Dans cet essai, Ajari indique que la persistance de la déshumanisation des Noirs à travers une histoire qui continue à façonner les sociétés d’aujourd’hui, est une caractéristique fondamentale de la négrophobie, la différenciant ainsi d’autres formes déshumanisation.
En effet, « la négrophobie (…) est une maladie dont les symptômes sont innombrables.
Les Noirs ont eu à endurer, de façon intense et concentrée, toutes les formes de violence, de pillage et de déshumanisation dont la modernité fut capable. De ce fait, il est très facile de dresser des analogies entre les Noirs et les autres groupes.
Mais la constance, l’insistance et la puissance avec lesquelles les Noirs eurent à les subir méritent une attention particulière. »
Ajari dénonce les positions, actions et alliances qui ne servent ni la vision ni les conditions d’une réelle émancipation. En s’appuyant sur des traditions de pensée du nationalisme noir et de la négritude, Ajari propose de redonner vie au rêve oublié de la politique radicale noire, qui est loin d’être un sectarisme, mais la condition d’une réalité à la fois panafricaine, radicale et sociale.
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