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[Projo/Rencontre] « Powerlands »

[Projo/Rencontre] « Powerlands »

En avant-première et en présence de la réalisatrice et la productrice, projection du documentaire « Powerlands » d’Ivey-Camille Manybeads Tso.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Quinoa, le CNCD-11.11.11, Bruxelles-Laïque et La Tricoterie s’associent pour une soirée projection inédite dédiée à la lutte des droits humains. En avant-première, le documentaire « Powerlands » en présence de la réalisatrice Ivey-Camille Manybeads Tso et la productrice Ewa Jasiewicz !

POWERLANDS (2022 - 75min.) : Ivey-Camille suit les traces des industries extractives qui exploitent la terre où elle est née. Elle y rencontre des femmes autochtones menant la lutte contre ces entreprises qui provoquent déplacements humains et catastrophes environnementales. Au cours de ce voyage politique et personnel, Ivey-Camille rapporte les leçons de ces combats à la Nation Navajo.

PROGRAMME :
18h : accueil, bar et petite restauration
20h : projection
21h30 : rencontre avec Ivey-Camille Manybeads Tso (réalisatrice) et Ewa Jasiewicz (productrice) ainsi que Nadia Cornejo (responsable du département campagne au CNCD-11.11.11)
Échanges modérés par Frank Barat, activiste, auteur et producteur.

MODALITÉS :
le lundi 12 décembre
à la Tricoterie (158 rue Théodore Verhaegen 1060 Saint-Gilles)
gratuit, sur inscription via https://quinoa.be/powerlands/

Voir en ligne : Quinoa


Anciens évènements

[Projo/Rencontre] « Powerlands »

 lundi 12 décembre 2022  18h00 - 22h00
 lundi 12 décembre 2022
18h00 - 22h00
 La Tricoterie ,

 

158 rue Théodore Verhaegen 1060 Saint-Gilles

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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