Cela faisait plusieurs mois que deux drapeaux palestiniens peints à la bombe trônaient à la gare du midi. Ce mois d’août 2023, le journaliste britannique David Collier (sioniste jusqu’au bout des ongles, une sorte d’excroissance de Ben Gourion) arrive gare du midi et tombe sur les drapeaux. Il tweet alors une infamie diffamatrice, faisant passer le drapeau comme un message destiné aux juifs et leur souhaitant la malvenue. Messieurs mesdames les sionistes, comment vous dire ? Le drapeau palestinien n’est pas une démonstration antisémite, Babar n’est pas un chat et la tartiflette ne protège pas des moustiques. Ces bases n’étant pas acquises par la classe politique Saint-Gilloise : les services communaux sont venus retirer les drapeaux après réceptions de pressions sionistes et mensongères.

Céder aux pressions sionistes basées sur de fausses accusations antisémites est en soi un scandale, l’article pourrait s’arrêter ici. Il semble pourtant intéressant de se pencher 1 minute sur le compte tweeter du bougre, un tel degré de diffamation a rarement été égalé. Lisez plutôt :

• « Jewish people have every reason to see the Palestinian flag as a flag of genocidal hate. Waved by radical Islamic terrorists and antisemites, the Palestinian flag - always celebrates the spilling of innocent Jewish blood. »

• « One of the biggest lies in anti-Zionism is that Jews and Arabs lived in ’harmony’ until Zionism came along. It is a disgraceful rewrite of history that denies centuries of brutal persecution. »

Le drapeau palestinien est une des seules possibilités de résistance symbolique laissée aux millions de réfugié.e.s palestinien.ne.s interdit.e.s de rentrer chez eux par l’occupation sioniste. Mais la commune de Saint-Gilles a préféré céder aux pressions mensongères d’un sioniste qui jouit d’une liberté de circulation la plus totale, qui peut décider d’aller s’installer à Tel Aviv du jour au lendemain, qui ment et propage des discours anti-arabes et anti-palestinien.ne.s.

Comme le souligne très bien un réfugié palestinien vivant à Bruxelles (cfr vidéo), la ville a préféré dépenser argent et énergie à céder aux pressions sionistes plutôt qu’à s’inquiéter des conditions de vie des personnes à la rue qui entourent la gare du midi. Visiblement lobotomisée par les lubies sionistes : la commune a jugé pertinent et nécessaire de mettre la police sur le coup. Mesure de sécurité permettant probablement d’éviter que de terribles militant.e.s antisémites interrompent l’opération en agressant les ouvriers pour ensuite manger leurs enfants !

De quoi nourrir des envies d’intifada bruxelloise.