Cette rencontre sera l’occasion de raviver et de relayer la relation d’une histoire qui n’a pas été entendue au moment le plus critique où elle aurait dû l’être : celle du traitement littéralement inhumain que les personnes âgées et les soignant·e·s ont enduré pendant l’épidémie de covid.
Nous verrons ensuite que si ce récit a été si vite et si fort marginalisé par les responsables politiques, malgré l’ampleur du drame humain qui était en train de se jouer, c’est certainement parce qu’il est le résultat direct de l’abandon organisé par les pouvoirs publics de l’enjeu du soin aux personnes âgées. Cela tant par le sous-financement des structures de soins non-marchandes que, en parallèle, par la mainmise croissante sur cet enjeu de structures marchandes aux pratiques odieuses.
Nous verrons aussi comment les travailleuses de ces structures tentent d’y organiser la lutte alors que, plus de trois ans après le début de l’épidémie, les promesses politiques quant à l’amélioration des conditions de travail et d’encadrement des patient·es et résident·es restent au point mort.
Un moment d’échange et de réflexion collective sur comment (re)faire de la situation des personnes âgées et de celles qui en prennent soin un enjeu collectif prioritaire.
Avec :
- Noëmie Cravatte, co-autrice de l’analyse « "Ce n’est pas de la maltraitance, c’est plus que ça." - Récit de neuf mois d’épidémie par une soignante en maison de repos »
- Flora Debeer, travailleuse en maison de repos et de soin et militante de La santé en lutte
- Natalia Hirtz, du Gresea, co-autrice du rapport « La privatisation du secteur des maisons de repos et de soins en Belgique »
Entrée gratuite
Réservation conseillée auprès de gilles@barricade.be
En collaboration avec Gresea ASBL et La santé en lutte
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