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[Radio] Panik sur la Ville : SDF, les synonymes, les causes, les inconvénients et les solutions

[Radio] Panik sur la Ville : SDF, les synonymes, les causes, les inconvénients et les solutions

De l’info sur Bruxelles et ailleurs par les preneuses/eurs de son et les chroniqueuses/eurs de Radio Panik, c’est la Panik sur la ville !

Bruxelles | sur https://stuut.info

Les personnes invitées ce soir autour de la table :
Ben de Hôtel Mozart,
Thomas de Doucheflux ASBL,
Joëlle du Syndicat des immenses,
Isabelle, étudiante,
Jean-David, Artiste,
et Rami, Réfugié

Voir en ligne : Radio Panik

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Santé / Soins

UNE MUTUELLE PAR ET POUR LES PERSONNES SANS-PAPIERS

En Belgique, être une personne sans-papiers c’est vivre sans titre de séjour légal, sans accès garanti aux droits sociaux de base, dont les soins de santé. Depuis 1996, la procédure d’Aide Médicale Urgente (AMU) permet en théorie de répondre à ces besoins. Mais dans les faits, les obstacles sont nombreux : démarches lourdes, discriminations, disparités entre communes. Face à ce constat, un projet est en train d’émerger à Bruxelles : créer une mutuelle autogérée par et pour les personnes sans-papiers. L’idée a germé dans un petit groupe mixte, composé de personnes avec et sans papiers. Inspiré d’une initiative similaire, déjà active à Liège, ce projet entend répondre aux lacunes de l’AMU, tout en affirmant une vision politique de la santé comme droit fondamental. Plusieurs assemblées publiques ont permis de commencer à identifier les besoins, les freins et les potentiels. D’autres auront lieu prochainement pour s’accorder sur le modèle et procéder à sa structuration en ASBL. « On ne veut pas d’un système vertical où certains décident pour les autres. L’objectif est que les personnes concernées soient les premières actrices de la mutuelle », explique un·e des initiateur·rices. Un projet politique et collectif À travers des assemblées exploratoires et deux soirées de soutien, une dynamique se met en place. Une ASBL servira de caisse commune et d’instance formelle de décision. L’enjeu est clair : sortir de la logique d’urgence et créer une mutuelle durable, gérée par ses membres bénéficiaires, ouverte à toutes les personnes sans-papiers de Bruxelles, voire également à d’autres personnes en situation de difficulté d’accès aux soins. Pour présenter la démarche, les membres du collectif font le tour des lieux d’occupation à Bruxelles. Cet ancrage local facilite la création de liens de confiance, souvent essentiels dans les contextes de grande précarité. Ce sont aussi des lieux où la mutualisation des moyens fait sens. Le projet prévoit la mise en place de guichets pour récupérer l’argent, dans les squats, les occupations et au-delà, pour toucher aussi les personnes isolées. Des permanences administratives seraient également organisées pour accompagner les démarches liées à l’AMU, et à la création d’un compte bancaire, mais aussi, à terme, pour soutenir les demandes de régularisation, mettre en place des permanences juridiques, faire du suivi. Soigner, militer, créer du lien La mutuelle ne vise pas à remplacer l’AMU, mais à la compléter. En ciblant particulièrement les soins non couverts (santé mentale, gynécologie, paramédicale, hygiène, bien-être etc.), elle veut pallier les manques des aides officielles. Le principe : les membres versent une cotisation, les prestations de soins et autres dépenses sont ensuite remboursées sur présentation d’attestations et de prescriptions, voire directement facturées à la mutuelle par les services de santé « partenaires ». Pour fonctionner, le projet aura besoin d’un répertoire de (...)

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Médias

Violences policières – Un syndicat de police manifeste en soutien au policier qui a écrasé Fabian

Le mercredi 11 juin, le parquet de Bruxelles a annoncé en conférence de presse la mise en détention provisoire du policier qui a tué Fabian lundi 2 juin. L’agent de police qui conduisait le véhicule est poursuivi pour « entrave méchante à la circulation ayant entrainé la mort », un chef d’accusation passible de 20 à 30 ans de prison. À la suite de cette annonce, le NSVP* (syndicat de police belge) appel à manifester pour dénoncer cette décision, ce vendredi 13 juin à 9h à la place Poelaert. Au même moment, à 8h30 à la place Poelaert, un rassemblement est organisé pour réclamer justice pour Sourour, tuée par la police en janvier 2023. Le NSVP a demandé à ce que le rassemblement soit annulé. Une demande que les organisateur.rices ont évidemment refusée. Cette situation semble à la fois absurde et indécente, la famille et les proches de Sourour Abouda pourraient être privés de rassemblement alors qu’au même moment la Chambre du Conseil se prononcera sur l’inculpation de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles au sujet de son décès. On ne peut pas penser que le lieu et la date de ce rassemblement n’aient pas été choisis sciemment par le syndicat de police. Ceci est un affront ultime dans la quête de justice et vérité que la famille et les proches mènent depuis plus de 2 ans. En décidant d’organiser ce rassemblement à ce moment précis il est à la fois question de faire taire les contestations populaires au sujet du décès de Fabian et de Sourour Abouda, tous deux victimes de meurtres policiers. « Le mécontentement parmi les policiers du pays s’est accru depuis un certain temps et cette arrestation est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! ». (communiqué du NSVP) Dans le communiqué publié sur le site du NSVP, le syndicat dit être « consterné » par la mise en détention du policier impliqué dans l’affaire du meurtre d’un enfant de 11 ans. Le NSVP affirme également qu’aucun motif de mise en incarcération n’est valable quant à cette affaire. À noter que l’agent en question a été placé sous bracelet électronique, il n’est donc pas formellement incarcéré. Pourtant, les dernières informations révélées par le Parquet dans le cadre de l’affaire du meurtre de Fabian au parc Elisabeth ont démontré que le conducteur de la voiture de police aurait volontairement entravé la circulation de la trottinette de l’enfant et que son action a entrainé sa mort, bien que les faits exacts doivent encore être établis par l’enquête, a précisé le Parquet. Plusieurs témoignages et un PV ayant fuité ne font également état d’aucune trace de freinage du véhicule. Par ailleurs, le Parquet explique qu’un faux PV a été dressé par les agents, mentionnant le fait que le gyrophare et les sirènes de la voiture étaient allumés alors que ce n’était pas le cas. Récemment la responsabilité policière dans le meurtre de Christophe Amine Chollet dans les Marolles a également été pointée du doigt. En plus de ne pas avoir enclenché les gyrophares avant la collision, le...

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Extrême-droite / Antifascisme

Notre morale est notre révolution. Extrait d’un recueil de textes de George Habash

Nous publions un extrait du livre Rien n’est plus précieux que la liberté, récemment paru aux éditions Premiers matins de novembre. Il s’agit d’un recueil de textes et d’entretiens avec George Habash, l’un des fondateurs du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation anticolonialiste, marxiste et révolutionnaire. L’extrait publié ici est un discours qui a été prononcé par George Habash à l’Hôtel international de Jordanie d’Amman, le 12 juin 1970, à 5 heures du matin. Habash s’adressait aux otages retenus lors du quadruple détournement d’avions mené par le FPLP face aux attaques du régime jordanien contre la révolution palestinienne. Ce discours fut d’abord publié par le Département d’information du FPLP, sous ce titre. Mesdames et messieurs, Il me semble qu’il en va de mon devoir de vous expliquer pourquoi nous avons fait ce que nous avons fait. Bien sûr, d’un point de vue « libéral », je suis désolé de ce qui vous est arrivé́, et je suis désolé́ que nous vous ayons causé du souci durant les deux ou trois derniers jours. Mais en mettant tout cela de côté, j’espère que vous comprendrez, ou au moins essaierez de comprendre, les raisons de notre action. Il sera peut-être difficile pour vous de comprendre notre point de vue. Des personnes vivant dans différentes circonstances pensent différemment. Elles ne peuvent pas penser de la même manière, et pour nous, le peuple palestinien, les conditions dans lesquelles nous vivons depuis un bon nombre d’années, toutes ces conditions ont déterminé notre façon de penser. Nous ne pouvons pas faire autrement. Vous ne pourrez comprendre notre point de vue une fois qu’en prenant en compte un fait très basique. Nous, Palestiniens, vivons dans des camps et dans des tentes depuis 22 ans. Nous avons été chassés de notre pays, de nos maisons, de nos terres, chassés comme des moutons et parqués dans des camps de réfugiés, dans des conditions inhumaines. Cela fait vingt-deux ans que notre peuple attend de voir ses droits respectés, mais rien ne se passe. Il y a trois ans1, les circonstances nous ont permis de prendre les armes et de défendre notre cause, de se battre pour nos droits, de retourner dans notre pays et de le libérer. Après vingt-deux ans d’injustice, d’inhumanité, de vie dans des camps, sans personne pour nous protéger, nous estimons avoir pleinement le droit de prendre la défense de notre révolution. Notre morale est guidée par notre révolution. Ce qui la sauve, ce qui l’aide, ce qui la protège, est bon, correct, honorable et beau, parce que notre révolution signifie la justice, le droit au retour – un objectif juste et honorable. Vous devez prendre cela en considération. Si vous voulez d’une façon ou d’une autre, vous montrer coopératifs, vous devez essayer de comprendre notre point de vue. Nous ne nous réveillons pas le matin avec une tasse de Nescafé, ni ne passons une demie heure devant le miroir en réfléchissant à prendre l’avion pour la Suisse...

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