser entre nous. (...) Ensuite, nous découvrons que votre rôle principal a été de nous acheter notre force de travail à un prix négligeable pour la revendre à un prix d’or à l’UCL (...) Nous sommes au regret de vous signifier votre licenciement sur le champ pour motif grave contre vos ouvrières ». Le 10 mars 1975, elles créent l’ASBL “Le Balai Libéré” . En juillet 1979, l’association se convertit en coopérative. La plupart des nettoyeuses et les 6 laveurs et laveuses de vitres prennent des parts dans la coopérative. Des 35 personnes en 1975, elles sont 96 en 1980. L’organisation de l’autogestion évolue à plusieurs reprises durant ses quinze années, avec notamment l’abrogation de toute forme de hiérarchie et l’instauration d’une tentative de rotation des fonctions dans l’autogestion. “Le Balai Libéré repose également sur une assemblée générale où les orientations se décident. Durant ces 15 années, plusieurs améliorations des conditions de travail prennent place : meilleure (...)

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L’Arizona belge (partie 3 – l’asile) : radiographie d’une politique migratoire répressive, raciste et inhumaine

Le 31 janvier 2025, le nouveau gouvernement fédéral dévoile enfin son accord de coalition tant attendu. Dès les premières lignes du préambule, le ton est donné : Bart De Wever, fraîchement nommé Premier ministre sous la bannière de la N-VA, ne cherche pas à cacher la dureté de la politique à venir. Il avertit que le chemin ne sera pas “une promenade de santé” et que les mesures annoncées exigeront “des sacrifices de la part de tous les acteurs de notre société”. Mais au-delà de cette rhétorique de fermeté, ce texte est nauséabond tant par ses propos que par les justifications avancées. En effet, à travers les paragraphes de ce document, on perçoit une volonté claire de stigmatiser certaines catégories de la population. Les arguments invoqués par le gouvernement s’appuient notamment sur la prétendue “arrivée massive de migrants” et sur une criminalisation à peine voilée de ces personnes. Cette approche, loin d’être neutre, alimente les peurs et les divisions, tout en légitimant des mesures restrictives et discriminatoires. Le texte ne se contente pas d’annoncer des réformes : il distille, ligne après ligne, une vision anxiogène, raciste et partiale de la société, qui ne peut qu’inspirer le malaise et l’indignation. Notre collectif veut un monde sans frontières et sans murs, où chaque personne pourrait vivre et voyager où elle le souhaite. Comme on pouvait s’en douter, c’est loin de ce qui s’annonce pour les prochaines années, tant en Belgique qu’en Europe. Presque six mois après la publication de l’accord du gouvernement Arizona, nous souhaitons revenir sur les grandes lignes des éléments qui concernent “l’Asile et la Migration”. Pour garder une trace claire du moment historique que nous sommes en train de vivre, du basculement toujours plus profond vers une société alimentée par la peur et la répression. Nous aborderons quatre grandes parties : 1/ l’accueil 2/ le séjour 3/ l’asile 4/ la détention et l’expulsion PARTIE 3 – ASILE Demandes d’asile sous surveillance Les demandes d’asile sont déjà de véritables parcours de combat. Les personnes qui sont obligées de passer par ces procédures sont déshumanisées, infantilisées, inspectées et mises sous pression par l’administration belge. Déjà beaucoup trop longues, inaccessibles et injustes, ces procédures vont encore plus se durcir. Le renforcement du « devoir de coopération » oblige désormais les demandeur·euses d’asile à livrer toutes leurs données numériques (téléphones, tablettes, ordinateurs) à l’administration dès l’introduction de leur demande. C’est une intrusion grave dans la vie privée de ces personnes qui est désormais rendue légale, et qui place les personnes sous surveillance permanente. Ça fait peser une pression psychologique supplémentaire sur des personnes souvent déjà traumatisées. Le « refus de coopérer », une demande que l’administration juge tardive ou la moindre suspicion de fraude deviennent un motif potentiel de rejet de la demande d’asile....

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[Brochure] Pourquoi je suis athée

On débat pour savoir si mon manque de foi en un Dieu omniprésent et omniscient découle de mon orgueil et d’une outrecuidante vanité. Il ne m’est jamais venu à l’esprit que je pourrais être un jour impliqué dans une polémique de ce genre. À la suite de quelques discussions avec mes amis, (si mon évocation de l’amitié n’est pas ici déplacée) je me suis aperçu qu’après m’avoir connu, souvent depuis peu, certains d’entre eux se sont hâtés de conclure que mon athéisme provenait de ma sottise et qu’il constituait l’expression de ma vanité. Même dans ce cas, cela posait un grave problème. Je ne me vante pas d’être au-dessus de ces folies humaines. Je suis, après tout, un être humain et rien de plus. Et personne ne peut prétendre être plus que cela. Une de mes faiblesses réside dans mon exigence de fierté. Je suis connu pour passer pour un tyran parmi mes amis. Parfois, je suis aussi qualifié de fanfaron. Certains se sont toujours plaints de mon autoritarisme et de ma propension à forcer les autres à se soumettre à mon opinion. Ce qui, dans une certaine mesure, est vrai. Je ne nie pas cette accusation. On peut parler d’orgueil à ce sujet. En ce qui concerne les valeurs, rétrogrades, méprisables, obsolètes de notre société, je suis un sceptique extrême. Et cette question ne concerne pas ma seule personne. C’est une chose d’être fier de ses idées, de ses pensées. Mais ce ne peut être appelé une fierté désincarnée. La fierté, ou vous pouvez utiliser le mot, la vanité, relèvent toutes deux d’une évaluation exagérée de la personnalité de chacun. Mon athéisme résulte d’un orgueil inutile, ou ai-je cessé de croire en Dieu après une longue et profonde réflexion ? Je tiens à partager avec vous mon cheminement. Essayons d’abord de distinguer l’orgueil de la vanité, deux choses bien différentes. Je n’ai jamais été en mesure de comprendre comment une fierté sans fondement, vide, pourrait empêcher une personne de croire en Dieu. Je ne peux refuser de reconnaître la grandeur d’une personne véritablement admirable que si j’ai obtenu la gloire sans faire de sérieux efforts, ou que je manque des facultés mentales supérieures nécessaires pour m’élever. C’est aisé à comprendre, mais comment est-il alors possible qu’un croyant puisse se transformer en un non-croyant à cause de sa vanité ? Seules deux choses sont possibles : soit un homme estime être lui-même en possession de qualités divines, ou il va plus loin et se déclare être un dieu. Dans ces deux états, il ne peut être un athée dans l’entière acception du mot. Dans le premier cas, il ne conclut pas au rejet pur et simple de l’existence de Dieu ; dans l’autre, il affirme l’existence d’une sorte de pouvoir surnaturel responsable du fonctionnement de l’univers. Il ne nous contredit pas s’il prétend être lui-même un dieu ou considère Dieu comme une réalité au-dessus de son être propre. Le point réel, cependant, est que dans les deux cas il reste un théiste, un croyant. Il n’est pas un athée. Je veux insister...

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