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[Rencontre] Souper annuel de soutien au CRACPE

[Rencontre] Souper annuel de soutien au CRACPE

Comme chaque année le CRACPE organise un souper à la Casa Nicaragua, rue Pierreuse 23 à Liège, qui encore une fois nous héberge et nous soutient. Merci à l’équipe de la Casa !

Wallonie | sur https://stuut.info

Une soirée pour se retrouver, échanger, partager un moment convivial à la veille de la rentrée sociale et politique, pour discuter de tous les engagements possibles avec le CRACPE

Comme vous le savez, le CRACPE lutte contre les centres fermés et les expulsions, et apporte un soutien concret aux détenus du centre fermé de Vottem, victimes de la politique de l’Europe-forteresse. Les formes méchantes du covid ont quasi disparu, espérons pour longtemps, ce qui nous a permis de retrouver la liberté d’aller et venir ; mais il n’en est rien pour les sans-papiers. En effet les arrestations ont repris, avec la réouverture des frontières et la reprise complète du trafic aérien -donc des possibilités d’expulsions-, avec aussi la fin des normes covid qui réduisaient les capacités de détention dans les centres fermés.

Et le gouvernement Vivaldi a repris à son compte le Master plan de Théo Francken : décision d’ouverture de 4 nouveaux centres fermés !

Votre soutien nous permet de faire parvenir aux détenus de Vottem des recharges téléphoniques, et parfois- quand c’est possible selon les ressources disponibles- des gsm, afin qu’ils puissent communiquer avec l’extérieur, avec nous, et surtout avec leurs proches.

Cela constitue une partie conséquente de nos dépenses récurrentes.

Le CRACPE est par ailleurs très investi dans le soutien aux sans-papiers en lutte pour leur régularisation, en général, et plus particulièrement, il finance, avec d’autres associations, un Fonds pour Etudiants sans- papiers.

Ce souper est donc une des activités importantes pour renflouer les caisses du CRACPE.

Au menu :

  • Les plats : 15euros
    • poulet Yassa, au citron, avec riz, bananes plantain, et petite salade
    • ou filets végétariens façon Yassa, avec le même accompagnement
  • Le dessert : 5 euros
    • Glace vanille avec fruits de saison, café ou thé

Deux services : 18h30- 20h00 et 20h30-22h

Réservations obligatoires (date limite le 17 août) :
par courriel : cracpe@skynet.be
ou par sms 0497 54 24 33 ,
en précisant le créneau horaire (pour une meilleure gestion de la cuisine, mais vous pouvez rester autant que vous voulez !) et le(s) plat(s) choisi(s) :
poulet ou plat végétarien, et dessert ou pas.

Vous pouvez payer à l’avance les repas sur
le compte du CRACPE BE89 0003 2598 6785
en indiquant le nombre de repas et de desserts, (au plus tard le 16.08), ou bien payer sur place.


Si vous ne pouvez être présents, et si vous le souhaitez, vous pouvez, bien sûr, effectuer un petit versement de soutien.

Voilà, au plaisir de vous revoir 😊 !

Voir en ligne : CRACPE


Anciens évènements

[Rencontre] Souper annuel de soutien au CRACPE

 samedi 20 août 2022  18h30 - 23h30
 samedi 20 août 2022
18h30 - 23h30
  Casa Nicaragua,

 

rue Pierreuse 23 à Liège

Notes

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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